Titre : |
Médecine vétérinaire traditionnelle chez les Peulh de Widou Thiengoli (Ferlo Nord, Sénégal) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Medoune Sara Kassé, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2015 |
Importance : |
138 p. |
Note générale : |
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2015
|
Mots-clés : |
MEDECINE VETERINAIRE METHODE D’ELEVAGE MALADIE DES ANIMAUX PHARMACOPEE TRADITIONNELLE SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Avec la domestication des animaux au néolithique, l’Homme a vite établit une relation directe entre la qualité des produits et services des animaux et l’intégrité de leurs capacités physiques et physiologiques. Dès lors il est aisé d’imaginer que des pratiques furent mises en place pour les maintenir dans un bon état de santé. Ces pratiques ont été et sont toujours basées entre autres sur des croyances populaires et sur la flore. Mais dans des contextes de désertification, d’avancée de la technologique et de la tendance grandissante à l’utilisation des médicaments modernes, ces pratiques tendent vers la disparition malgré leur grande utilité à la société. Il urge alors de sauver tout le savoir lié à ces pratiques traditionnelles ou médecine vétérinaire traditionnelle. C’est dans cette optique que sous le financement de l’UMI (unité mixte de recherche internationale) nous avons pu apporter notre modeste contribution à cet édifice. Notre étude s’est effectuée dans la région de Louga, auprès des populations de Widou Thiengholi, un village situé dans le nord du Ferlo au Sénégal, mais aussi auprès des populations des localités environnantes. Quatrevingts douze personnes, majoritairement des hommes d’âges mûrs ont été soumises à notre questionnaire qui a porté sur les pathologies dominantes de la zone, certaines affections des appareils digestifs, reproducteurs, respiratoires, cutanés et musculaires mais aussi sur les plantes fourragères, galactogènes et celles réputées toxiques. Les résultats de notre étude ont fait état de neuf pathologies dominées par le botulisme, la pasteurellose, la fièvre aphteuse ainsi que les entérotoxémies et le piétin. Concernant les plantes nous avons répertorié 70 espèces végétales réparties en 32 familles dont les plus représentées sont par ordre d’importance, les Mimosaceae (14,29% des espèces), les Caesalpiniaceae (8,57% des espèces), les Combrataceae (7,14% des espèces), les Euphorbiaceae (5,71% des espèces) ainsi que les Asclepiadaceae et le Rubiceae (4,29% des espèces pour chacune). Ces plantes sont rapportées dans près de 30% des traitements donnés contre les différentes pathologies et affections, mais aussi pour les plantes fourragères, galactogènes et toxiques. Beaucoup d’organes de plante ont été utilisés mais ceux qui l’ont été plus fréquemment sont les feuilles (43%), les fruits (18%), les écorces (18%), les graines (11%) et les racines (7%). Ces organes ont subi des modes de préparations dominés essentiellement par le pilage (42%), la macération (24%). Les cas où les organes prélevés sont donnés tels quels sont aussi fréquents (29%). Les deux principaux modes d’administration sont la voie orale (68%) et l’application locale (32%). Par ailleurs nos résultats montrent que la médecine traditionnelle, malgré les pressions d’origines diverses qu’elle subit survit toujours et parvient même parfois à suppléer la médecine moderne. Ceci pose alors l’imposante nécessité d’une collaboration plus étroite entre les médecines vétérinaires traditionnelle et moderne qui serait profitable à tous et jetterait peut être les bases d’une nouvelle ère de la médecine vétérinaire. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Mamadou FALL |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. Yalacé Yamba KABORET |
RAPPORTEUR : |
M. Yalacé Yamba KABORET |
MEMBRE : |
M. Assane MOUSSA |
CO-DIRECTEUR : |
Dr Mathieu GUEYE |
DATE DE SOUTENANCE : |
30/07/2015 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=1893 |
Médecine vétérinaire traditionnelle chez les Peulh de Widou Thiengoli (Ferlo Nord, Sénégal) [texte imprimé] / Medoune Sara Kassé, Auteur . - Dakar : EISMV, 2015 . - 138 p.
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2015
|
Mots-clés : |
MEDECINE VETERINAIRE METHODE D’ELEVAGE MALADIE DES ANIMAUX PHARMACOPEE TRADITIONNELLE SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Avec la domestication des animaux au néolithique, l’Homme a vite établit une relation directe entre la qualité des produits et services des animaux et l’intégrité de leurs capacités physiques et physiologiques. Dès lors il est aisé d’imaginer que des pratiques furent mises en place pour les maintenir dans un bon état de santé. Ces pratiques ont été et sont toujours basées entre autres sur des croyances populaires et sur la flore. Mais dans des contextes de désertification, d’avancée de la technologique et de la tendance grandissante à l’utilisation des médicaments modernes, ces pratiques tendent vers la disparition malgré leur grande utilité à la société. Il urge alors de sauver tout le savoir lié à ces pratiques traditionnelles ou médecine vétérinaire traditionnelle. C’est dans cette optique que sous le financement de l’UMI (unité mixte de recherche internationale) nous avons pu apporter notre modeste contribution à cet édifice. Notre étude s’est effectuée dans la région de Louga, auprès des populations de Widou Thiengholi, un village situé dans le nord du Ferlo au Sénégal, mais aussi auprès des populations des localités environnantes. Quatrevingts douze personnes, majoritairement des hommes d’âges mûrs ont été soumises à notre questionnaire qui a porté sur les pathologies dominantes de la zone, certaines affections des appareils digestifs, reproducteurs, respiratoires, cutanés et musculaires mais aussi sur les plantes fourragères, galactogènes et celles réputées toxiques. Les résultats de notre étude ont fait état de neuf pathologies dominées par le botulisme, la pasteurellose, la fièvre aphteuse ainsi que les entérotoxémies et le piétin. Concernant les plantes nous avons répertorié 70 espèces végétales réparties en 32 familles dont les plus représentées sont par ordre d’importance, les Mimosaceae (14,29% des espèces), les Caesalpiniaceae (8,57% des espèces), les Combrataceae (7,14% des espèces), les Euphorbiaceae (5,71% des espèces) ainsi que les Asclepiadaceae et le Rubiceae (4,29% des espèces pour chacune). Ces plantes sont rapportées dans près de 30% des traitements donnés contre les différentes pathologies et affections, mais aussi pour les plantes fourragères, galactogènes et toxiques. Beaucoup d’organes de plante ont été utilisés mais ceux qui l’ont été plus fréquemment sont les feuilles (43%), les fruits (18%), les écorces (18%), les graines (11%) et les racines (7%). Ces organes ont subi des modes de préparations dominés essentiellement par le pilage (42%), la macération (24%). Les cas où les organes prélevés sont donnés tels quels sont aussi fréquents (29%). Les deux principaux modes d’administration sont la voie orale (68%) et l’application locale (32%). Par ailleurs nos résultats montrent que la médecine traditionnelle, malgré les pressions d’origines diverses qu’elle subit survit toujours et parvient même parfois à suppléer la médecine moderne. Ceci pose alors l’imposante nécessité d’une collaboration plus étroite entre les médecines vétérinaires traditionnelle et moderne qui serait profitable à tous et jetterait peut être les bases d’une nouvelle ère de la médecine vétérinaire. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Mamadou FALL |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. Yalacé Yamba KABORET |
RAPPORTEUR : |
M. Yalacé Yamba KABORET |
MEMBRE : |
M. Assane MOUSSA |
CO-DIRECTEUR : |
Dr Mathieu GUEYE |
DATE DE SOUTENANCE : |
30/07/2015 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=1893 |
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