Titre : |
Séroprévalence et facteurs de risque de la Peste Porcine Africaine dans les régions du Poro et du Tchologo (Côte d’Ivoire) en 2024. |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Amenan Tania Morelle KONAN, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2025 |
Importance : |
93p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2025
|
Mots-clés : |
PESTE PORCINE AFRICAINE SEROPREVALENCE PORO TCHOLOGO COTE D'IVOIRE |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Les régions du Poro et du Tchologo au nord de la Côte d’Ivoire ont connu leur première épizootie de PPA en 2017. Depuis lors, des mortalités imputées à cette pathologie sont signalées tous les ans, malgré l’adoption de différentes stratégies de lutte mises en oeuvre par l’État. La présente étude avait pour objectif de connaitre la séro-épidémiologie de la PPA en Côte d’Ivoire après le foyer de 2017. Pour cela, une enquête CAP a été entreprise auprès de 79 porciculteurs, suivie d’une enquête sérologique. 432 échantillons de sang de porc ont été récoltés et suite à des hémolyses, 368 de sérums issus de ces prélèvements sanguins ont été soumis à un test ELISA spécifique aux anticorps induits par le virus de la PPA. Les résultats ont révélé que la porciculture est principalement pratiquée par des hommes (76,92%) ayant un niveau d’éducation secondaire (46,15%) et une expérience de moins de 10 ans (61,54%). L’élevage porcin est souvent considéré comme une activité secondaire. L’enquête a révélé que la plupart (89,87%) des porciculteurs avaient déjà entendu parler de la PPA et connaissaient les signes de l’affection, son caractère fortement contagieux (92,40%) et mortel pour le porc (96,20%). Cependant, les pratiques d’hygiène et de biosécurité dans ces exploitations restent encore faibles. En effet, l’accès aux porcheries était limité (64,56%), mais seulement 21,51% des éleveurs utilisaient des tenues spéciales pour l’élevage. De même que 8,86% des porciculteurs disposaient de pédiluves sur leurs exploitations et 7,59% ont déclaré procéder correctement au nettoyage et à la désinfection des loges.
Au niveau de l’enquête sérologique, l’étude a relevé que la prévalence globale de la PPA était de 13,59%. Cependant, sur l’ensemble des facteurs de risque étudiés, seul l’âge, les régions et les départements avaient une influence sur la prévalence de l’affection (p < 0,05). Au niveau de la région du Poro où aucun moyen de lutte offensive n’a été mis en oeuvre, le risque de l’infection était 9,64 fois plus élevé que dans la région du Tchologo où des moyens défensifs reposant sur l’isolement et l’abattage des porcs avaient été mis en oeuvre.
Au terme de cette étude, il est observé que le virus de la PPA s’est grandement propagé dans la région du Poro, présentant 9,64 fois plus de risque d’infection que dans la région du Tchologo. Cette approche de lutte contre la PPA mise en place dans la région du Tchologo se révèle alors plus efficace que celle entreprise dans la région du Poro qui a été de laisser les foyers s’éteindre d’eux-mêmes. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. BASSOUM Oumar, Maître de Conférences Agrégé à la FMPO de l’UCAD |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. M’BARI Benjamin Kiffopan, Chargé de recherche à l’UPGC de Korhogo (Côte d’Ivoire)/M. OUSMANE HAMID Abdoul Madihou, Attaché Temporaire de Recherche au service de MIPI |
DATE DE SOUTENANCE : |
27/03/2025 |
PAYS : |
Côte d'Ivoire |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5135 |
Séroprévalence et facteurs de risque de la Peste Porcine Africaine dans les régions du Poro et du Tchologo (Côte d’Ivoire) en 2024. [texte imprimé] / Amenan Tania Morelle KONAN, Auteur . - Dakar : EISMV, 2025 . - 93p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2025
|
Mots-clés : |
PESTE PORCINE AFRICAINE SEROPREVALENCE PORO TCHOLOGO COTE D'IVOIRE |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Les régions du Poro et du Tchologo au nord de la Côte d’Ivoire ont connu leur première épizootie de PPA en 2017. Depuis lors, des mortalités imputées à cette pathologie sont signalées tous les ans, malgré l’adoption de différentes stratégies de lutte mises en oeuvre par l’État. La présente étude avait pour objectif de connaitre la séro-épidémiologie de la PPA en Côte d’Ivoire après le foyer de 2017. Pour cela, une enquête CAP a été entreprise auprès de 79 porciculteurs, suivie d’une enquête sérologique. 432 échantillons de sang de porc ont été récoltés et suite à des hémolyses, 368 de sérums issus de ces prélèvements sanguins ont été soumis à un test ELISA spécifique aux anticorps induits par le virus de la PPA. Les résultats ont révélé que la porciculture est principalement pratiquée par des hommes (76,92%) ayant un niveau d’éducation secondaire (46,15%) et une expérience de moins de 10 ans (61,54%). L’élevage porcin est souvent considéré comme une activité secondaire. L’enquête a révélé que la plupart (89,87%) des porciculteurs avaient déjà entendu parler de la PPA et connaissaient les signes de l’affection, son caractère fortement contagieux (92,40%) et mortel pour le porc (96,20%). Cependant, les pratiques d’hygiène et de biosécurité dans ces exploitations restent encore faibles. En effet, l’accès aux porcheries était limité (64,56%), mais seulement 21,51% des éleveurs utilisaient des tenues spéciales pour l’élevage. De même que 8,86% des porciculteurs disposaient de pédiluves sur leurs exploitations et 7,59% ont déclaré procéder correctement au nettoyage et à la désinfection des loges.
Au niveau de l’enquête sérologique, l’étude a relevé que la prévalence globale de la PPA était de 13,59%. Cependant, sur l’ensemble des facteurs de risque étudiés, seul l’âge, les régions et les départements avaient une influence sur la prévalence de l’affection (p < 0,05). Au niveau de la région du Poro où aucun moyen de lutte offensive n’a été mis en oeuvre, le risque de l’infection était 9,64 fois plus élevé que dans la région du Tchologo où des moyens défensifs reposant sur l’isolement et l’abattage des porcs avaient été mis en oeuvre.
Au terme de cette étude, il est observé que le virus de la PPA s’est grandement propagé dans la région du Poro, présentant 9,64 fois plus de risque d’infection que dans la région du Tchologo. Cette approche de lutte contre la PPA mise en place dans la région du Tchologo se révèle alors plus efficace que celle entreprise dans la région du Poro qui a été de laisser les foyers s’éteindre d’eux-mêmes. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. BASSOUM Oumar, Maître de Conférences Agrégé à la FMPO de l’UCAD |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. M’BARI Benjamin Kiffopan, Chargé de recherche à l’UPGC de Korhogo (Côte d’Ivoire)/M. OUSMANE HAMID Abdoul Madihou, Attaché Temporaire de Recherche au service de MIPI |
DATE DE SOUTENANCE : |
27/03/2025 |
PAYS : |
Côte d'Ivoire |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5135 |
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