Titre : |
Etude de l’activité antiparasitaire des plantes de la pharmacopée vétérinaire utilisées dans la lutte contre les tiques des ruminants au Burkina Faso |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Kouzendé Juste Wilfried Bienvenu Yoda, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
88 p. |
Note générale : |
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2016
|
Mots-clés : |
PHARMACOPEE TRADITIONNELLE TIQUE METHODE D’ELEVAGE PLANTE MEDICINALE ANTIPARASITAIRE BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Les tiques sont des parasites hautement préjudiciables à l’économie de l’élevage au Burkina Faso. Les contraintes liées aux méthodes modernes de lutte (lutte antiparasitaire ou acaricides) ont conduit à l’exploration de nouvelles alternatives pour combattre ces ectoparasites. Parmi celles-ci, on note l’utilisation de plantes médicinales dont Nicotiana tabacum, Azadirachta indica, Bridelia micrantha, Adenium obesum et Cassia nigricans. Les résultats des études pharmacologiques portant sur le potentiel antiparasitaire des extraits aqueux de Nicotiana tabacum, Azadirachta indica, Bridelia micrantha, Adenium obesum et Cassia nigricans ont montré que globalement les extraits aqueux possèdent un effet acaricide sur les tiques du genre Hyalomma. Relativement à la toxicité des extraits étudiés, l’analyse des doses létales 50 (DL50) obtenues pour chaque extrait de la plante montre que l’extrait N. tabacum est plus toxique contre les tiques Hyalomma suivie par ordre de ceux de A. indica, de C. nigricans, de A. obesum et enfin de B. micrantha. Au regard des résultats obtenus, les extraits des plantes testées présentent bien une efficacité contre les tiques des ruminants. Il serait judicieux d’effectuer des tests de toxicité aigüe et subaigüe pour évaluer les risques liés à l’utilisation de ces extraits, d’effectuer des tests in vivo sur les mêmes extraits, de réaliser un criblage phytochimique de chacun des extraits de plantes. Cela permettrait peut être de révéler leur potentiel antiparasitaire. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Emmanuel BASSENE |
RAPPORTEUR : |
M. Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
M. Moussa ASSANE |
CO-DIRECTEUR : |
M. Assiongbon TEKO AGBO / M. Adama KABORE |
DATE DE SOUTENANCE : |
01/06/2016 |
PAYS : |
BURKINA FASO |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=1917 |
Etude de l’activité antiparasitaire des plantes de la pharmacopée vétérinaire utilisées dans la lutte contre les tiques des ruminants au Burkina Faso [texte imprimé] / Kouzendé Juste Wilfried Bienvenu Yoda, Auteur . - Dakar : EISMV, 2016 . - 88 p.
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2016
|
Mots-clés : |
PHARMACOPEE TRADITIONNELLE TIQUE METHODE D’ELEVAGE PLANTE MEDICINALE ANTIPARASITAIRE BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Les tiques sont des parasites hautement préjudiciables à l’économie de l’élevage au Burkina Faso. Les contraintes liées aux méthodes modernes de lutte (lutte antiparasitaire ou acaricides) ont conduit à l’exploration de nouvelles alternatives pour combattre ces ectoparasites. Parmi celles-ci, on note l’utilisation de plantes médicinales dont Nicotiana tabacum, Azadirachta indica, Bridelia micrantha, Adenium obesum et Cassia nigricans. Les résultats des études pharmacologiques portant sur le potentiel antiparasitaire des extraits aqueux de Nicotiana tabacum, Azadirachta indica, Bridelia micrantha, Adenium obesum et Cassia nigricans ont montré que globalement les extraits aqueux possèdent un effet acaricide sur les tiques du genre Hyalomma. Relativement à la toxicité des extraits étudiés, l’analyse des doses létales 50 (DL50) obtenues pour chaque extrait de la plante montre que l’extrait N. tabacum est plus toxique contre les tiques Hyalomma suivie par ordre de ceux de A. indica, de C. nigricans, de A. obesum et enfin de B. micrantha. Au regard des résultats obtenus, les extraits des plantes testées présentent bien une efficacité contre les tiques des ruminants. Il serait judicieux d’effectuer des tests de toxicité aigüe et subaigüe pour évaluer les risques liés à l’utilisation de ces extraits, d’effectuer des tests in vivo sur les mêmes extraits, de réaliser un criblage phytochimique de chacun des extraits de plantes. Cela permettrait peut être de révéler leur potentiel antiparasitaire. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Emmanuel BASSENE |
RAPPORTEUR : |
M. Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
M. Moussa ASSANE |
CO-DIRECTEUR : |
M. Assiongbon TEKO AGBO / M. Adama KABORE |
DATE DE SOUTENANCE : |
01/06/2016 |
PAYS : |
BURKINA FASO |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=1917 |
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