Titre : |
Investigation épidémiologique et évaluation de la vaccination contre la dermatose Nodulaire Cutanée des bovins dans les départements de Dagana et de Linguère en 2017 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Madondone Diouf, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
30 p. |
Note générale : |
PAYS: Sénégal
DSOUT: 03/08/2020
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2020
|
Mots-clés : |
DERMATOSE NODULAIRE MALADIE DE LA PEAU PEAU BOVIN |
Résumé : |
La Dermatose Nodulaire Cutanée des Bovins est une maladie
transfrontalière et contagieuse des bovins. Elle se caractérise par
un état fébrile et l’apparition de nodules enracinés dans le derme
et les organes internes. Elle présentait peu d’intérêt pour la
communauté vétérinaire. Par conséquent, les connaissances
relatives aux caractéristiques de l’étiologie, à la manifestation
de la maladie et à l’efficacité des mesures de contrôle
entreprises comportent d’importantes lacunes. C’est ce qui
explique la succession assez rapide de nouveaux foyers (Grèce
2015, Serbie 2016) et de zones endémiques (Sénégal). Afin de
statuer sur la recrudescence des cas en 2017 au Sénégal, une
investigation épidémiologique a été menée dans les
départements de Dagana et Linguère. Elle s’est déroulée du 1er
octobre 2017 au 3 janvier 2018. Elle concernait les services
techniques de l’état, les vétérinaires privés, les auxiliaires, 100
éleveurs de bovins et 413 bovins. L’analyse des données a
permis d’avoir des éléments pertinents sur la recrudescence de
la maladie. Il ressort de cette étude que les premiers foyers de la
DNCB ont été signalés sur des sujets qui présentaient des
nodules dermiques caractéristiques dans la semaine du 19 au 25
juin 2017 à Médina Gandiaye et à Ross Béthio. La détection de
cas nouveaux se fait généralement lors des surveillances
passives pour la recherche des maladies dites prioritaires parmi
lesquelles figure la DNCB. Lors de l’épizootie, de fortes
variations de l’incidence ont été observées avec une période
d’exposition à la source allant de fin juin à mi-novembre. Le
principal mode de transmission incriminé était le contact direct
(58 %) et secondairement par le biais de certains facteurs (le
vent avec 21 %, les oiseaux pique-bœuf avec 7 %). Pour éviter
la survenue de nouveaux cas, 52 sur 100 des enquêtés
préconisent de mener annuellement une campagne de
vaccination de masse dans tout le territoire. Il en ressort que les
événements majeurs précédant l’épizootie sont la transhumance
(61 %), l’hivernage (17 %) et le manque de pâturage (11 %).
Les résultats obtenus montrent que l’odds ratio (OR) ajusté de
Mantel-Hanszel obtenu à l’issue de l’enquête cas-témoins est de
1,79 [1,007 ; 3,197] signifiant que les bovins vaccinés font près
de deux fois plus la DNCB que les non-vaccinés. Ce qui veut
dire que la vaccination, telle que pratiquée actuellement dans les
deux départements étudiés, ne constitue pas un facteur
protecteur contre la DNCB |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal) |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme ALAMBEDJI Rianatou Bada, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal) |
MEMBRE : |
M. AKAKPO Ayayi Justin, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal) /M. SAWADODO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal) |
CO-DIRECTEUR : |
M. DIOUF Nicolas Djighnoum, Maitre-Assistant à l’UGB de St-Louis (Sénégal) |
DATE DE SOUTENANCE : |
03/08/2020 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2883 |
Investigation épidémiologique et évaluation de la vaccination contre la dermatose Nodulaire Cutanée des bovins dans les départements de Dagana et de Linguère en 2017 [texte imprimé] / Madondone Diouf, Auteur . - Dakar : EISMV, 2020 . - 30 p. PAYS: Sénégal
DSOUT: 03/08/2020
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2020
|
Mots-clés : |
DERMATOSE NODULAIRE MALADIE DE LA PEAU PEAU BOVIN |
Résumé : |
La Dermatose Nodulaire Cutanée des Bovins est une maladie
transfrontalière et contagieuse des bovins. Elle se caractérise par
un état fébrile et l’apparition de nodules enracinés dans le derme
et les organes internes. Elle présentait peu d’intérêt pour la
communauté vétérinaire. Par conséquent, les connaissances
relatives aux caractéristiques de l’étiologie, à la manifestation
de la maladie et à l’efficacité des mesures de contrôle
entreprises comportent d’importantes lacunes. C’est ce qui
explique la succession assez rapide de nouveaux foyers (Grèce
2015, Serbie 2016) et de zones endémiques (Sénégal). Afin de
statuer sur la recrudescence des cas en 2017 au Sénégal, une
investigation épidémiologique a été menée dans les
départements de Dagana et Linguère. Elle s’est déroulée du 1er
octobre 2017 au 3 janvier 2018. Elle concernait les services
techniques de l’état, les vétérinaires privés, les auxiliaires, 100
éleveurs de bovins et 413 bovins. L’analyse des données a
permis d’avoir des éléments pertinents sur la recrudescence de
la maladie. Il ressort de cette étude que les premiers foyers de la
DNCB ont été signalés sur des sujets qui présentaient des
nodules dermiques caractéristiques dans la semaine du 19 au 25
juin 2017 à Médina Gandiaye et à Ross Béthio. La détection de
cas nouveaux se fait généralement lors des surveillances
passives pour la recherche des maladies dites prioritaires parmi
lesquelles figure la DNCB. Lors de l’épizootie, de fortes
variations de l’incidence ont été observées avec une période
d’exposition à la source allant de fin juin à mi-novembre. Le
principal mode de transmission incriminé était le contact direct
(58 %) et secondairement par le biais de certains facteurs (le
vent avec 21 %, les oiseaux pique-bœuf avec 7 %). Pour éviter
la survenue de nouveaux cas, 52 sur 100 des enquêtés
préconisent de mener annuellement une campagne de
vaccination de masse dans tout le territoire. Il en ressort que les
événements majeurs précédant l’épizootie sont la transhumance
(61 %), l’hivernage (17 %) et le manque de pâturage (11 %).
Les résultats obtenus montrent que l’odds ratio (OR) ajusté de
Mantel-Hanszel obtenu à l’issue de l’enquête cas-témoins est de
1,79 [1,007 ; 3,197] signifiant que les bovins vaccinés font près
de deux fois plus la DNCB que les non-vaccinés. Ce qui veut
dire que la vaccination, telle que pratiquée actuellement dans les
deux départements étudiés, ne constitue pas un facteur
protecteur contre la DNCB |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal) |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme ALAMBEDJI Rianatou Bada, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal) |
MEMBRE : |
M. AKAKPO Ayayi Justin, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal) /M. SAWADODO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar (Sénégal) |
CO-DIRECTEUR : |
M. DIOUF Nicolas Djighnoum, Maitre-Assistant à l’UGB de St-Louis (Sénégal) |
DATE DE SOUTENANCE : |
03/08/2020 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2883 |
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