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Etude de la résistance relative de deux races ovines du Burkina Faso soumises à une infestation expérimentale à Haemonchus contortus. / Arnaud Stéphane Rayangnéwêndé Tapsoba (2016)
Titre : Etude de la résistance relative de deux races ovines du Burkina Faso soumises à une infestation expérimentale à Haemonchus contortus. Type de document : texte imprimé Auteurs : Arnaud Stéphane Rayangnéwêndé Tapsoba, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2016 Importance : 90 p. Note générale :
Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2016 Mots-clés : PETIT RUMINANT ELEVAGE TRADITIONNEL METHODE D’ELEVAGE HALMONCHUS OVIN RACE BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Au Burkina Faso, l’élevage des petits ruminants est largement dominé par les systèmes d’élevages traditionnels. Extensifs, ces élevages à faible niveau d’investissement n’emploient que très peu d’intrants et sont de ce fait soumis aux contraintes climatiques et sanitaires. La situation sanitaire de ces élevages extensifs est très précaire, dominée par de nombreuses pathologies. De toutes les pathologies celles imputables aux parasitoses particulièrement, aux parasitoses gastro-intestinales, sont de loin les plus importantes de par leurs conséquences. Le contrôle de ces populations parasitaires repose surtout sur l’emploi d’anthelminthiques. Cependant, depuis quelques décennies, l’émergence de phénomènes de résistance des parasites à ces molécules en réduit fortement l’efficacité et en font des produits à usage limité dans le temps. Face à cette problématique, de nouvelles stratégies sont mises en place afin de lutter efficacement contre les parasitoses gastro-intestinales. Parmi ces nouvelles méthodes de lutte celles favorisant la manipulation des équilibres hôtes parasites sont les plus prometteuses. La sélection des petits ruminants pour leur résistance aux parasitoses gastro-intestinales s’inscrit dans cette nouvelle démarche et en constitue l’une des principales composantes. Il ressort de l’analyse des résultats que de toutes les variables utilisées dans notre modèle statistique d’étude, l’effet de l’interaction race*temps de mesure est celui qui influence le plus les résultats obtenus. L’effet majeur de cette interaction indique que les moutons de race Djallonké et ceux du sahel réagissent différemment face à l’infestation parasitaire. A l’entame de cette étude, les moutons du sahel contrairement aux Djallonké affichent des moyennes d’OPG relativement faibles à J28. Ce qui suggère une plus grande résistance des moutons du sahel à l’installation des parasites. Cependant, tout au long de l’étude l’OPG des moutons du sahel garde une tendance générale à la hausse. A l’opposé, l’OPG des moutons de race Djallonké adopte une tendance générale baissière et connaît une croissance rapide entre J0 et J28 ; ce qui suggère la mobilisation des effecteurs du système immunitaire pour limiter l’extension de l’infestation et réduire ces effets à long terme. L’évolution du taux d’hématocrite est similaire dans les deux races et est caractérisée par une décroissance continue sur les 42 jours de challenge parasitaire. Par ailleurs, en dépit de la charge parasitaire élevée après 28 jours d’infestation, les moutons de race Djallonké affichent des taux d’hématocrites bien supérieurs à ceux des moutons du Sahel sur les 35 jours premiers de l’expérience. Ce résultat traduit le caractère résilient de la race Djallonké qui en dépit de la charge parasitaire élevée a pu maintenir à un niveau acceptable certains paramètres tels que le poids vif et l’hématocrite. PRESIDENT DE JURY : Mr Emmanuel BASSENE RAPPORTEUR : Mr Ayao MISSOHOU MEMBRE : Mr Yalacé Yamba KABORET /Mr Oubri Bassa GBATI CO-DIRECTEUR : Mr Ayao MISSOHOU /Mr Amadou TRAORE DATE DE SOUTENANCE : 04/07/2016 PAYS : BURKINA FASO Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=1947 Etude de la résistance relative de deux races ovines du Burkina Faso soumises à une infestation expérimentale à Haemonchus contortus. [texte imprimé] / Arnaud Stéphane Rayangnéwêndé Tapsoba, Auteur . - Dakar : EISMV, 2016 . - 90 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2016 Mots-clés : PETIT RUMINANT ELEVAGE TRADITIONNEL METHODE D’ELEVAGE HALMONCHUS OVIN RACE BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Au Burkina Faso, l’élevage des petits ruminants est largement dominé par les systèmes d’élevages traditionnels. Extensifs, ces élevages à faible niveau d’investissement n’emploient que très peu d’intrants et sont de ce fait soumis aux contraintes climatiques et sanitaires. La situation sanitaire de ces élevages extensifs est très précaire, dominée par de nombreuses pathologies. De toutes les pathologies celles imputables aux parasitoses particulièrement, aux parasitoses gastro-intestinales, sont de loin les plus importantes de par leurs conséquences. Le contrôle de ces populations parasitaires repose surtout sur l’emploi d’anthelminthiques. Cependant, depuis quelques décennies, l’émergence de phénomènes de résistance des parasites à ces molécules en réduit fortement l’efficacité et en font des produits à usage limité dans le temps. Face à cette problématique, de nouvelles stratégies sont mises en place afin de lutter efficacement contre les parasitoses gastro-intestinales. Parmi ces nouvelles méthodes de lutte celles favorisant la manipulation des équilibres hôtes parasites sont les plus prometteuses. La sélection des petits ruminants pour leur résistance aux parasitoses gastro-intestinales s’inscrit dans cette nouvelle démarche et en constitue l’une des principales composantes. Il ressort de l’analyse des résultats que de toutes les variables utilisées dans notre modèle statistique d’étude, l’effet de l’interaction race*temps de mesure est celui qui influence le plus les résultats obtenus. L’effet majeur de cette interaction indique que les moutons de race Djallonké et ceux du sahel réagissent différemment face à l’infestation parasitaire. A l’entame de cette étude, les moutons du sahel contrairement aux Djallonké affichent des moyennes d’OPG relativement faibles à J28. Ce qui suggère une plus grande résistance des moutons du sahel à l’installation des parasites. Cependant, tout au long de l’étude l’OPG des moutons du sahel garde une tendance générale à la hausse. A l’opposé, l’OPG des moutons de race Djallonké adopte une tendance générale baissière et connaît une croissance rapide entre J0 et J28 ; ce qui suggère la mobilisation des effecteurs du système immunitaire pour limiter l’extension de l’infestation et réduire ces effets à long terme. L’évolution du taux d’hématocrite est similaire dans les deux races et est caractérisée par une décroissance continue sur les 42 jours de challenge parasitaire. Par ailleurs, en dépit de la charge parasitaire élevée après 28 jours d’infestation, les moutons de race Djallonké affichent des taux d’hématocrites bien supérieurs à ceux des moutons du Sahel sur les 35 jours premiers de l’expérience. Ce résultat traduit le caractère résilient de la race Djallonké qui en dépit de la charge parasitaire élevée a pu maintenir à un niveau acceptable certains paramètres tels que le poids vif et l’hématocrite. PRESIDENT DE JURY : Mr Emmanuel BASSENE RAPPORTEUR : Mr Ayao MISSOHOU MEMBRE : Mr Yalacé Yamba KABORET /Mr Oubri Bassa GBATI CO-DIRECTEUR : Mr Ayao MISSOHOU /Mr Amadou TRAORE DATE DE SOUTENANCE : 04/07/2016 PAYS : BURKINA FASO Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=1947 Réservation
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