Titre : |
Evaluation des mesures de biosécurité et de l’antibiorésistance des souches d’escherichia coli dans deux couvoirs du district de Bamako et en zone péri-urbaine de Bamako (Mali) de 2022 a 2023 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Kadiatou TOURE, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2025 |
Importance : |
83p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2025
|
Mots-clés : |
BIOSECURITE ANTIBIORESISTANCE ESCHERIACHIA COLI BAMAKO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Au Mali, l’aviculture moderne est surtout localisée dans les zones périurbaines de Bamako, Ségou, Sikasso, Kayes et Mopti. Elle prend de l’essor autour du centre urbain de Bamako et constitue ainsi la principale source d’approvisionnement des populations urbaines en oeufs de consommation et en poulet de chair.
Face à la réémergence de certaines pathologies, à l’utilisation abusive d’antibiotiques en chimioprévention au détriment de l’immunisation et aux échecs thérapeutiques de plus en plus récurrents, l’on est en droit de s’interroger sur l’efficacité des mesures de biosécurité ainsi que des pratiques d’antibiothérapie mises en place par les producteurs dans les couvoirs.
En prenant acte de ce constat, la présente étude a porté sur l’évaluation des mesures de biosécurité et de l’antibiorésistance des souches d’Escherichia coli dans deux couvoirs du district de Bamako et en zone péri-urbaine de Bamako (Mali) de novembre 2022 à juin 2023 soit une période de huit (8) mois.
Après enquête, l’étude révélait que la durée du vide sanitaire, la distance entre les couvoirs et les habitats ainsi que les pratiques pour une bonne gestion des cadavres étaient bien respectés dans les deux couvoirs qui, à leur tour, étaient bien clôturés. Par contre, l’eau de boisson provenait du puits dans l’une des exploitations et les normes de construction n’étaient pas totalement respectées. En plus de cela, (58,33%) des ouvriers n’avaient pas reçu de formation formelle contre (33,33%) qui avaient un niveau secondaire et (8,33%) un niveau primaire. Chaque exploitation était suivie par un agent de santé et possédait également un registre d’élevage à jour. Quant aux programmes de prophylaxie médicale notamment la vaccination, ils étaient établis et réalisés par les agents de santé. Les principales pathologies rencontrées dans ces différentes exploitations étaient surtout la coccidiose, la maladie de Newcastle et la maladie de Gumboro. En ce qui concerne les antibiotiques couramment utilisés, la colistine, l’oxytétracycline, l’érythromycine et l’enrofloxacine pouvaient être énumérés. Selon l’agent de santé de l’une des exploitations, l’échec de l’antibiothérapie était surtout dû au développement de la résistance, à la mauvaise qualité des médicaments, au mauvais diagnostic, à la mauvaise posologie et l’application des consignes d’administration données par l’agent de santé en question et pour finir, l’usage inapproprié et abusif des antibiotiques. Cependant, dans le deuxième couvoir, les agents de santé disaient ne pas avoir connu d’échec car ils faisaient recours à l’antibiogramme avant chaque utilisation d’antibiotique. La colibacillose était bien connue des agents de santé des deux différents couvoirs et étaient également conscients de la notion de résidus contrairement aux ouvriers des exploitations.
Au total, 56 souches d’Escherichia coli ont été isolées soit 12,39% sur 452 échantillons analysés. La méthode de l’antibiogramme par diffusion sur gélose a été utilisée pour tester la sensibilité des bactéries isolées par rapport à 7 antibiotiques d’importance en médecine vétérinaire. La résistance était de 100% (56/56) pour la colistine, 98% (55/56) pour la tétracycline, 93,61% (52/56) pour l’acide nalidixique, 75% (42/56) pour l’amoxicilline, 24,44% (14/56) pour la kanamycine et 6, 25% (3/56) pour la néomycine. 12,5% des isolats étaient résistants à au moins 2 antibiotiques, 53,57% à 3 antibiotiques, 17,85% à 4 antibiotiques et 5,35% à 5 antibiotiques. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. DIENG Assane Maître de conférences agrégé à la FMPO de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou Pr titulaire à l’EISMV de Dakar. |
RAPPORTEUR : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou Pr titulaire à l’EISMV de Dakar. |
MEMBRE : |
Mme KADJA WONOU Mireille Catherine Maître de conférences agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
Dr OUSMANE HAMID Abdoul Madihou, ATER à l’EISMV de Dakar/Dr TRAORE Amadou Dit Baba, Vétérinaire épidémiologiste, à la FAO-ECTAD du Mali |
DATE DE SOUTENANCE : |
17/04/2025 |
PAYS : |
Mali |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5133 |
Evaluation des mesures de biosécurité et de l’antibiorésistance des souches d’escherichia coli dans deux couvoirs du district de Bamako et en zone péri-urbaine de Bamako (Mali) de 2022 a 2023 [texte imprimé] / Kadiatou TOURE, Auteur . - Dakar : EISMV, 2025 . - 83p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2025
|
Mots-clés : |
BIOSECURITE ANTIBIORESISTANCE ESCHERIACHIA COLI BAMAKO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Au Mali, l’aviculture moderne est surtout localisée dans les zones périurbaines de Bamako, Ségou, Sikasso, Kayes et Mopti. Elle prend de l’essor autour du centre urbain de Bamako et constitue ainsi la principale source d’approvisionnement des populations urbaines en oeufs de consommation et en poulet de chair.
Face à la réémergence de certaines pathologies, à l’utilisation abusive d’antibiotiques en chimioprévention au détriment de l’immunisation et aux échecs thérapeutiques de plus en plus récurrents, l’on est en droit de s’interroger sur l’efficacité des mesures de biosécurité ainsi que des pratiques d’antibiothérapie mises en place par les producteurs dans les couvoirs.
En prenant acte de ce constat, la présente étude a porté sur l’évaluation des mesures de biosécurité et de l’antibiorésistance des souches d’Escherichia coli dans deux couvoirs du district de Bamako et en zone péri-urbaine de Bamako (Mali) de novembre 2022 à juin 2023 soit une période de huit (8) mois.
Après enquête, l’étude révélait que la durée du vide sanitaire, la distance entre les couvoirs et les habitats ainsi que les pratiques pour une bonne gestion des cadavres étaient bien respectés dans les deux couvoirs qui, à leur tour, étaient bien clôturés. Par contre, l’eau de boisson provenait du puits dans l’une des exploitations et les normes de construction n’étaient pas totalement respectées. En plus de cela, (58,33%) des ouvriers n’avaient pas reçu de formation formelle contre (33,33%) qui avaient un niveau secondaire et (8,33%) un niveau primaire. Chaque exploitation était suivie par un agent de santé et possédait également un registre d’élevage à jour. Quant aux programmes de prophylaxie médicale notamment la vaccination, ils étaient établis et réalisés par les agents de santé. Les principales pathologies rencontrées dans ces différentes exploitations étaient surtout la coccidiose, la maladie de Newcastle et la maladie de Gumboro. En ce qui concerne les antibiotiques couramment utilisés, la colistine, l’oxytétracycline, l’érythromycine et l’enrofloxacine pouvaient être énumérés. Selon l’agent de santé de l’une des exploitations, l’échec de l’antibiothérapie était surtout dû au développement de la résistance, à la mauvaise qualité des médicaments, au mauvais diagnostic, à la mauvaise posologie et l’application des consignes d’administration données par l’agent de santé en question et pour finir, l’usage inapproprié et abusif des antibiotiques. Cependant, dans le deuxième couvoir, les agents de santé disaient ne pas avoir connu d’échec car ils faisaient recours à l’antibiogramme avant chaque utilisation d’antibiotique. La colibacillose était bien connue des agents de santé des deux différents couvoirs et étaient également conscients de la notion de résidus contrairement aux ouvriers des exploitations.
Au total, 56 souches d’Escherichia coli ont été isolées soit 12,39% sur 452 échantillons analysés. La méthode de l’antibiogramme par diffusion sur gélose a été utilisée pour tester la sensibilité des bactéries isolées par rapport à 7 antibiotiques d’importance en médecine vétérinaire. La résistance était de 100% (56/56) pour la colistine, 98% (55/56) pour la tétracycline, 93,61% (52/56) pour l’acide nalidixique, 75% (42/56) pour l’amoxicilline, 24,44% (14/56) pour la kanamycine et 6, 25% (3/56) pour la néomycine. 12,5% des isolats étaient résistants à au moins 2 antibiotiques, 53,57% à 3 antibiotiques, 17,85% à 4 antibiotiques et 5,35% à 5 antibiotiques. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. DIENG Assane Maître de conférences agrégé à la FMPO de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou Pr titulaire à l’EISMV de Dakar. |
RAPPORTEUR : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou Pr titulaire à l’EISMV de Dakar. |
MEMBRE : |
Mme KADJA WONOU Mireille Catherine Maître de conférences agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
Dr OUSMANE HAMID Abdoul Madihou, ATER à l’EISMV de Dakar/Dr TRAORE Amadou Dit Baba, Vétérinaire épidémiologiste, à la FAO-ECTAD du Mali |
DATE DE SOUTENANCE : |
17/04/2025 |
PAYS : |
Mali |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5133 |
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