Titre : |
Evaluation socio-economique de l’exploitation des chevaux dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) en 2024 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Kambè-Ammuel DAKUYO, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2024 |
Importance : |
91p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024
|
Mots-clés : |
CHEVAL BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La présente étude a été réalisée du 04 octobre 2023 au 08 janvier 2024 auprès d’un certain
nombre de propriétaires de chevaux dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.
Au total 48 propriétaires de chevaux ont été enquêtés parmi lesquels il y’avait 3 centres
équestres.
Il ressort que les exploitants enquêtés sont en majorité des hommes (97,91%), scolarisés
(79,16%), et appartenant à l’ethnie Mossi (52,08%). Environ 79% des exploitants ont acquis
leurs chevaux sur fond propre. Les chevaux sont utilisés dans les courses, le sport, pour le
prestige et pour le commerce.
L’étude a montré que 83,33% des chevaux sont élevés sous le mode traditionnel. L’élevage
sous le mode moderne est majoritairement rencontré dans les centres équestres. Les chevaux
sont nourris par du fourrage, les son (blé, maïs, et riz), des céréales (mil, sorgho). Des
aliments concentrés sont aussi donnés aux chevaux.
La rentabilité des activités d’exploitation du cheval dépend du type d’exploitation et de la
différence entre les charges et les recettes. Les courses ne sont pas économiquement rentables
pour les écuries modernes, car ils enregistrent une perte d’environ 25951846 FCFA/An. Mais
les écuries traditionnelles se font des bénéfices de 489 599 FCFA/An. De même les écuries
semi modernes font un bénéfice de 595468 FCFA/An.
L’exploitation des chevaux dans le sport également est rentable. Ces exploitations font un
bénéfice d’environ 21 693 370 FCFA/An pour les centres équestres et de 1 778 325 FCFA/An
pour les autres exploitations sportives. Enfin, la catégorie d’exploitants spécialisés dans
l’achat et la vente de chevaux font un bénéfice de 573 9894 FCFA/An.
Au regard de ces résultats des recommandations ont été formulées aux autorités étatiques, aux
détenteurs de chevaux et aux vétérinaires et para professionnels. |
PRESIDENT DE JURY : |
Mme NDIAYE Arame, Professeure Assimilée à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. GBATI Oubri Bassa Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. LAPO Rock Allister, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. OSSEBI Walter, Maître – Assistant à l’EISMV de Dakar |
ENCADRANT : |
M.OROU SEKO Malik, Assistant à l’EISMV de Dakar |
DATE DE SOUTENANCE : |
31/10/2024 |
PAYS : |
Burkina faso |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5148 |
Evaluation socio-economique de l’exploitation des chevaux dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) en 2024 [texte imprimé] / Kambè-Ammuel DAKUYO, Auteur . - Dakar : EISMV, 2024 . - 91p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024
|
Mots-clés : |
CHEVAL BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La présente étude a été réalisée du 04 octobre 2023 au 08 janvier 2024 auprès d’un certain
nombre de propriétaires de chevaux dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.
Au total 48 propriétaires de chevaux ont été enquêtés parmi lesquels il y’avait 3 centres
équestres.
Il ressort que les exploitants enquêtés sont en majorité des hommes (97,91%), scolarisés
(79,16%), et appartenant à l’ethnie Mossi (52,08%). Environ 79% des exploitants ont acquis
leurs chevaux sur fond propre. Les chevaux sont utilisés dans les courses, le sport, pour le
prestige et pour le commerce.
L’étude a montré que 83,33% des chevaux sont élevés sous le mode traditionnel. L’élevage
sous le mode moderne est majoritairement rencontré dans les centres équestres. Les chevaux
sont nourris par du fourrage, les son (blé, maïs, et riz), des céréales (mil, sorgho). Des
aliments concentrés sont aussi donnés aux chevaux.
La rentabilité des activités d’exploitation du cheval dépend du type d’exploitation et de la
différence entre les charges et les recettes. Les courses ne sont pas économiquement rentables
pour les écuries modernes, car ils enregistrent une perte d’environ 25951846 FCFA/An. Mais
les écuries traditionnelles se font des bénéfices de 489 599 FCFA/An. De même les écuries
semi modernes font un bénéfice de 595468 FCFA/An.
L’exploitation des chevaux dans le sport également est rentable. Ces exploitations font un
bénéfice d’environ 21 693 370 FCFA/An pour les centres équestres et de 1 778 325 FCFA/An
pour les autres exploitations sportives. Enfin, la catégorie d’exploitants spécialisés dans
l’achat et la vente de chevaux font un bénéfice de 573 9894 FCFA/An.
Au regard de ces résultats des recommandations ont été formulées aux autorités étatiques, aux
détenteurs de chevaux et aux vétérinaires et para professionnels. |
PRESIDENT DE JURY : |
Mme NDIAYE Arame, Professeure Assimilée à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. GBATI Oubri Bassa Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. LAPO Rock Allister, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. OSSEBI Walter, Maître – Assistant à l’EISMV de Dakar |
ENCADRANT : |
M.OROU SEKO Malik, Assistant à l’EISMV de Dakar |
DATE DE SOUTENANCE : |
31/10/2024 |
PAYS : |
Burkina faso |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5148 |
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