Titre : |
Brucellose bovine au Niger : enquête CAP (Connaissances, Attitudes et Pratiques) et prévalence dans les élevages laitiers à Hamdallaye et à Birni N’Gaoure |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Mahamadou Souleymane Abdourahamane, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
97 p. |
Note générale : |
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019
|
Mots-clés : |
BRUCELLOSE BOVIN NIGER |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La brucellose est une importante zoonose sur le plan mondial. Elle constitue encore de nos jours une source de préoccupation croissante dans les pays en voie de développement et particulièrement ceux dont l’alimentation et l’économie dépendent en partie de l’élevage. Cependant, les aspects épidémiologiques de cette maladie ne sont pas bien maîtrisés en Afrique. Pour pallier à cela le Royal Veterinary College en partenariat avec l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar a initié un projet sur la brucellose dans les zones laitières péri-urbaines
d’Afrique de l’ouest et du centre, dénommé Zoonosis and Emerging Livestock Systems (ZELS).
L’objectif général de cette étude est d’analyser les paramètres socio-épidémiologiques de la brucellose dans les élevages laitiers à Hamdallaye (Région de Tillaberi) et à Birnin N’Gaouré (Région de Dosso). Plus spécifiquement, il s’agit de réaliser une étude prenant en compte des données sociodémographiques, les caractéristiques zootechniques, sanitaires et économiques des élevages, évaluer les connaissances des éleveurs sur la brucellose, déterminer la prévalence de la Brucellose à Brucella sp dans les élevages laitiers de cette zone d’étude. L’étude a porté sur 107 élevages répartis dans les onze localités de Hamdallaye et Birni N’Gaouré. Au cours de cette étude, des questionnaires sur les Connaissances-Attitudes-Pratiques (CAP) ont été administrés à 85 éleveurs ; 226 échantillons de sang et 100 échantillons de lait de mélange ont été collectés. Une séroprévalence de 0 % au test Rose Bengale et à l’Elisa de Compétition a été observée ; à l’Elisa indirect, une prévalence de 0 % pour le lait de mélange a été également
observée. Il ressort de l’enquête que, seuls 3,53% des éleveurs enquêtés connaissent la brucellose. Ces éleveurs sont unanimes sur le fait que les bovins, les moutons et les chèvres sont sensibles à la brucellose. Cependant, ils ne sont pas aussi sûrs que cette maladie puisse être transmise des animaux à l’Homme. Au total 20% de l’élevages ont eu au moins un cas d’avortement. Également, les éleveurs ne portent ni masque ni des gants de protection lorsqu’ils assistent une vache au vêlage ou qu’ils se débarrassent du placenta des vaches (vêlages ou avortements) ; et ils introduisent les
nouveaux animaux acquis directement dans les élevages sans aucun protocole sanitaire. D’après les éleveurs enquêtés, la plupart (57,65%) des habitants de leurs villages ne font jamais bouillir le lait cru avant de le consommer. Alors que la consommation de lait frais, l’absence totale de mise en quarantaine, et la mauvaise gestion des avortons et/ou des organes placentaires constituent un danger pour leur santé à cause du caractère zoonotique de la brucellose. La production moyenne journalière de lait par vache au niveau des troupeaux étudiés s’élève à 2,09 litres et le litre de lait cru est vendu en moyenne à 314,70 francs CFA. La traite se fait manuellement deux fois par jour par vache pour certains (82,35%) et une à deux fois selon la vache pour d’autres (17,64%). Cependant, malgré cette nulle prévalence obtenue à Hamdallaye et à Birni N’Gaouré, des mesures de prévention doivent être prises. Nous avons formulé des recommandations à l’endroit des éleveurs et de la population, des chercheurs, de l’Etat, des autorités sanitaires et vétérinaires et des institutions non gouvernementales afin d’éradiquer la brucellose animale et d’atténuer le risque de
transmission chez les humains. |
PRESIDENT DE JURY : |
Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
Monsieur Oubri Bassa GBATI |
CO-DIRECTEUR : |
Monsieur Ayayi Justin AYIH-AKAKPO/Madame Andrée Prisca Ndjoug NDOUR/Monsieur Haladou GAGARA |
DATE DE SOUTENANCE : |
22/07/2019 |
PAYS : |
Niger |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2092 |
Brucellose bovine au Niger : enquête CAP (Connaissances, Attitudes et Pratiques) et prévalence dans les élevages laitiers à Hamdallaye et à Birni N’Gaoure [texte imprimé] / Mahamadou Souleymane Abdourahamane, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 97 p.
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019
|
Mots-clés : |
BRUCELLOSE BOVIN NIGER |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La brucellose est une importante zoonose sur le plan mondial. Elle constitue encore de nos jours une source de préoccupation croissante dans les pays en voie de développement et particulièrement ceux dont l’alimentation et l’économie dépendent en partie de l’élevage. Cependant, les aspects épidémiologiques de cette maladie ne sont pas bien maîtrisés en Afrique. Pour pallier à cela le Royal Veterinary College en partenariat avec l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar a initié un projet sur la brucellose dans les zones laitières péri-urbaines
d’Afrique de l’ouest et du centre, dénommé Zoonosis and Emerging Livestock Systems (ZELS).
L’objectif général de cette étude est d’analyser les paramètres socio-épidémiologiques de la brucellose dans les élevages laitiers à Hamdallaye (Région de Tillaberi) et à Birnin N’Gaouré (Région de Dosso). Plus spécifiquement, il s’agit de réaliser une étude prenant en compte des données sociodémographiques, les caractéristiques zootechniques, sanitaires et économiques des élevages, évaluer les connaissances des éleveurs sur la brucellose, déterminer la prévalence de la Brucellose à Brucella sp dans les élevages laitiers de cette zone d’étude. L’étude a porté sur 107 élevages répartis dans les onze localités de Hamdallaye et Birni N’Gaouré. Au cours de cette étude, des questionnaires sur les Connaissances-Attitudes-Pratiques (CAP) ont été administrés à 85 éleveurs ; 226 échantillons de sang et 100 échantillons de lait de mélange ont été collectés. Une séroprévalence de 0 % au test Rose Bengale et à l’Elisa de Compétition a été observée ; à l’Elisa indirect, une prévalence de 0 % pour le lait de mélange a été également
observée. Il ressort de l’enquête que, seuls 3,53% des éleveurs enquêtés connaissent la brucellose. Ces éleveurs sont unanimes sur le fait que les bovins, les moutons et les chèvres sont sensibles à la brucellose. Cependant, ils ne sont pas aussi sûrs que cette maladie puisse être transmise des animaux à l’Homme. Au total 20% de l’élevages ont eu au moins un cas d’avortement. Également, les éleveurs ne portent ni masque ni des gants de protection lorsqu’ils assistent une vache au vêlage ou qu’ils se débarrassent du placenta des vaches (vêlages ou avortements) ; et ils introduisent les
nouveaux animaux acquis directement dans les élevages sans aucun protocole sanitaire. D’après les éleveurs enquêtés, la plupart (57,65%) des habitants de leurs villages ne font jamais bouillir le lait cru avant de le consommer. Alors que la consommation de lait frais, l’absence totale de mise en quarantaine, et la mauvaise gestion des avortons et/ou des organes placentaires constituent un danger pour leur santé à cause du caractère zoonotique de la brucellose. La production moyenne journalière de lait par vache au niveau des troupeaux étudiés s’élève à 2,09 litres et le litre de lait cru est vendu en moyenne à 314,70 francs CFA. La traite se fait manuellement deux fois par jour par vache pour certains (82,35%) et une à deux fois selon la vache pour d’autres (17,64%). Cependant, malgré cette nulle prévalence obtenue à Hamdallaye et à Birni N’Gaouré, des mesures de prévention doivent être prises. Nous avons formulé des recommandations à l’endroit des éleveurs et de la population, des chercheurs, de l’Etat, des autorités sanitaires et vétérinaires et des institutions non gouvernementales afin d’éradiquer la brucellose animale et d’atténuer le risque de
transmission chez les humains. |
PRESIDENT DE JURY : |
Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
Monsieur Oubri Bassa GBATI |
CO-DIRECTEUR : |
Monsieur Ayayi Justin AYIH-AKAKPO/Madame Andrée Prisca Ndjoug NDOUR/Monsieur Haladou GAGARA |
DATE DE SOUTENANCE : |
22/07/2019 |
PAYS : |
Niger |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2092 |
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