Titre : |
Étude des pratiques d’élevage et évaluation du niveau de biosécurité en cuniculture dans le district d’Abidjan et la ville de Grand-Bassam (Côte d’Ivoire) en 2024 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Abré Sara Ophélia BEUGRE, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2025 |
Importance : |
81p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2025
|
Mots-clés : |
PRATIQUE D'ELEVAGE BIOSECURITE CUNICULTURE ABIDJAN GRAND BASSAM COTE D'IVOIRE |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La présente étude porte sur l’évaluation du fonctionnement et des mesures de biosécurité dans les élevages cunicoles. Elle s’est déroulée de janvier 2024 à juin 2024 dans le district d’Abidjan et la ville de Grand-Bassam. Les données ont été collectées dans Kobotoolbox auprès de 49 élevages cunicoles grâce aux cuniculteurs présents sur les lieux. La saisie et l’analyse des données ont été effectuées à l’aide d’Excel 2019, du logiciel R studio version 2023. 12.1. La majorité des éleveurs enquêtés étaient des hommes (85,7%). Ces cuniculteurs étaient pour la plupart âgés entre [40 - 50] ans (42,9%), ayant le niveau secondaire (49%) et plus de 10 ans d’expérience en élevage cunicole (77%). Le système de production artisanal ou familial (51%). Les élevages se situaient pour la plupart hors des agglomérations (57,1%). Dans les élevages, 71,4 % des éleveurs possèdent un seul bâtiment, compartimenté en fonction des stades physiologiques et des besoins de productions. L’effectif des lapereaux sous mère, des lapereaux après sevrage et des reproducteurs variait d’un élevage a un autre. L’achat du noyau reproducteur se faisait pour la plupart 1 mâle - 9 femelles soit (59,2%). Le prix élevé de l’achat des reproducteurs reste la principale difficulté. Les mâles et les femelles sont mis à la reproduction respectivement à 6 mois et à plus de 4 mois chez un grand nombre d’eleveur. L’application de mesures de biosécurité n’est pas effective dans tous les élevages. En effet si 61,2% disposent de zones de quarantaine, 32,6% d’entre elles ne sont pas isolées. Les éleveurs affirment que l’accès aux différents élevages cunicoles est réglementé. En revanche, les protocoles sanitaires ne sont pas correctement mis en oeuvre. Tous les cuniculteurs affirment nettoyer les bâtiments mais seulement 53,06% le font quotidiennement avec de l’eau savonneuse (26,5%). Par ailleurs certains cuniculteurs ont recours aux pratiques vétérinaires (98%) pour prévenir, traiter, certaines pathologies ou pour améliorer les performances de leurs sujets. Des recommandations ont été formulées à l’endroit de tous les acteurs afin de contribuer à un développement optimal de la filière cunicole en Côte d’ivoire. |
PRESIDENT DE JURY : |
Mme GUEYE Rokhaya, Professeur à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. MISSOHOU Ayao, Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
M. NTEME ELLA Gualbert Simon, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. GBATI Oubri Bassa, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
ENCADRANT : |
Colonel TANO Jule, Chef de département d’administration, de formation de recherche au service des vétérinaires de l’armée |
DATE DE SOUTENANCE : |
06/02/2025 |
PAYS : |
Côte d’Ivoire |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5139 |
Étude des pratiques d’élevage et évaluation du niveau de biosécurité en cuniculture dans le district d’Abidjan et la ville de Grand-Bassam (Côte d’Ivoire) en 2024 [texte imprimé] / Abré Sara Ophélia BEUGRE, Auteur . - Dakar : EISMV, 2025 . - 81p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2025
|
Mots-clés : |
PRATIQUE D'ELEVAGE BIOSECURITE CUNICULTURE ABIDJAN GRAND BASSAM COTE D'IVOIRE |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La présente étude porte sur l’évaluation du fonctionnement et des mesures de biosécurité dans les élevages cunicoles. Elle s’est déroulée de janvier 2024 à juin 2024 dans le district d’Abidjan et la ville de Grand-Bassam. Les données ont été collectées dans Kobotoolbox auprès de 49 élevages cunicoles grâce aux cuniculteurs présents sur les lieux. La saisie et l’analyse des données ont été effectuées à l’aide d’Excel 2019, du logiciel R studio version 2023. 12.1. La majorité des éleveurs enquêtés étaient des hommes (85,7%). Ces cuniculteurs étaient pour la plupart âgés entre [40 - 50] ans (42,9%), ayant le niveau secondaire (49%) et plus de 10 ans d’expérience en élevage cunicole (77%). Le système de production artisanal ou familial (51%). Les élevages se situaient pour la plupart hors des agglomérations (57,1%). Dans les élevages, 71,4 % des éleveurs possèdent un seul bâtiment, compartimenté en fonction des stades physiologiques et des besoins de productions. L’effectif des lapereaux sous mère, des lapereaux après sevrage et des reproducteurs variait d’un élevage a un autre. L’achat du noyau reproducteur se faisait pour la plupart 1 mâle - 9 femelles soit (59,2%). Le prix élevé de l’achat des reproducteurs reste la principale difficulté. Les mâles et les femelles sont mis à la reproduction respectivement à 6 mois et à plus de 4 mois chez un grand nombre d’eleveur. L’application de mesures de biosécurité n’est pas effective dans tous les élevages. En effet si 61,2% disposent de zones de quarantaine, 32,6% d’entre elles ne sont pas isolées. Les éleveurs affirment que l’accès aux différents élevages cunicoles est réglementé. En revanche, les protocoles sanitaires ne sont pas correctement mis en oeuvre. Tous les cuniculteurs affirment nettoyer les bâtiments mais seulement 53,06% le font quotidiennement avec de l’eau savonneuse (26,5%). Par ailleurs certains cuniculteurs ont recours aux pratiques vétérinaires (98%) pour prévenir, traiter, certaines pathologies ou pour améliorer les performances de leurs sujets. Des recommandations ont été formulées à l’endroit de tous les acteurs afin de contribuer à un développement optimal de la filière cunicole en Côte d’ivoire. |
PRESIDENT DE JURY : |
Mme GUEYE Rokhaya, Professeur à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. MISSOHOU Ayao, Professeur Titulaire à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
M. NTEME ELLA Gualbert Simon, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. GBATI Oubri Bassa, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
ENCADRANT : |
Colonel TANO Jule, Chef de département d’administration, de formation de recherche au service des vétérinaires de l’armée |
DATE DE SOUTENANCE : |
06/02/2025 |
PAYS : |
Côte d’Ivoire |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5139 |
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