Titre : |
Evaluation des mesures de biosécurité dans les élevages avicoles modernes en zones périurbaines de Ouagadougou (Burkina Faso) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Dialenli Kambouligou, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2015 |
Importance : |
99 p. |
Note générale : |
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2015
|
Mots-clés : |
AVICULTURE AVICULTURE MODERNE BIOSECURITE CONTROLE DE QUALITE BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La présente étude porte sur l’évaluation des mesures de biosécurité pratique dans les élèvages avicoles modernes en zone périurbaines de Ouagadougou afin de contribuer à l’amélioration des pratiques de biosécu- rité. Cette étude s’est déroulée sur la période de septembre à décembre 2014. Au total, un échantillon de 36 élèvages a été enquêté dont 55% de fermes sont destinées à a spéculation ponte, 17% à la spéculation chair, 14% à la spéculation coquelets et 14% aux spéculation mixtes (chair et ponte). Les résultats de cette étude montrent que la majorité des élèvages avicoles modernes appartenait au secteur3 (78%), 22% au secteur2 et le secteur1, n’est pas encore rencontré. En terme d’effectif dans les élevages, 22% possèdait un effectif moins de 1000, la majorité (58%) avait un effectif compris entre 1000 à 5000 et 19% disposait un effectif supérieur à 60 000 sujets. Pour les données sur la biosécurité, les résultats montrent que le niveau de biosécurité est très faible. L’enquête révele la présence d’autres espèces de volailles, les poules locales dans plus de 60%, les canards, les oies et les pintades existent dans plus de 30% des élevages. Quant à l’implantation et la situation, il y a 52,80% de fermes facilement accessibles et 44,40% des fermes situées à proximité des routes. L’orientation des bâtiments dans le sens des vents dominants et les rayons du soleil est respectée dans 83,30%. Concernant les dispositifs de protection des fermes, 50% des exploitations disposent une clôture en mur, seule un élevage possèdait un rotoluve à l’entrée, la plupart des exploitations avicoles (94,40%) ne disposent pas de registre pour les personnes ayant visité la ferme, 66,70% des bâtiments avaient un pédiluve et le principe en marche unique est respecté dans 80,60% des fermes. Nous avons noté l’existence de rongeurs (souris, rats...) presque dans toute la totalité des fermes (97,20%) et celle des oiseaux sauvages (aquatiques, migrateurs) est observée dans 52,80% des exploitations. La mise en quarantaine des oiseaux malades est observée dans 44% des élevages et la présence d’un local pour les oiseaux malades est observée dans 28% des fermes. Dans 64% des fermes, les gestionnaires avouent ne pas avoir aucune informa- tion sur la biosécurité. Les pathologies fréquemment rencontrées dans les élevages sont la coccidiose 80%, la Newcastle 44%, le coryza 40%, la salmonellose 30%, les maladies respiratoires chroniques (bronchite infection chronique) 38%, Gumboro 30%. Face à de telles situations, l’Etat burkinabè devrait renforcer la formation, la sensibilisation et encourager tous les acteurs de la filière avicole en particulier les éleveurs sur la mise en place de bonnes pratiques de biosécurité. Il devrait également mettre à leur disposition, un guide de bonne pratique des mesures de biosécurité, fiche d’évaluation de ces pratiques de biosécurité et les agents vétérinaires néccessaire à la bonne marche de ces opérations afin d’assurer non seulement la sécurité sanitaire des volailles mais aussi celle de l’Homme. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Bara NDIAYE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. Yalacé Yamba KABORET |
RAPPORTEUR : |
M. Yalacé Yamba KABORET |
MEMBRE : |
M. Alain Rachi K. WALADJO |
CO-DIRECTEUR : |
M. Zacharie COMPAORE |
DATE DE SOUTENANCE : |
28/07/2015 |
PAYS : |
BURKINA FASO |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=1876 |
Evaluation des mesures de biosécurité dans les élevages avicoles modernes en zones périurbaines de Ouagadougou (Burkina Faso) [texte imprimé] / Dialenli Kambouligou, Auteur . - Dakar : EISMV, 2015 . - 99 p.
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2015
|
Mots-clés : |
AVICULTURE AVICULTURE MODERNE BIOSECURITE CONTROLE DE QUALITE BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La présente étude porte sur l’évaluation des mesures de biosécurité pratique dans les élèvages avicoles modernes en zone périurbaines de Ouagadougou afin de contribuer à l’amélioration des pratiques de biosécu- rité. Cette étude s’est déroulée sur la période de septembre à décembre 2014. Au total, un échantillon de 36 élèvages a été enquêté dont 55% de fermes sont destinées à a spéculation ponte, 17% à la spéculation chair, 14% à la spéculation coquelets et 14% aux spéculation mixtes (chair et ponte). Les résultats de cette étude montrent que la majorité des élèvages avicoles modernes appartenait au secteur3 (78%), 22% au secteur2 et le secteur1, n’est pas encore rencontré. En terme d’effectif dans les élevages, 22% possèdait un effectif moins de 1000, la majorité (58%) avait un effectif compris entre 1000 à 5000 et 19% disposait un effectif supérieur à 60 000 sujets. Pour les données sur la biosécurité, les résultats montrent que le niveau de biosécurité est très faible. L’enquête révele la présence d’autres espèces de volailles, les poules locales dans plus de 60%, les canards, les oies et les pintades existent dans plus de 30% des élevages. Quant à l’implantation et la situation, il y a 52,80% de fermes facilement accessibles et 44,40% des fermes situées à proximité des routes. L’orientation des bâtiments dans le sens des vents dominants et les rayons du soleil est respectée dans 83,30%. Concernant les dispositifs de protection des fermes, 50% des exploitations disposent une clôture en mur, seule un élevage possèdait un rotoluve à l’entrée, la plupart des exploitations avicoles (94,40%) ne disposent pas de registre pour les personnes ayant visité la ferme, 66,70% des bâtiments avaient un pédiluve et le principe en marche unique est respecté dans 80,60% des fermes. Nous avons noté l’existence de rongeurs (souris, rats...) presque dans toute la totalité des fermes (97,20%) et celle des oiseaux sauvages (aquatiques, migrateurs) est observée dans 52,80% des exploitations. La mise en quarantaine des oiseaux malades est observée dans 44% des élevages et la présence d’un local pour les oiseaux malades est observée dans 28% des fermes. Dans 64% des fermes, les gestionnaires avouent ne pas avoir aucune informa- tion sur la biosécurité. Les pathologies fréquemment rencontrées dans les élevages sont la coccidiose 80%, la Newcastle 44%, le coryza 40%, la salmonellose 30%, les maladies respiratoires chroniques (bronchite infection chronique) 38%, Gumboro 30%. Face à de telles situations, l’Etat burkinabè devrait renforcer la formation, la sensibilisation et encourager tous les acteurs de la filière avicole en particulier les éleveurs sur la mise en place de bonnes pratiques de biosécurité. Il devrait également mettre à leur disposition, un guide de bonne pratique des mesures de biosécurité, fiche d’évaluation de ces pratiques de biosécurité et les agents vétérinaires néccessaire à la bonne marche de ces opérations afin d’assurer non seulement la sécurité sanitaire des volailles mais aussi celle de l’Homme. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Bara NDIAYE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. Yalacé Yamba KABORET |
RAPPORTEUR : |
M. Yalacé Yamba KABORET |
MEMBRE : |
M. Alain Rachi K. WALADJO |
CO-DIRECTEUR : |
M. Zacharie COMPAORE |
DATE DE SOUTENANCE : |
28/07/2015 |
PAYS : |
BURKINA FASO |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=1876 |
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