Titre : |
Analyse du dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou (Burkina Faso) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sougrenoma Désiré Nana, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
91 p. |
Note générale : |
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019
|
Mots-clés : |
RAGE SANTE PUBLIQUE BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La rage est une zoonose grave et crainte dans le monde. Elle représente une menace potentielle pour plus de 3,3 milliards de personnes vivant dans les zones enzootiques, principalement en Asie et en Afrique. C’est une encéphalomyélite mortelle affectant tous les mammifères dont l’homme. Malgré l’application de programmes de
lutte, on assiste à une persistance de la maladie au Burkina Faso. Cette étude vise à faire une Analyse du
dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou, au Burkina Faso. Les données ont été
colligées principalement auprès des acteurs des trois principaux secteurs impliqués dans la lutte contre la rage à
savoir : le secteur de la santé animale, humaine et de l’environnement. Les données collectées ont été saisies et
analysées à l’aide des Logiciel Excel 2010 et SphinxV5, le Logiciel R 3.1.2 a été utilisé pour les analyses
statistiques. Les résultats ont montré que Les trois principaux secteurs sont impliqués dans la lutte contre la rage
au Burkina Faso à travers diverses actions menées. Ces actions menées variaient d’un secteur à un autre. Les principales étaient d’une part la sensibilisation pour le secteur de la santé animale (76,90%) et humaine (44%) et
l’assainissement (54%) pour l’environnement. D’autre part il s’agissait de la vaccination au niveau de la santé
animale (69,20%) et santé humaine (51%). En ce qui concernait la caractérisation des acteurs au niveau des différents secteurs le fait marquant est la non réception quasi-totale des acteurs de l’environnement d’une formation sur la rage durant leur formation et de prophylaxie pré-exposition, malgré le risque non négligeable lié à la gestion de la faune sauvage. Le financement des différentes actions menées dans la lutte contre la rage était principalement assuré par l’Etat (soit 84,6% pour la santé animale, 100% pour la santé humaine et 95% pour l’environnement). La contribution du secteur privée a été signalée au niveau du secteur de l’environnement notamment dans les actions d’assainissement. En termes de Prophylaxie Post Exposition il faut souligner son inacceptable géographique et financière dans la totalité et le manque de consommables à cette fin. En effet la Prophylaxie Post Exposition a été complète selon seulement 10% des acteurs de la santé humaine. Les principales raisons étaient : Absence de vaccin et sérum (43%), Recherche de consommables à la charge du patient (28,6%) et Manque de moyens financiers (18%) En termes de collaboration multisectorielle entre les différents secteurs dans la lutte contre la rage, elle existe selon 84% des acteurs de la santé animale, 51% des acteurs de la santé humaine et 5% des acteurs de l’environnement. De ces différents constats découle une inefficacité du dispositif sanitaire de lutte contre la rage au Burkina Faso. Par conséquent la maladie persiste et le risque de transmission et par suite de répercutions sur la santé humaine reste important. Le bon équipement les structures de santé, l’approvisionnement en consommables pour une bonne Prophylaxie Post Exposition , La
vaccination de masse des carnivores et la sensibilisation de l’opinion publique burkinabè, la gestion efficace les
chiens errants à travers l’assainissement de l’environnement pourraient permettre un contrôle de la rage si les recommandations formulées sont prises en compte. L’ensemble des recommandations vont à l’endroit des autorités, des différents acteurs de la santé humaine et animale et de l’environnement afin que la lutte contre la rage contribue à l’amélioration des conditions sanitaires des populations |
PRESIDENT DE JURY : |
Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
Monsieur Ayayi Justin AYIH-AKAKPO |
CO-DIRECTEUR : |
Monsieur Joseph SAVADOGO/Monsieur Madi SAVADOGO |
DATE DE SOUTENANCE : |
22/06/2019 |
PAYS : |
Burkina Faso |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2079 |
Analyse du dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou (Burkina Faso) [texte imprimé] / Sougrenoma Désiré Nana, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 91 p.
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019
|
Mots-clés : |
RAGE SANTE PUBLIQUE BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La rage est une zoonose grave et crainte dans le monde. Elle représente une menace potentielle pour plus de 3,3 milliards de personnes vivant dans les zones enzootiques, principalement en Asie et en Afrique. C’est une encéphalomyélite mortelle affectant tous les mammifères dont l’homme. Malgré l’application de programmes de
lutte, on assiste à une persistance de la maladie au Burkina Faso. Cette étude vise à faire une Analyse du
dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou, au Burkina Faso. Les données ont été
colligées principalement auprès des acteurs des trois principaux secteurs impliqués dans la lutte contre la rage à
savoir : le secteur de la santé animale, humaine et de l’environnement. Les données collectées ont été saisies et
analysées à l’aide des Logiciel Excel 2010 et SphinxV5, le Logiciel R 3.1.2 a été utilisé pour les analyses
statistiques. Les résultats ont montré que Les trois principaux secteurs sont impliqués dans la lutte contre la rage
au Burkina Faso à travers diverses actions menées. Ces actions menées variaient d’un secteur à un autre. Les principales étaient d’une part la sensibilisation pour le secteur de la santé animale (76,90%) et humaine (44%) et
l’assainissement (54%) pour l’environnement. D’autre part il s’agissait de la vaccination au niveau de la santé
animale (69,20%) et santé humaine (51%). En ce qui concernait la caractérisation des acteurs au niveau des différents secteurs le fait marquant est la non réception quasi-totale des acteurs de l’environnement d’une formation sur la rage durant leur formation et de prophylaxie pré-exposition, malgré le risque non négligeable lié à la gestion de la faune sauvage. Le financement des différentes actions menées dans la lutte contre la rage était principalement assuré par l’Etat (soit 84,6% pour la santé animale, 100% pour la santé humaine et 95% pour l’environnement). La contribution du secteur privée a été signalée au niveau du secteur de l’environnement notamment dans les actions d’assainissement. En termes de Prophylaxie Post Exposition il faut souligner son inacceptable géographique et financière dans la totalité et le manque de consommables à cette fin. En effet la Prophylaxie Post Exposition a été complète selon seulement 10% des acteurs de la santé humaine. Les principales raisons étaient : Absence de vaccin et sérum (43%), Recherche de consommables à la charge du patient (28,6%) et Manque de moyens financiers (18%) En termes de collaboration multisectorielle entre les différents secteurs dans la lutte contre la rage, elle existe selon 84% des acteurs de la santé animale, 51% des acteurs de la santé humaine et 5% des acteurs de l’environnement. De ces différents constats découle une inefficacité du dispositif sanitaire de lutte contre la rage au Burkina Faso. Par conséquent la maladie persiste et le risque de transmission et par suite de répercutions sur la santé humaine reste important. Le bon équipement les structures de santé, l’approvisionnement en consommables pour une bonne Prophylaxie Post Exposition , La
vaccination de masse des carnivores et la sensibilisation de l’opinion publique burkinabè, la gestion efficace les
chiens errants à travers l’assainissement de l’environnement pourraient permettre un contrôle de la rage si les recommandations formulées sont prises en compte. L’ensemble des recommandations vont à l’endroit des autorités, des différents acteurs de la santé humaine et animale et de l’environnement afin que la lutte contre la rage contribue à l’amélioration des conditions sanitaires des populations |
PRESIDENT DE JURY : |
Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
Monsieur Ayayi Justin AYIH-AKAKPO |
CO-DIRECTEUR : |
Monsieur Joseph SAVADOGO/Monsieur Madi SAVADOGO |
DATE DE SOUTENANCE : |
22/06/2019 |
PAYS : |
Burkina Faso |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2079 |
|