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Analyse technico-économique et financière de deux exploitations avicoles de poulets de chair dans la zone périurbaine de Dakar (Sénégal) / Gbègnon Sagbo Judes Curiasse LOKO (2019)
Titre : Analyse technico-économique et financière de deux exploitations avicoles de poulets de chair dans la zone périurbaine de Dakar (Sénégal) Type de document : texte imprimé Auteurs : Gbègnon Sagbo Judes Curiasse LOKO, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2019 Importance : 75p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019 Mots-clés : POULET DE CHAIR EXPLOITATION AVICOLE ANALYSE FINANCIERE TECHNICO-ECONOMIQUE ZONE PERI URBAINE DAKAR Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Cette étude a pour objectif principal d'analyser les aspects technico-économiques et financiers de deux exploitations avicoles modernes de poulets de chair afin de comparer les avantages des deux systèmes d’élevage. Plus spécifiquement, il s'agit de : mesurer les performances zootechniques des deux exploitations, analyser leurs performances commerciales, et évaluer leurs performances économiques et financières.
Au terme de notre étude, il apparaît que les exploitations semi-intensive et intensive obtiennent des résultats zootechniques similaires. En effet, les principaux indicateurs zootechniques, tels que le taux de mortalité et l'indice de consommation, sont presque les mêmes. Le taux de mortalité moyen est de 9,37% pour les deux exploitations. Cependant, le taux de mortalité observé sur l’exploitation intensive est légèrement plus faible que la moyenne (7,92 ± 4,23 %), tandis que celui de l’exploitation semi-intensive est plus élevé que la moyenne et que celui de l’exploitation intensive (10,74 ± 7,52 %). Malgré ces observations, les taux de mortalité ne diffèrent pas significativement entre les deux exploitations (p = 0,213). Une similarité de l’indice de consommation a également été observée : pour l’exploitation intensive (ferme 1), l’indice de consommation est en moyenne de 2,23, et pour l’exploitation semi-intensive (ferme 2), il est de 2,6.
Sur le plan économique et financier, les ratios de marge brute et de valeur ajoutée des deux exploitations sont presque semblables. Le ratio de marge brute est de 10,68% pour l’exploitation intensive et de 7,07% pour l’exploitation semi-intensive. Le ratio de la valeur ajoutée (marge sur coût variable) est de 9,32% pour l’exploitation intensive et de 6,77% pour l’exploitation semi-intensive. Aucune différence significative n’a été observée entre les deux exploitations en ce qui concerne les ratios de marge brute et de valeur ajoutée. Les ratios de l’excédent brut d’exploitation (EBE) et du résultat d’exploitation montrent également une similarité : le ratio d’EBE est de 6,11% pour l’exploitation intensive et de 3,92% pour l’exploitation semi-intensive, tandis que celui du résultat d’exploitation est de 1,77% pour l’exploitation intensive et de 1,49% pour l’exploitation semi-intensive. Aucune différence significative n’a été révélée entre les deux exploitations pour ces ratios.
En somme, notre étude révèle que les exploitations intensive et semi-intensive ont un niveau de rentabilité technique et économique presque semblable lorsqu'elles sont ramenées au même niveau de production, compte tenu des performances techniques, économiques et financières observées.PRESIDENT DE JURY : M. FALL Mamadou, Pr la Faculté de Médecine Odontologie et Pharmacie à l’UCAD de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. OSSEBI Walter, Maître Assistant à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. LAPO Rock Allister, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. OROU SEKO Malik, Dr Vétérinaire DATE DE SOUTENANCE : 29/07/2019 PAYS : Bénin Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5218 Analyse technico-économique et financière de deux exploitations avicoles de poulets de chair dans la zone périurbaine de Dakar (Sénégal) [texte imprimé] / Gbègnon Sagbo Judes Curiasse LOKO, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 75p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019 Mots-clés : POULET DE CHAIR EXPLOITATION AVICOLE ANALYSE FINANCIERE TECHNICO-ECONOMIQUE ZONE PERI URBAINE DAKAR Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Cette étude a pour objectif principal d'analyser les aspects technico-économiques et financiers de deux exploitations avicoles modernes de poulets de chair afin de comparer les avantages des deux systèmes d’élevage. Plus spécifiquement, il s'agit de : mesurer les performances zootechniques des deux exploitations, analyser leurs performances commerciales, et évaluer leurs performances économiques et financières.
Au terme de notre étude, il apparaît que les exploitations semi-intensive et intensive obtiennent des résultats zootechniques similaires. En effet, les principaux indicateurs zootechniques, tels que le taux de mortalité et l'indice de consommation, sont presque les mêmes. Le taux de mortalité moyen est de 9,37% pour les deux exploitations. Cependant, le taux de mortalité observé sur l’exploitation intensive est légèrement plus faible que la moyenne (7,92 ± 4,23 %), tandis que celui de l’exploitation semi-intensive est plus élevé que la moyenne et que celui de l’exploitation intensive (10,74 ± 7,52 %). Malgré ces observations, les taux de mortalité ne diffèrent pas significativement entre les deux exploitations (p = 0,213). Une similarité de l’indice de consommation a également été observée : pour l’exploitation intensive (ferme 1), l’indice de consommation est en moyenne de 2,23, et pour l’exploitation semi-intensive (ferme 2), il est de 2,6.
Sur le plan économique et financier, les ratios de marge brute et de valeur ajoutée des deux exploitations sont presque semblables. Le ratio de marge brute est de 10,68% pour l’exploitation intensive et de 7,07% pour l’exploitation semi-intensive. Le ratio de la valeur ajoutée (marge sur coût variable) est de 9,32% pour l’exploitation intensive et de 6,77% pour l’exploitation semi-intensive. Aucune différence significative n’a été observée entre les deux exploitations en ce qui concerne les ratios de marge brute et de valeur ajoutée. Les ratios de l’excédent brut d’exploitation (EBE) et du résultat d’exploitation montrent également une similarité : le ratio d’EBE est de 6,11% pour l’exploitation intensive et de 3,92% pour l’exploitation semi-intensive, tandis que celui du résultat d’exploitation est de 1,77% pour l’exploitation intensive et de 1,49% pour l’exploitation semi-intensive. Aucune différence significative n’a été révélée entre les deux exploitations pour ces ratios.
En somme, notre étude révèle que les exploitations intensive et semi-intensive ont un niveau de rentabilité technique et économique presque semblable lorsqu'elles sont ramenées au même niveau de production, compte tenu des performances techniques, économiques et financières observées.PRESIDENT DE JURY : M. FALL Mamadou, Pr la Faculté de Médecine Odontologie et Pharmacie à l’UCAD de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. OSSEBI Walter, Maître Assistant à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. LAPO Rock Allister, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. OROU SEKO Malik, Dr Vétérinaire DATE DE SOUTENANCE : 29/07/2019 PAYS : Bénin Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5218 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Analyse du dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou (Burkina Faso) / Sougrenoma Désiré Nana (2019)
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Titre : Analyse du dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou (Burkina Faso) Type de document : texte imprimé Auteurs : Sougrenoma Désiré Nana, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2019 Importance : 91 p. Note générale :
Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019 Mots-clés : RAGE SANTE PUBLIQUE BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La rage est une zoonose grave et crainte dans le monde. Elle représente une menace potentielle pour plus de 3,3 milliards de personnes vivant dans les zones enzootiques, principalement en Asie et en Afrique. C’est une encéphalomyélite mortelle affectant tous les mammifères dont l’homme. Malgré l’application de programmes de
lutte, on assiste à une persistance de la maladie au Burkina Faso. Cette étude vise à faire une Analyse du
dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou, au Burkina Faso. Les données ont été
colligées principalement auprès des acteurs des trois principaux secteurs impliqués dans la lutte contre la rage à
savoir : le secteur de la santé animale, humaine et de l’environnement. Les données collectées ont été saisies et
analysées à l’aide des Logiciel Excel 2010 et SphinxV5, le Logiciel R 3.1.2 a été utilisé pour les analyses
statistiques. Les résultats ont montré que Les trois principaux secteurs sont impliqués dans la lutte contre la rage
au Burkina Faso à travers diverses actions menées. Ces actions menées variaient d’un secteur à un autre. Les principales étaient d’une part la sensibilisation pour le secteur de la santé animale (76,90%) et humaine (44%) et
l’assainissement (54%) pour l’environnement. D’autre part il s’agissait de la vaccination au niveau de la santé
animale (69,20%) et santé humaine (51%). En ce qui concernait la caractérisation des acteurs au niveau des différents secteurs le fait marquant est la non réception quasi-totale des acteurs de l’environnement d’une formation sur la rage durant leur formation et de prophylaxie pré-exposition, malgré le risque non négligeable lié à la gestion de la faune sauvage. Le financement des différentes actions menées dans la lutte contre la rage était principalement assuré par l’Etat (soit 84,6% pour la santé animale, 100% pour la santé humaine et 95% pour l’environnement). La contribution du secteur privée a été signalée au niveau du secteur de l’environnement notamment dans les actions d’assainissement. En termes de Prophylaxie Post Exposition il faut souligner son inacceptable géographique et financière dans la totalité et le manque de consommables à cette fin. En effet la Prophylaxie Post Exposition a été complète selon seulement 10% des acteurs de la santé humaine. Les principales raisons étaient : Absence de vaccin et sérum (43%), Recherche de consommables à la charge du patient (28,6%) et Manque de moyens financiers (18%) En termes de collaboration multisectorielle entre les différents secteurs dans la lutte contre la rage, elle existe selon 84% des acteurs de la santé animale, 51% des acteurs de la santé humaine et 5% des acteurs de l’environnement. De ces différents constats découle une inefficacité du dispositif sanitaire de lutte contre la rage au Burkina Faso. Par conséquent la maladie persiste et le risque de transmission et par suite de répercutions sur la santé humaine reste important. Le bon équipement les structures de santé, l’approvisionnement en consommables pour une bonne Prophylaxie Post Exposition , La
vaccination de masse des carnivores et la sensibilisation de l’opinion publique burkinabè, la gestion efficace les
chiens errants à travers l’assainissement de l’environnement pourraient permettre un contrôle de la rage si les recommandations formulées sont prises en compte. L’ensemble des recommandations vont à l’endroit des autorités, des différents acteurs de la santé humaine et animale et de l’environnement afin que la lutte contre la rage contribue à l’amélioration des conditions sanitaires des populationsPRESIDENT DE JURY : Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI RAPPORTEUR : Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI MEMBRE : Monsieur Ayayi Justin AYIH-AKAKPO CO-DIRECTEUR : Monsieur Joseph SAVADOGO/Monsieur Madi SAVADOGO DATE DE SOUTENANCE : 22/06/2019 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2079 Analyse du dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou (Burkina Faso) [texte imprimé] / Sougrenoma Désiré Nana, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 91 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019 Mots-clés : RAGE SANTE PUBLIQUE BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La rage est une zoonose grave et crainte dans le monde. Elle représente une menace potentielle pour plus de 3,3 milliards de personnes vivant dans les zones enzootiques, principalement en Asie et en Afrique. C’est une encéphalomyélite mortelle affectant tous les mammifères dont l’homme. Malgré l’application de programmes de
lutte, on assiste à une persistance de la maladie au Burkina Faso. Cette étude vise à faire une Analyse du
dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou, au Burkina Faso. Les données ont été
colligées principalement auprès des acteurs des trois principaux secteurs impliqués dans la lutte contre la rage à
savoir : le secteur de la santé animale, humaine et de l’environnement. Les données collectées ont été saisies et
analysées à l’aide des Logiciel Excel 2010 et SphinxV5, le Logiciel R 3.1.2 a été utilisé pour les analyses
statistiques. Les résultats ont montré que Les trois principaux secteurs sont impliqués dans la lutte contre la rage
au Burkina Faso à travers diverses actions menées. Ces actions menées variaient d’un secteur à un autre. Les principales étaient d’une part la sensibilisation pour le secteur de la santé animale (76,90%) et humaine (44%) et
l’assainissement (54%) pour l’environnement. D’autre part il s’agissait de la vaccination au niveau de la santé
animale (69,20%) et santé humaine (51%). En ce qui concernait la caractérisation des acteurs au niveau des différents secteurs le fait marquant est la non réception quasi-totale des acteurs de l’environnement d’une formation sur la rage durant leur formation et de prophylaxie pré-exposition, malgré le risque non négligeable lié à la gestion de la faune sauvage. Le financement des différentes actions menées dans la lutte contre la rage était principalement assuré par l’Etat (soit 84,6% pour la santé animale, 100% pour la santé humaine et 95% pour l’environnement). La contribution du secteur privée a été signalée au niveau du secteur de l’environnement notamment dans les actions d’assainissement. En termes de Prophylaxie Post Exposition il faut souligner son inacceptable géographique et financière dans la totalité et le manque de consommables à cette fin. En effet la Prophylaxie Post Exposition a été complète selon seulement 10% des acteurs de la santé humaine. Les principales raisons étaient : Absence de vaccin et sérum (43%), Recherche de consommables à la charge du patient (28,6%) et Manque de moyens financiers (18%) En termes de collaboration multisectorielle entre les différents secteurs dans la lutte contre la rage, elle existe selon 84% des acteurs de la santé animale, 51% des acteurs de la santé humaine et 5% des acteurs de l’environnement. De ces différents constats découle une inefficacité du dispositif sanitaire de lutte contre la rage au Burkina Faso. Par conséquent la maladie persiste et le risque de transmission et par suite de répercutions sur la santé humaine reste important. Le bon équipement les structures de santé, l’approvisionnement en consommables pour une bonne Prophylaxie Post Exposition , La
vaccination de masse des carnivores et la sensibilisation de l’opinion publique burkinabè, la gestion efficace les
chiens errants à travers l’assainissement de l’environnement pourraient permettre un contrôle de la rage si les recommandations formulées sont prises en compte. L’ensemble des recommandations vont à l’endroit des autorités, des différents acteurs de la santé humaine et animale et de l’environnement afin que la lutte contre la rage contribue à l’amélioration des conditions sanitaires des populationsPRESIDENT DE JURY : Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI RAPPORTEUR : Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI MEMBRE : Monsieur Ayayi Justin AYIH-AKAKPO CO-DIRECTEUR : Monsieur Joseph SAVADOGO/Monsieur Madi SAVADOGO DATE DE SOUTENANCE : 22/06/2019 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2079 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T1453 TD19-6 Thèse Bibliothèque (SID) Thèses Vétérinaires Disponible Documents numériques
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TD19-6Adobe Acrobat PDFAnalyse technico-économique d’une ferme laitière dans la zone péri-urbaine de Dakar / Ibrahim Bogre (2019)
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Titre : Analyse technico-économique d’une ferme laitière dans la zone péri-urbaine de Dakar : cas de la ferme Baye N’diaye Type de document : texte imprimé Auteurs : Ibrahim Bogre, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2019 Importance : 74 p. Note générale :
Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019 Mots-clés : FERME LAITIERE VACHE LAITIERE SENEGAL Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La présente étude a pour objectif général d’analyser aux plans technique et économique les paramètres d’une ferme laitière dans la zone périurbaine de Dakar : cas de la ferme Baye. L’approche méthodologique choisie pour atteindre ces objectifs est essentiellement basée sur la collecte des données techniques et financières au moyen des registres de suivi de l’exploitation et des entrevues sur une période de six mois. La ferme Baye N’diaye située dans la zone péri-urbaine de Dakar nous a servi de cadre d’étude. Les résultats de l’analyse des paramètres techniques tels que la reproduction, la santé, l’alimentation, la production laitière quotidienne ont montré que la ferme n’a pas une bonne maitrise de la plupart de ces paramètres conformément aux normes recommandées. Cela, d’autant plus que les paramètres économiques entre autres le chiffre d’affaires, les charges d’exploitation et le compte d’exploitation, qui ont fait l’objet d’analyse ont prouvé aussi que la ferme fonctionne à perte en ce sens que le résultat net a été négatif tout au long de la période de l’étude. En effet, la ferme a connu une perte moyenne de 815 271 FCFA par mois au cours de l’étude. L’analyse des indicateurs du compte d’exploitation a révélé un dysfonctionnement d’ordre gestionnaire lié à la non maîtrise des coûts et les flux. Ainsi, il ressort de l’analyse de la sensibilité faite sur le compte de résultat de la ferme qu’une hausse et baisse simultanée du chiffre d’affaires et des charges d’exploitation à hauteur de 20% se traduiraient par une nette amélioration de la situation économique de l’exploitation. Le résultat brut pourrait ainsi passer de 333 890 à 909 149 FCFA, soit uneévolution de 172%.
Toute chose qui témoigne la nécessité de la mise en application des recommandations d’ordre technique et
économique pour garantir la prospérité de l’exploitation. A cet effet la révision de la politique commerciale, la réduction des charges d’exploitation et l’adoption d’une bonne conduite alimentaire s’avèrent indispensables pour corriger les tensions que connait la trésorerie et accroitre la productivité de l’exploitation. L‘une des difficultés rencontrée au cours de cette étude est l’inexistence des données techniques et comptables préétablies. Pour ainsi dire que la plupart des données ont été reconstituées afin de pouvoir réaliser l’étude. Il pourrait ainsi résulter des biais dans l’estimation de certaines données. Aussi les pistes de sortie qui ont été proposées ici sont de grés avec les réalités quotidiennes de la dite exploitation. Du coup, il sera difficile de prétendre à une généralisation de ces
résultats aux autres fermes. Il serait donc intéressant de réaliser d’autres études similaires élargies à plusieurs exploitations, ce qui permettrait de mettre à la disposition des acteurs des informations utiles et plus fiables.PRESIDENT DE JURY : Monsieur Mamadou FALL DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Monsieur Germain J. SAWADOGO RAPPORTEUR : Monsieur Germain J. SAWADOGO MEMBRE : Madame Mireille Cathérine KADJA WONOU CO-DIRECTEUR : Monsieur Walter OSSEBI/Monsieur Miguiri KALANDI DATE DE SOUTENANCE : 15/07/2019 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2084 Analyse technico-économique d’une ferme laitière dans la zone péri-urbaine de Dakar : cas de la ferme Baye N’diaye [texte imprimé] / Ibrahim Bogre, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 74 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019 Mots-clés : FERME LAITIERE VACHE LAITIERE SENEGAL Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La présente étude a pour objectif général d’analyser aux plans technique et économique les paramètres d’une ferme laitière dans la zone périurbaine de Dakar : cas de la ferme Baye. L’approche méthodologique choisie pour atteindre ces objectifs est essentiellement basée sur la collecte des données techniques et financières au moyen des registres de suivi de l’exploitation et des entrevues sur une période de six mois. La ferme Baye N’diaye située dans la zone péri-urbaine de Dakar nous a servi de cadre d’étude. Les résultats de l’analyse des paramètres techniques tels que la reproduction, la santé, l’alimentation, la production laitière quotidienne ont montré que la ferme n’a pas une bonne maitrise de la plupart de ces paramètres conformément aux normes recommandées. Cela, d’autant plus que les paramètres économiques entre autres le chiffre d’affaires, les charges d’exploitation et le compte d’exploitation, qui ont fait l’objet d’analyse ont prouvé aussi que la ferme fonctionne à perte en ce sens que le résultat net a été négatif tout au long de la période de l’étude. En effet, la ferme a connu une perte moyenne de 815 271 FCFA par mois au cours de l’étude. L’analyse des indicateurs du compte d’exploitation a révélé un dysfonctionnement d’ordre gestionnaire lié à la non maîtrise des coûts et les flux. Ainsi, il ressort de l’analyse de la sensibilité faite sur le compte de résultat de la ferme qu’une hausse et baisse simultanée du chiffre d’affaires et des charges d’exploitation à hauteur de 20% se traduiraient par une nette amélioration de la situation économique de l’exploitation. Le résultat brut pourrait ainsi passer de 333 890 à 909 149 FCFA, soit uneévolution de 172%.
Toute chose qui témoigne la nécessité de la mise en application des recommandations d’ordre technique et
économique pour garantir la prospérité de l’exploitation. A cet effet la révision de la politique commerciale, la réduction des charges d’exploitation et l’adoption d’une bonne conduite alimentaire s’avèrent indispensables pour corriger les tensions que connait la trésorerie et accroitre la productivité de l’exploitation. L‘une des difficultés rencontrée au cours de cette étude est l’inexistence des données techniques et comptables préétablies. Pour ainsi dire que la plupart des données ont été reconstituées afin de pouvoir réaliser l’étude. Il pourrait ainsi résulter des biais dans l’estimation de certaines données. Aussi les pistes de sortie qui ont été proposées ici sont de grés avec les réalités quotidiennes de la dite exploitation. Du coup, il sera difficile de prétendre à une généralisation de ces
résultats aux autres fermes. Il serait donc intéressant de réaliser d’autres études similaires élargies à plusieurs exploitations, ce qui permettrait de mettre à la disposition des acteurs des informations utiles et plus fiables.PRESIDENT DE JURY : Monsieur Mamadou FALL DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Monsieur Germain J. SAWADOGO RAPPORTEUR : Monsieur Germain J. SAWADOGO MEMBRE : Madame Mireille Cathérine KADJA WONOU CO-DIRECTEUR : Monsieur Walter OSSEBI/Monsieur Miguiri KALANDI DATE DE SOUTENANCE : 15/07/2019 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2084 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T1458 TD19-11 Thèse Bibliothèque (SID) Thèses Vétérinaires Disponible Documents numériques
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TD19-11Adobe Acrobat PDFAnalyse technico-économique et financière de deux exploitations avicoles de poulets de chair dans la zone périurbaine de Dakar (Sénégal) / Gbègnon Sagbo Judes Curiasse Loko (2019)
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Titre : Analyse technico-économique et financière de deux exploitations avicoles de poulets de chair dans la zone périurbaine de Dakar (Sénégal) Type de document : texte imprimé Auteurs : Gbègnon Sagbo Judes Curiasse Loko, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2019 Importance : 130 p. Note générale :
Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019 Mots-clés : POULET DE CHAIR EXPLOITATION AVICOLE ANALYSE FINANCIERE TECHNICO-ECONOMIQUE ZONE PERI URBAINE DAKAR SÉNÉGAL Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Cette étude a pour objectif principal d'analyser les aspects technico-économiques et financiers de deux exploitations avicoles modernes de poulets de chair afin de comparer les avantages des deux systèmes d’élevage. Plus spécifiquement, il s'agit de : mesurer les performances zootechniques des deux exploitations, analyser leurs performances commerciales, et évaluer leurs performances économiques et financières.
Au terme de notre étude, il apparaît que les exploitations semi-intensive et intensive obtiennent des résultats zootechniques similaires. En effet, les principaux indicateurs zootechniques, tels que le taux de mortalité et l'indice de consommation, sont presque les mêmes. Le taux de mortalité moyen est de 9,37% pour les deux exploitations. Cependant, le taux de mortalité observé sur l’exploitation intensive est légèrement plus faible que la moyenne (7,92 ± 4,23 %), tandis que celui de l’exploitation semi-intensive est plus élevé que la moyenne et que celui de l’exploitation intensive (10,74 ± 7,52 %). Malgré ces observations, les taux de mortalité ne diffèrent pas significativement entre les deux exploitations (p = 0,213). Une similarité de l’indice de consommation a également été observée : pour l’exploitation intensive (ferme 1), l’indice de consommation est en moyenne de 2,23, et pour l’exploitation semi-intensive (ferme 2), il est de 2,6.
Sur le plan économique et financier, les ratios de marge brute et de valeur ajoutée des deux exploitations sont presque semblables. Le ratio de marge brute est de 10,68% pour l’exploitation intensive et de 7,07% pour l’exploitation semi-intensive. Le ratio de la valeur ajoutée (marge sur coût variable) est de 9,32% pour l’exploitation intensive et de 6,77% pour l’exploitation semi-intensive. Aucune différence significative n’a été observée entre les deux exploitations en ce qui concerne les ratios de marge brute et de valeur ajoutée. Les ratios de l’excédent brut d’exploitation (EBE) et du résultat d’exploitation montrent également une similarité : le ratio d’EBE est de 6,11% pour l’exploitation intensive et de 3,92% pour l’exploitation semi-intensive, tandis que celui du résultat d’exploitation est de 1,77% pour l’exploitation intensive et de 1,49% pour l’exploitation semi-intensive. Aucune différence significative n’a été révélée entre les deux exploitations pour ces ratios.
En somme, notre étude révèle que les exploitations intensive et semi-intensive ont un niveau de rentabilité technique et économique presque semblable lorsqu'elles sont ramenées au même niveau de production, compte tenu des performances techniques, économiques et financières observées.PRESIDENT DE JURY : M. FALL Mamadou, Pr la Faculté de Médecine Odontologie et Pharmacie à l’UCAD de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. OSSEBI Walter, Maître Assistant à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. LAPO Rock Allister, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar Professeur à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. OROU SEKO Malik, Docteur Vétérinaire DATE DE SOUTENANCE : 29/07/2019 PAYS : Bénin Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2096 Analyse technico-économique et financière de deux exploitations avicoles de poulets de chair dans la zone périurbaine de Dakar (Sénégal) [texte imprimé] / Gbègnon Sagbo Judes Curiasse Loko, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 130 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019 Mots-clés : POULET DE CHAIR EXPLOITATION AVICOLE ANALYSE FINANCIERE TECHNICO-ECONOMIQUE ZONE PERI URBAINE DAKAR SÉNÉGAL Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Cette étude a pour objectif principal d'analyser les aspects technico-économiques et financiers de deux exploitations avicoles modernes de poulets de chair afin de comparer les avantages des deux systèmes d’élevage. Plus spécifiquement, il s'agit de : mesurer les performances zootechniques des deux exploitations, analyser leurs performances commerciales, et évaluer leurs performances économiques et financières.
Au terme de notre étude, il apparaît que les exploitations semi-intensive et intensive obtiennent des résultats zootechniques similaires. En effet, les principaux indicateurs zootechniques, tels que le taux de mortalité et l'indice de consommation, sont presque les mêmes. Le taux de mortalité moyen est de 9,37% pour les deux exploitations. Cependant, le taux de mortalité observé sur l’exploitation intensive est légèrement plus faible que la moyenne (7,92 ± 4,23 %), tandis que celui de l’exploitation semi-intensive est plus élevé que la moyenne et que celui de l’exploitation intensive (10,74 ± 7,52 %). Malgré ces observations, les taux de mortalité ne diffèrent pas significativement entre les deux exploitations (p = 0,213). Une similarité de l’indice de consommation a également été observée : pour l’exploitation intensive (ferme 1), l’indice de consommation est en moyenne de 2,23, et pour l’exploitation semi-intensive (ferme 2), il est de 2,6.
Sur le plan économique et financier, les ratios de marge brute et de valeur ajoutée des deux exploitations sont presque semblables. Le ratio de marge brute est de 10,68% pour l’exploitation intensive et de 7,07% pour l’exploitation semi-intensive. Le ratio de la valeur ajoutée (marge sur coût variable) est de 9,32% pour l’exploitation intensive et de 6,77% pour l’exploitation semi-intensive. Aucune différence significative n’a été observée entre les deux exploitations en ce qui concerne les ratios de marge brute et de valeur ajoutée. Les ratios de l’excédent brut d’exploitation (EBE) et du résultat d’exploitation montrent également une similarité : le ratio d’EBE est de 6,11% pour l’exploitation intensive et de 3,92% pour l’exploitation semi-intensive, tandis que celui du résultat d’exploitation est de 1,77% pour l’exploitation intensive et de 1,49% pour l’exploitation semi-intensive. Aucune différence significative n’a été révélée entre les deux exploitations pour ces ratios.
En somme, notre étude révèle que les exploitations intensive et semi-intensive ont un niveau de rentabilité technique et économique presque semblable lorsqu'elles sont ramenées au même niveau de production, compte tenu des performances techniques, économiques et financières observées.PRESIDENT DE JURY : M. FALL Mamadou, Pr la Faculté de Médecine Odontologie et Pharmacie à l’UCAD de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. OSSEBI Walter, Maître Assistant à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. LAPO Rock Allister, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar Professeur à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. OROU SEKO Malik, Docteur Vétérinaire DATE DE SOUTENANCE : 29/07/2019 PAYS : Bénin Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2096 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T1470 TD19-23 Thèse Bibliothèque (SID) Thèses Vétérinaires Disponible Documents numériques
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Titre : Brucellose bovine au Niger : enquête CAP (Connaissances, Attitudes et Pratiques) et prévalence dans les élevages laitiers à Hamdallaye et à Birni N’Gaoure Type de document : texte imprimé Auteurs : Mahamadou Souleymane Abdourahamane, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2019 Importance : 97 p. Note générale :
Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019 Mots-clés : BRUCELLOSE BOVIN NIGER Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La brucellose est une importante zoonose sur le plan mondial. Elle constitue encore de nos jours une source de préoccupation croissante dans les pays en voie de développement et particulièrement ceux dont l’alimentation et l’économie dépendent en partie de l’élevage. Cependant, les aspects épidémiologiques de cette maladie ne sont pas bien maîtrisés en Afrique. Pour pallier à cela le Royal Veterinary College en partenariat avec l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar a initié un projet sur la brucellose dans les zones laitières péri-urbaines
d’Afrique de l’ouest et du centre, dénommé Zoonosis and Emerging Livestock Systems (ZELS).
L’objectif général de cette étude est d’analyser les paramètres socio-épidémiologiques de la brucellose dans les élevages laitiers à Hamdallaye (Région de Tillaberi) et à Birnin N’Gaouré (Région de Dosso). Plus spécifiquement, il s’agit de réaliser une étude prenant en compte des données sociodémographiques, les caractéristiques zootechniques, sanitaires et économiques des élevages, évaluer les connaissances des éleveurs sur la brucellose, déterminer la prévalence de la Brucellose à Brucella sp dans les élevages laitiers de cette zone d’étude. L’étude a porté sur 107 élevages répartis dans les onze localités de Hamdallaye et Birni N’Gaouré. Au cours de cette étude, des questionnaires sur les Connaissances-Attitudes-Pratiques (CAP) ont été administrés à 85 éleveurs ; 226 échantillons de sang et 100 échantillons de lait de mélange ont été collectés. Une séroprévalence de 0 % au test Rose Bengale et à l’Elisa de Compétition a été observée ; à l’Elisa indirect, une prévalence de 0 % pour le lait de mélange a été également
observée. Il ressort de l’enquête que, seuls 3,53% des éleveurs enquêtés connaissent la brucellose. Ces éleveurs sont unanimes sur le fait que les bovins, les moutons et les chèvres sont sensibles à la brucellose. Cependant, ils ne sont pas aussi sûrs que cette maladie puisse être transmise des animaux à l’Homme. Au total 20% de l’élevages ont eu au moins un cas d’avortement. Également, les éleveurs ne portent ni masque ni des gants de protection lorsqu’ils assistent une vache au vêlage ou qu’ils se débarrassent du placenta des vaches (vêlages ou avortements) ; et ils introduisent les
nouveaux animaux acquis directement dans les élevages sans aucun protocole sanitaire. D’après les éleveurs enquêtés, la plupart (57,65%) des habitants de leurs villages ne font jamais bouillir le lait cru avant de le consommer. Alors que la consommation de lait frais, l’absence totale de mise en quarantaine, et la mauvaise gestion des avortons et/ou des organes placentaires constituent un danger pour leur santé à cause du caractère zoonotique de la brucellose. La production moyenne journalière de lait par vache au niveau des troupeaux étudiés s’élève à 2,09 litres et le litre de lait cru est vendu en moyenne à 314,70 francs CFA. La traite se fait manuellement deux fois par jour par vache pour certains (82,35%) et une à deux fois selon la vache pour d’autres (17,64%). Cependant, malgré cette nulle prévalence obtenue à Hamdallaye et à Birni N’Gaouré, des mesures de prévention doivent être prises. Nous avons formulé des recommandations à l’endroit des éleveurs et de la population, des chercheurs, de l’Etat, des autorités sanitaires et vétérinaires et des institutions non gouvernementales afin d’éradiquer la brucellose animale et d’atténuer le risque de
transmission chez les humains.PRESIDENT DE JURY : Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI RAPPORTEUR : Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI MEMBRE : Monsieur Oubri Bassa GBATI CO-DIRECTEUR : Monsieur Ayayi Justin AYIH-AKAKPO/Madame Andrée Prisca Ndjoug NDOUR/Monsieur Haladou GAGARA DATE DE SOUTENANCE : 22/07/2019 PAYS : Niger Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2092 Brucellose bovine au Niger : enquête CAP (Connaissances, Attitudes et Pratiques) et prévalence dans les élevages laitiers à Hamdallaye et à Birni N’Gaoure [texte imprimé] / Mahamadou Souleymane Abdourahamane, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 97 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019 Mots-clés : BRUCELLOSE BOVIN NIGER Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La brucellose est une importante zoonose sur le plan mondial. Elle constitue encore de nos jours une source de préoccupation croissante dans les pays en voie de développement et particulièrement ceux dont l’alimentation et l’économie dépendent en partie de l’élevage. Cependant, les aspects épidémiologiques de cette maladie ne sont pas bien maîtrisés en Afrique. Pour pallier à cela le Royal Veterinary College en partenariat avec l’Ecole Inter-Etats des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar a initié un projet sur la brucellose dans les zones laitières péri-urbaines
d’Afrique de l’ouest et du centre, dénommé Zoonosis and Emerging Livestock Systems (ZELS).
L’objectif général de cette étude est d’analyser les paramètres socio-épidémiologiques de la brucellose dans les élevages laitiers à Hamdallaye (Région de Tillaberi) et à Birnin N’Gaouré (Région de Dosso). Plus spécifiquement, il s’agit de réaliser une étude prenant en compte des données sociodémographiques, les caractéristiques zootechniques, sanitaires et économiques des élevages, évaluer les connaissances des éleveurs sur la brucellose, déterminer la prévalence de la Brucellose à Brucella sp dans les élevages laitiers de cette zone d’étude. L’étude a porté sur 107 élevages répartis dans les onze localités de Hamdallaye et Birni N’Gaouré. Au cours de cette étude, des questionnaires sur les Connaissances-Attitudes-Pratiques (CAP) ont été administrés à 85 éleveurs ; 226 échantillons de sang et 100 échantillons de lait de mélange ont été collectés. Une séroprévalence de 0 % au test Rose Bengale et à l’Elisa de Compétition a été observée ; à l’Elisa indirect, une prévalence de 0 % pour le lait de mélange a été également
observée. Il ressort de l’enquête que, seuls 3,53% des éleveurs enquêtés connaissent la brucellose. Ces éleveurs sont unanimes sur le fait que les bovins, les moutons et les chèvres sont sensibles à la brucellose. Cependant, ils ne sont pas aussi sûrs que cette maladie puisse être transmise des animaux à l’Homme. Au total 20% de l’élevages ont eu au moins un cas d’avortement. Également, les éleveurs ne portent ni masque ni des gants de protection lorsqu’ils assistent une vache au vêlage ou qu’ils se débarrassent du placenta des vaches (vêlages ou avortements) ; et ils introduisent les
nouveaux animaux acquis directement dans les élevages sans aucun protocole sanitaire. D’après les éleveurs enquêtés, la plupart (57,65%) des habitants de leurs villages ne font jamais bouillir le lait cru avant de le consommer. Alors que la consommation de lait frais, l’absence totale de mise en quarantaine, et la mauvaise gestion des avortons et/ou des organes placentaires constituent un danger pour leur santé à cause du caractère zoonotique de la brucellose. La production moyenne journalière de lait par vache au niveau des troupeaux étudiés s’élève à 2,09 litres et le litre de lait cru est vendu en moyenne à 314,70 francs CFA. La traite se fait manuellement deux fois par jour par vache pour certains (82,35%) et une à deux fois selon la vache pour d’autres (17,64%). Cependant, malgré cette nulle prévalence obtenue à Hamdallaye et à Birni N’Gaouré, des mesures de prévention doivent être prises. Nous avons formulé des recommandations à l’endroit des éleveurs et de la population, des chercheurs, de l’Etat, des autorités sanitaires et vétérinaires et des institutions non gouvernementales afin d’éradiquer la brucellose animale et d’atténuer le risque de
transmission chez les humains.PRESIDENT DE JURY : Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI RAPPORTEUR : Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI MEMBRE : Monsieur Oubri Bassa GBATI CO-DIRECTEUR : Monsieur Ayayi Justin AYIH-AKAKPO/Madame Andrée Prisca Ndjoug NDOUR/Monsieur Haladou GAGARA DATE DE SOUTENANCE : 22/07/2019 PAYS : Niger Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2092 Réservation
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TD19-19Adobe Acrobat PDF PermalinkCaractéristiques et pratiques d’alimentation des élevages ovins dans le Département de Matam (Sénégal / Mahou-Hognon Cyrille Bonou (2019)
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PermalinkEffets d’une substitution du tourteau de soja par le tourteau d’arachide dans l’aliment sur les performances zootechniques du poulet de chair dans la région de Dakar au Sénégal. / Ouassa Coulibaly (2019)
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