Titre : |
Pratiques apicoles et prévalence de la Varroase dans la région Centrale au Togo. |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Damigou Jules LAMBONI, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2024 |
Importance : |
86p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024
|
Mots-clés : |
APICULTURE ABEILLE TOGO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Notre travail de recherche, réalisé du 3 octobre au 23 décembre 2022, avait pour objectif d’évaluer la prévalence et les facteurs de risques associés à la Varroase dans la région Centrale au Togo. Elle a concerné 284 ruches appartenant à 76 apiculteurs de la région. Trois (3) préfectures de cette région ont été visitées durant notre étude. Ces travaux étaient organisés en deux phases distinctes. La première phase consistait à mener des enquêtes sur le terrain en interrogeant les apiculteurs et en prélevant des échantillons sur les cadres de couvain. Par la suite, la deuxième étape impliquait des activités en laboratoire, visant à faire l’état des lieux des ruches visitées, à évaluer le niveau d’infestation de chaque ruche, à identifier l’espèce de Varroa circulante dans le rucher et enfin d’évaluer le niveau de prévalence de l’acarien Varroa sp. dans la zone d’étude. Après avoir analysé les questionnaires et effectué le traitement des informations recueillies, il en ressort que l'apiculture était principalement exercée par des hommes (95,42%) et la plupart des apiculteurs se situent dans la tranche d'âge de 30 à 40 ans (39,08%). Un taux de 71,10% des apiculteurs enquêtés avaient déjà reçu une formation en apiculture et la majorité (76,3%) gérait les ruchers à plusieurs. Le taux de reconnaissance des apiculteurs sur la Varroa était extrêmement bas (5,3%). Le niveau de prévalence globale de Varroa obtenu après analyse des données est de 55,63% dans la région Centrale du Togo tandis que le niveau d'infestation des ruches demeurait relativement modeste (allant de 0,33% à 5%). Notre étude a identifié deux espèces de Varroa, à savoir Varroa destructor et Varroa jacobsoni, avec des pourcentages respectifs de 87,97% et 12,03%. De plus, les pertes financières annuelles causées par cet acarien sur la production de miel ont été évaluées à un montant équivalent à 25 022 580 FCFA. Vu le niveau de prévalence obtenu, il est nécessaire de prendre ce problème au sérieux si l’on tient à préserver la vie de ses abeilles et l’environnement. De ce fait, un ensemble de recommandations et de suggestions a été formulé à l’endroit des personnes intervenant à tous les niveaux de la filière dans l’optique de concrétiser les atouts de ce domaine et d’améliorer la santé des colonies d’abeilles et la préservation de la biodiversité. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. NDIAYE Mor, Pr Titulaire à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. LAPO Rock Allister, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. NYAMADOR Seth Wolali, Pr Titulaire à l’Université de Lomé |
ENCADRANT : |
Dr N’DA Kacou Martial, Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche à l’EISMV de Dakar; Dr HELLOW Géraud, Dir-pays de Vétérinaires Sans Frontières - Suisse (VSF-Suisse) au Togo |
DATE DE SOUTENANCE : |
18/01/2024 |
PAYS : |
Togo |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5203 |
Pratiques apicoles et prévalence de la Varroase dans la région Centrale au Togo. [texte imprimé] / Damigou Jules LAMBONI, Auteur . - Dakar : EISMV, 2024 . - 86p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024
|
Mots-clés : |
APICULTURE ABEILLE TOGO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Notre travail de recherche, réalisé du 3 octobre au 23 décembre 2022, avait pour objectif d’évaluer la prévalence et les facteurs de risques associés à la Varroase dans la région Centrale au Togo. Elle a concerné 284 ruches appartenant à 76 apiculteurs de la région. Trois (3) préfectures de cette région ont été visitées durant notre étude. Ces travaux étaient organisés en deux phases distinctes. La première phase consistait à mener des enquêtes sur le terrain en interrogeant les apiculteurs et en prélevant des échantillons sur les cadres de couvain. Par la suite, la deuxième étape impliquait des activités en laboratoire, visant à faire l’état des lieux des ruches visitées, à évaluer le niveau d’infestation de chaque ruche, à identifier l’espèce de Varroa circulante dans le rucher et enfin d’évaluer le niveau de prévalence de l’acarien Varroa sp. dans la zone d’étude. Après avoir analysé les questionnaires et effectué le traitement des informations recueillies, il en ressort que l'apiculture était principalement exercée par des hommes (95,42%) et la plupart des apiculteurs se situent dans la tranche d'âge de 30 à 40 ans (39,08%). Un taux de 71,10% des apiculteurs enquêtés avaient déjà reçu une formation en apiculture et la majorité (76,3%) gérait les ruchers à plusieurs. Le taux de reconnaissance des apiculteurs sur la Varroa était extrêmement bas (5,3%). Le niveau de prévalence globale de Varroa obtenu après analyse des données est de 55,63% dans la région Centrale du Togo tandis que le niveau d'infestation des ruches demeurait relativement modeste (allant de 0,33% à 5%). Notre étude a identifié deux espèces de Varroa, à savoir Varroa destructor et Varroa jacobsoni, avec des pourcentages respectifs de 87,97% et 12,03%. De plus, les pertes financières annuelles causées par cet acarien sur la production de miel ont été évaluées à un montant équivalent à 25 022 580 FCFA. Vu le niveau de prévalence obtenu, il est nécessaire de prendre ce problème au sérieux si l’on tient à préserver la vie de ses abeilles et l’environnement. De ce fait, un ensemble de recommandations et de suggestions a été formulé à l’endroit des personnes intervenant à tous les niveaux de la filière dans l’optique de concrétiser les atouts de ce domaine et d’améliorer la santé des colonies d’abeilles et la préservation de la biodiversité. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. NDIAYE Mor, Pr Titulaire à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. LAPO Rock Allister, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. NYAMADOR Seth Wolali, Pr Titulaire à l’Université de Lomé |
ENCADRANT : |
Dr N’DA Kacou Martial, Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche à l’EISMV de Dakar; Dr HELLOW Géraud, Dir-pays de Vétérinaires Sans Frontières - Suisse (VSF-Suisse) au Togo |
DATE DE SOUTENANCE : |
18/01/2024 |
PAYS : |
Togo |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5203 |
|