Titre : |
Caractéristiques et pratiques d’alimentation des élevages ovins dans le Département de Matam (Sénégal |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Mahou-Hognon Cyrille Bonou, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
114 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019
|
Mots-clés : |
OVIN ALIMENTATION DES ANIMAUX SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
L’objectif global de ce travail est d’étudier les caractéristiques et les pratiques d’alimentation des élevages ovins dans le département de Matam (Sénégal) à travers une enquête diagnostique auprès des acteurs. L’étude diagnostique a été menée du mois d’avril au mois de mai 2019 dans six principales communes d’élevage des moutons du département de
Matam (Ourossogui, Matam, Nabadji, Ogo, Bokidiawé et Agnam Civol) dont 39 villages et a porté sur 122 exploitations.
Il ressort de cette étude que l’élevage des moutons est une activité qui occupe à la fois les femmes (50 %) et les hommes (50 %) dans des proportions équivalentes. Les éleveurs sont tous des musulmans et en grande partie des Peuls (83,30 %) qui sont pour la plupart des analphabètes. L’élevage des moutons est une activité pratiquée depuis longtemps au sein des ménages dont plus de 63,8 % des éleveurs ont entre 10 et 40 ans d’expérience.
Les caractéristiques du cheptel, de l’habitat et du matériel d’élevage ont révélées que la plupart des élevages visités sont à la fois naisseurs et engraisseurs (94,3 %) avec une prédominance de la race Peul (93,4 % des exploitations) au sein des exploitations. La capacité totale par élevage varie de 2 à 343 moutons, soit une moyenne d’environ 35
sujets/exploitations, dominés globalement par les brebis (61,59 %) avec une proportion importante (62,3 %) d’élevage
de taille moyenne (10 à 49 têtes). Les locaux d’élevage sont constitués majoritairement des enclos (38,52 %) et des
bergeries traditionnelles (39,34 %) construits avec des matériaux de fortunes (bois, branchages épineux, grillages
métalliques, bâches et des tôles de récupération). Le matériel d’alimentation et d’abreuvement est constitué
essentiellement des ustensiles de fortunes (bassines, seaux, bidons coupés, bols, des pneus et des fûts métalliques
fendus). Dans les élevages visités, l’élevage traditionnel amélioré (conduite au pâturage plus complémentation) reste le mode d’élevage dominant (56,6 %) contre 25,4 % des éleveurs qui pratiquent la stabulation permanente. Le reste
pratique la transhumance (9 %) ou la divagation (9 %) avec ou sans supplémentation. L’alimentation est basée sur
l’exploitation du pâturage naturel surtout en hivernage, sur l’utilisation des déchets de cuisine et des sous-produits agroindustriels (la paille de riz, de brousse et de sorgho, la fane d’arachide et de niébé, le tourteau de coton et d’arachide, le concentré industriel ’’Rakal’’, etc.) pour la supplémentation. En ce qui concerne la gestion de la reproduction et de la santé du troupeau, 77,1 % des éleveurs enquêtés pratiquent la saillie naturelle (monte naturelle libre) contre 13,9 % des éleveurs qui assistent les animaux lors des montes après synchronisation de l’œstrus ou chaleurs naturelles. C’est surtout pendant l’hivernage (juillet à septembre) que les accouplements se produisent avec des regroupements des naissances pendant la saison sèche froide (décembre à février). Les pathologies les plus évoquées par les éleveurs sont surtout les affections respiratoires, digestives, parasitaires (interne et externe) et nutritionnelles ou carentielles avec une forte prédominance des troubles digestifs (76,5 %) et respiratoires (70,5 %) au sein des élevages. Quant à la valorisation des produits des exploitations enquêtées, il ressort que dans les élevages enquêtés, les moutons sont vendus par tête vifs à l’estimer à domicile (70,6 %) ou dans les marchés locaux (14,7 %) auprès des Téfankés (52,5 %), des Dioulas (20,5 %) et des particuliers (fonctionnaires, autres éleveurs…) avec une variation des prix en fonctions des races et des périodes de l’année.
A la lumière de ces résultats et des contraintes révélées par cette étude, il importe que des actions d’amélioration soient envisagées pour permettre un bon développement de l’élevage ovin à Matam. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Momar Codé BA |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. Simplice Bosco AYSSIWEDE |
RAPPORTEUR : |
M. Simplice Bosco AYSSIWEDE |
MEMBRE : |
M. Rock Allister LAPO |
DATE DE SOUTENANCE : |
30/07/2019 |
PAYS : |
Bénin |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2094 |
Caractéristiques et pratiques d’alimentation des élevages ovins dans le Département de Matam (Sénégal [texte imprimé] / Mahou-Hognon Cyrille Bonou, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 114 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019
|
Mots-clés : |
OVIN ALIMENTATION DES ANIMAUX SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
L’objectif global de ce travail est d’étudier les caractéristiques et les pratiques d’alimentation des élevages ovins dans le département de Matam (Sénégal) à travers une enquête diagnostique auprès des acteurs. L’étude diagnostique a été menée du mois d’avril au mois de mai 2019 dans six principales communes d’élevage des moutons du département de
Matam (Ourossogui, Matam, Nabadji, Ogo, Bokidiawé et Agnam Civol) dont 39 villages et a porté sur 122 exploitations.
Il ressort de cette étude que l’élevage des moutons est une activité qui occupe à la fois les femmes (50 %) et les hommes (50 %) dans des proportions équivalentes. Les éleveurs sont tous des musulmans et en grande partie des Peuls (83,30 %) qui sont pour la plupart des analphabètes. L’élevage des moutons est une activité pratiquée depuis longtemps au sein des ménages dont plus de 63,8 % des éleveurs ont entre 10 et 40 ans d’expérience.
Les caractéristiques du cheptel, de l’habitat et du matériel d’élevage ont révélées que la plupart des élevages visités sont à la fois naisseurs et engraisseurs (94,3 %) avec une prédominance de la race Peul (93,4 % des exploitations) au sein des exploitations. La capacité totale par élevage varie de 2 à 343 moutons, soit une moyenne d’environ 35
sujets/exploitations, dominés globalement par les brebis (61,59 %) avec une proportion importante (62,3 %) d’élevage
de taille moyenne (10 à 49 têtes). Les locaux d’élevage sont constitués majoritairement des enclos (38,52 %) et des
bergeries traditionnelles (39,34 %) construits avec des matériaux de fortunes (bois, branchages épineux, grillages
métalliques, bâches et des tôles de récupération). Le matériel d’alimentation et d’abreuvement est constitué
essentiellement des ustensiles de fortunes (bassines, seaux, bidons coupés, bols, des pneus et des fûts métalliques
fendus). Dans les élevages visités, l’élevage traditionnel amélioré (conduite au pâturage plus complémentation) reste le mode d’élevage dominant (56,6 %) contre 25,4 % des éleveurs qui pratiquent la stabulation permanente. Le reste
pratique la transhumance (9 %) ou la divagation (9 %) avec ou sans supplémentation. L’alimentation est basée sur
l’exploitation du pâturage naturel surtout en hivernage, sur l’utilisation des déchets de cuisine et des sous-produits agroindustriels (la paille de riz, de brousse et de sorgho, la fane d’arachide et de niébé, le tourteau de coton et d’arachide, le concentré industriel ’’Rakal’’, etc.) pour la supplémentation. En ce qui concerne la gestion de la reproduction et de la santé du troupeau, 77,1 % des éleveurs enquêtés pratiquent la saillie naturelle (monte naturelle libre) contre 13,9 % des éleveurs qui assistent les animaux lors des montes après synchronisation de l’œstrus ou chaleurs naturelles. C’est surtout pendant l’hivernage (juillet à septembre) que les accouplements se produisent avec des regroupements des naissances pendant la saison sèche froide (décembre à février). Les pathologies les plus évoquées par les éleveurs sont surtout les affections respiratoires, digestives, parasitaires (interne et externe) et nutritionnelles ou carentielles avec une forte prédominance des troubles digestifs (76,5 %) et respiratoires (70,5 %) au sein des élevages. Quant à la valorisation des produits des exploitations enquêtées, il ressort que dans les élevages enquêtés, les moutons sont vendus par tête vifs à l’estimer à domicile (70,6 %) ou dans les marchés locaux (14,7 %) auprès des Téfankés (52,5 %), des Dioulas (20,5 %) et des particuliers (fonctionnaires, autres éleveurs…) avec une variation des prix en fonctions des races et des périodes de l’année.
A la lumière de ces résultats et des contraintes révélées par cette étude, il importe que des actions d’amélioration soient envisagées pour permettre un bon développement de l’élevage ovin à Matam. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Momar Codé BA |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. Simplice Bosco AYSSIWEDE |
RAPPORTEUR : |
M. Simplice Bosco AYSSIWEDE |
MEMBRE : |
M. Rock Allister LAPO |
DATE DE SOUTENANCE : |
30/07/2019 |
PAYS : |
Bénin |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2094 |
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