Titre : |
Evaluation de la disponibilité et de l'utilisation des sous-produits de soja en alimentation animale au Niger. |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Mahaman Yasser LAOUALI ABDOU, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2024 |
Importance : |
73p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024
|
Mots-clés : |
SOJA ALIMENTATION DES ANIMAUX ALIMENT POUR ANIMAUX NIGER |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
L’élevage constitue une composante essentielle de l’économie nigérienne, contribuant ainsi à hauteur de 14% à la constitution du PIB national et 40% du PIB agricole. Il est pratiqué par près de 87% de la population active soit comme activité principale ou secondaire après l’agriculture. Du point de vue de sa contribution à la balance commerciale, l’élevage occupe le premier rang des recettes totales d’exportation des produits agro-sylvo-pastoraux s’élevant ainsi à 22% et contribue également à plus de 15% au budget des ménages. Cependant l’un des facteurs limitants de cette activité demeure l’alimentation du bétail. A l’instar des pays sahéliens en général, l’alimentation est la principale contrainte de l’élevage au Niger constituant ainsi le poste de charge le plus élevé dans les exploitations d’élevage, avec 50 à 70% du coût de production. Presque entièrement importé depuis belle lurette, le soja est utilisé partout au Niger, dont la culture venait juste de prendre son essor. Néanmoins, les sous-produits de soja pouvant contribué à l’amélioration des performances animales ne sont pas bien valorisés. C’est dans cette optique que la présente étude a été conduite dans les régions de Maradi, Dosso et Niamey pendant la saison des pluies de juillet à Août 2023 avec comme principal objectif d’évaluer la disponibilité et l’utilisation des sous-produits de soja en alimentation animale.
Une enquêté a été ainsi réalisée auprès de 637 acteurs dont 253 éleveurs, 151 producteurs et 233 transformatrices.
Il a été révélé au terme de cette étude, diverses pratiques et utilisation des sous-produits de soja dans l’alimentation animale au niveau des enquêtés. Il a été noté une prédominance des haussas chez les producteurs et les utilisateurs de sous-produits de soja tandis que les transformatrices appartiennent pratiquement à l’ethnie haussa. Les activités principales de ces différents acteurs sont l’agriculture, l’élevage et le commerce. L’âge moyen des éleveurs et producteurs est de 40 et 47ans respectivement avec une moyenne générale de 43 ans. Il ressort également, que les animaux le plus souvent, sont élevés de façon mixte dans le même enclos avec une taille moyenne de 3 têtes bovines, 6 têtes ovines et 7 têtes caprines.
Les principales raisons de la pratique de production et de transformation de soja sont la génération de revenus, la passion et la pratique par contrainte ou par défaut. La main d’oeuvre utilisée est principalement familiale et est constituée des membres de la famille chez les transformatrices mais associée avec la salariale chez les producteurs.
Le type d’élevage pratiqué par les éleveurs enquêtés est assimilable au système d’élevage à caractère semi intensif et dont les principales sources d’approvisionnement sont les producteurs, les marchés locaux et les femmes de ménage. Les sources d’approvisionnement en SPS varient en fonction du type de sous-produits. Presque la moitié des éleveurs enquêtés pratiquent le stockage des sous-produits du soja mais compte tenue de la faible productivité et la période d’enquête correspondant à la saison hivernale, aucune quantité stockée n’a été trouvée chez les acteurs.
Par ailleurs, 86,8% des producteurs obtiennent les fanes et les cosses de soja après coupe des plants et battage tandis que la quasi-totalité des transformatrices ne produisent que du son à raison de deux fois par jour à savoir la matinée et le soir pour 61,8% des enquêtés. La majorité des transformatrices du soja produisent du fromage (87,6%) tandis que d’autres l’associent avec certains produits tels que le lait, le biscuit et le soumbala de soja dans des proportions relativement faibles.
Au terme de cette étude, des recommandations ont été adressées à l’endroit de différents acteurs dont les producteurs et utilisateurs de soja et SPS, l’Etat, les partenaires de développement (projets, programmes et ONGs), et les chercheurs et des perspectives de recherches ont été également dégagées. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. DIOUF Louis Augustin Diaga, Pr à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Pr Titulaire à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Pr Titulaire à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
Mme KADJA Mireille Catherine, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. HAMADOU Issa, Maitre de Recherche à l’INRAN, Niger |
DATE DE SOUTENANCE : |
02/08/2024 |
PAYS : |
Niger |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5201 |
Evaluation de la disponibilité et de l'utilisation des sous-produits de soja en alimentation animale au Niger. [texte imprimé] / Mahaman Yasser LAOUALI ABDOU, Auteur . - Dakar : EISMV, 2024 . - 73p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024
|
Mots-clés : |
SOJA ALIMENTATION DES ANIMAUX ALIMENT POUR ANIMAUX NIGER |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
L’élevage constitue une composante essentielle de l’économie nigérienne, contribuant ainsi à hauteur de 14% à la constitution du PIB national et 40% du PIB agricole. Il est pratiqué par près de 87% de la population active soit comme activité principale ou secondaire après l’agriculture. Du point de vue de sa contribution à la balance commerciale, l’élevage occupe le premier rang des recettes totales d’exportation des produits agro-sylvo-pastoraux s’élevant ainsi à 22% et contribue également à plus de 15% au budget des ménages. Cependant l’un des facteurs limitants de cette activité demeure l’alimentation du bétail. A l’instar des pays sahéliens en général, l’alimentation est la principale contrainte de l’élevage au Niger constituant ainsi le poste de charge le plus élevé dans les exploitations d’élevage, avec 50 à 70% du coût de production. Presque entièrement importé depuis belle lurette, le soja est utilisé partout au Niger, dont la culture venait juste de prendre son essor. Néanmoins, les sous-produits de soja pouvant contribué à l’amélioration des performances animales ne sont pas bien valorisés. C’est dans cette optique que la présente étude a été conduite dans les régions de Maradi, Dosso et Niamey pendant la saison des pluies de juillet à Août 2023 avec comme principal objectif d’évaluer la disponibilité et l’utilisation des sous-produits de soja en alimentation animale.
Une enquêté a été ainsi réalisée auprès de 637 acteurs dont 253 éleveurs, 151 producteurs et 233 transformatrices.
Il a été révélé au terme de cette étude, diverses pratiques et utilisation des sous-produits de soja dans l’alimentation animale au niveau des enquêtés. Il a été noté une prédominance des haussas chez les producteurs et les utilisateurs de sous-produits de soja tandis que les transformatrices appartiennent pratiquement à l’ethnie haussa. Les activités principales de ces différents acteurs sont l’agriculture, l’élevage et le commerce. L’âge moyen des éleveurs et producteurs est de 40 et 47ans respectivement avec une moyenne générale de 43 ans. Il ressort également, que les animaux le plus souvent, sont élevés de façon mixte dans le même enclos avec une taille moyenne de 3 têtes bovines, 6 têtes ovines et 7 têtes caprines.
Les principales raisons de la pratique de production et de transformation de soja sont la génération de revenus, la passion et la pratique par contrainte ou par défaut. La main d’oeuvre utilisée est principalement familiale et est constituée des membres de la famille chez les transformatrices mais associée avec la salariale chez les producteurs.
Le type d’élevage pratiqué par les éleveurs enquêtés est assimilable au système d’élevage à caractère semi intensif et dont les principales sources d’approvisionnement sont les producteurs, les marchés locaux et les femmes de ménage. Les sources d’approvisionnement en SPS varient en fonction du type de sous-produits. Presque la moitié des éleveurs enquêtés pratiquent le stockage des sous-produits du soja mais compte tenue de la faible productivité et la période d’enquête correspondant à la saison hivernale, aucune quantité stockée n’a été trouvée chez les acteurs.
Par ailleurs, 86,8% des producteurs obtiennent les fanes et les cosses de soja après coupe des plants et battage tandis que la quasi-totalité des transformatrices ne produisent que du son à raison de deux fois par jour à savoir la matinée et le soir pour 61,8% des enquêtés. La majorité des transformatrices du soja produisent du fromage (87,6%) tandis que d’autres l’associent avec certains produits tels que le lait, le biscuit et le soumbala de soja dans des proportions relativement faibles.
Au terme de cette étude, des recommandations ont été adressées à l’endroit de différents acteurs dont les producteurs et utilisateurs de soja et SPS, l’Etat, les partenaires de développement (projets, programmes et ONGs), et les chercheurs et des perspectives de recherches ont été également dégagées. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. DIOUF Louis Augustin Diaga, Pr à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Pr Titulaire à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Pr Titulaire à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
Mme KADJA Mireille Catherine, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. HAMADOU Issa, Maitre de Recherche à l’INRAN, Niger |
DATE DE SOUTENANCE : |
02/08/2024 |
PAYS : |
Niger |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5201 |
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