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'RAGE' 



Amélioration de l’analyse des données sur la situation épidémiologique de la rage animale et humaine en république de Guinée sur la période 2018 à 2020 / Aissatou Toure (2021)
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Titre : Amélioration de l’analyse des données sur la situation épidémiologique de la rage animale et humaine en république de Guinée sur la période 2018 à 2020 Type de document : texte imprimé Auteurs : Aissatou Toure, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2021 Importance : 30 p. Note générale : PAYS: Guinée
DSOUT: 22/12/2021Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : EPIDEMIOLOGIE RAGE GUINEE Résumé : La rage est une zoonose endémique dans de nombreux pays en
développement et compte parmi les pathologies virales les plus virulentes et
mortelles. Elle constitue une menace pour la santé publique et la santé
animale en Guinée. La présente étude a été conduite pour améliorer la
connaissance de la situation épidémiologie de la rage animale et humaine de
2018 à 2020. Elle a consisté en une collecte de données sur les cas de
morsures, la prophylaxie post-exposition, la mise en observation et le
diagnostic expérimental de la rage chez les animaux mordeurs. Des résultats
obtenus, il ressort qu’en moyenne 775,33 cas de morsures humaines sont
enregistrés chaque année, et le chien est l’espèce la plus impliquée dans les
cas d’agression (97,8%). Parmi les animaux mordeurs, 64,1% ont été mis en
observation et 88,6% des victimes de morsures étaient des humains.
Concernant la distribution géographique des cas de morsures, toutes les 33
préfectures de la Guinée étaient touchées, les zones les plus touchées étant
les préfectures de Nzérékoré et la zone spéciale de Conakry. Concernant la
prévention de la rage humaine, seulement 58,1% des personnes exposées ont
bénéficié d’une prophylaxie post-exposition complète sur la période de
l’étude.
De 2018 à 2020, alors que 2326 cas de morsure ont été notifiés dans le pays,
seulement 47 animaux mordeurs ont fait l’objet d’un diagnostic de
confirmation au laboratoire, dont 34 (72,3%) étaient positifs à la rage. Le
nombre d’échantillons positifs à la rage était plus élevé chez les animaux
mordeurs mâles. La rage canine et humaine demeure un problème de santé
publique en Guinée et des mesures de contrôle doivent être prises pour son
élimination, conformément à l’objectif mondial de zéro cas de rage humaine
à l’horizon 2030. L’étude révèle la nécessité de renforcer la surveillance de
la maladie et de veiller à la promptitude et la complétude des informations
collectées sur la rage par les structures en charge de la prévention et du
contrôle. En outre, il est important de promouvoir le diagnostic de
laboratoire chez les animaux suspects, de renforcer l’engagement
communautaire et d’encourager la collaboration entre les secteurs de la santé
animale et de la santé humaine pour la prise en charge intégrée des cas de
morsuresPRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar, M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherche à l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé, Burkina Faso MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar /M. DAHOUROU Laibané Dieudonné, Maître-Assistant à l’Université de Dédougou, Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3172 Amélioration de l’analyse des données sur la situation épidémiologique de la rage animale et humaine en république de Guinée sur la période 2018 à 2020 [texte imprimé] / Aissatou Toure, Auteur . - Dakar : EISMV, 2021 . - 30 p.
PAYS: Guinée
DSOUT: 22/12/2021
Langues : Français (fre)
Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : EPIDEMIOLOGIE RAGE GUINEE Résumé : La rage est une zoonose endémique dans de nombreux pays en
développement et compte parmi les pathologies virales les plus virulentes et
mortelles. Elle constitue une menace pour la santé publique et la santé
animale en Guinée. La présente étude a été conduite pour améliorer la
connaissance de la situation épidémiologie de la rage animale et humaine de
2018 à 2020. Elle a consisté en une collecte de données sur les cas de
morsures, la prophylaxie post-exposition, la mise en observation et le
diagnostic expérimental de la rage chez les animaux mordeurs. Des résultats
obtenus, il ressort qu’en moyenne 775,33 cas de morsures humaines sont
enregistrés chaque année, et le chien est l’espèce la plus impliquée dans les
cas d’agression (97,8%). Parmi les animaux mordeurs, 64,1% ont été mis en
observation et 88,6% des victimes de morsures étaient des humains.
Concernant la distribution géographique des cas de morsures, toutes les 33
préfectures de la Guinée étaient touchées, les zones les plus touchées étant
les préfectures de Nzérékoré et la zone spéciale de Conakry. Concernant la
prévention de la rage humaine, seulement 58,1% des personnes exposées ont
bénéficié d’une prophylaxie post-exposition complète sur la période de
l’étude.
De 2018 à 2020, alors que 2326 cas de morsure ont été notifiés dans le pays,
seulement 47 animaux mordeurs ont fait l’objet d’un diagnostic de
confirmation au laboratoire, dont 34 (72,3%) étaient positifs à la rage. Le
nombre d’échantillons positifs à la rage était plus élevé chez les animaux
mordeurs mâles. La rage canine et humaine demeure un problème de santé
publique en Guinée et des mesures de contrôle doivent être prises pour son
élimination, conformément à l’objectif mondial de zéro cas de rage humaine
à l’horizon 2030. L’étude révèle la nécessité de renforcer la surveillance de
la maladie et de veiller à la promptitude et la complétude des informations
collectées sur la rage par les structures en charge de la prévention et du
contrôle. En outre, il est important de promouvoir le diagnostic de
laboratoire chez les animaux suspects, de renforcer l’engagement
communautaire et d’encourager la collaboration entre les secteurs de la santé
animale et de la santé humaine pour la prise en charge intégrée des cas de
morsuresPRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar, M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherche à l’Institut de Recherche en Sciences de la Santé, Burkina Faso MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar /M. DAHOUROU Laibané Dieudonné, Maître-Assistant à l’Université de Dédougou, Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3172 Réservation
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MEM21-11Adobe Acrobat PDFAmélioration de la connaissance de l’épidémiologie de la rage au Burkina Faso / Madi Savadogo (2015)
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Titre : Amélioration de la connaissance de l’épidémiologie de la rage au Burkina Faso : situation épidémiologique et connaissances- attitudes- perceptions sur la rage dans la commune de Ouagadougou Type de document : texte imprimé Auteurs : Madi Savadogo, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2015 Importance : 86 p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2015 Mots-clés : RAGE CHIEN BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La rage, zoonose endémique sur tous les continents, cause plus de 70000 décès chaque année dans le monde dont la majeure partie dans les pays en développement. L’approche de lutte contre cette endémie passe par une bonne connaissance épidémiologique et de son impact socio-économique au sein des communautés et surtout par les décideurs. Depuis plusieurs décennies de nombreuses mesures de lutte ont été mises en œuvre au Burkina Faso,
néanmoins la rage y fait toujours des victimes. Cette étude vise à améliorer la connaissance épidémiologique de la rage au Burkina Faso. Les données ont été colligées auprès des services de santé publique et animale (CNTAR, de l’ENESA et de la DLNE). Parallèlement, une enquête sur les connaissancesattitudes-perceptions a été conduite auprès de 616 ménages dans la commune de Ouagadougou. Les données collectées ont été saisies et analysées à l’aide des Logiciel Excel 2010 et SphinxV5, le Logiciel R 3.1.2 a été utilisé pour les analyses statistiques. Les résultats ont montré que la rage sévit à Ouagadougou avec un taux de prévalence de 70% chez les chiens. Chaque année, en moyenne 4172 personnes sont admises pour consultation post-exposition à la rage, contre 1371 chiens mordeurs mis en observation vétérinaire. Par conséquent, le risque de transmission de la
rage aux personnes est important dans la commune. Cependant, le niveau de connaissances de la population de la commune concernant cette maladie est faible (51%) au regard de sa gravité. La vaccination de masse des carnivores et la sensibilisation de l’opinion publique burkinabè pourraient permettre un contrôle de la rage si les recommandations formulées sont prises en compte. L’ensemble des recommandations vont à l’adresse des différents acteurs de la santé humaine et animale afin que la lutte contre la rage contribue à l’amélioration des conditions sanitaires des populations.PRESIDENT DE JURY : M. WELE Alassane, Pr à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. KONE Philippe Soumahoro, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. KONE Philippe Soumahoro, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar MEMBRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’E.I.S.M.V. de Dakar/M. BAKOU Serge Niangoran, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : Dr DOULKOM Bernard, Chef du Service Protection Zoo-sanitaire, Direction Générale des Services Vétérinaires, Ouagadougou (Burkina Faso) DATE DE SOUTENANCE : 08/07/2015 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=1873 Amélioration de la connaissance de l’épidémiologie de la rage au Burkina Faso : situation épidémiologique et connaissances- attitudes- perceptions sur la rage dans la commune de Ouagadougou [texte imprimé] / Madi Savadogo, Auteur . - Dakar : EISMV, 2015 . - 86 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2015 Mots-clés : RAGE CHIEN BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La rage, zoonose endémique sur tous les continents, cause plus de 70000 décès chaque année dans le monde dont la majeure partie dans les pays en développement. L’approche de lutte contre cette endémie passe par une bonne connaissance épidémiologique et de son impact socio-économique au sein des communautés et surtout par les décideurs. Depuis plusieurs décennies de nombreuses mesures de lutte ont été mises en œuvre au Burkina Faso,
néanmoins la rage y fait toujours des victimes. Cette étude vise à améliorer la connaissance épidémiologique de la rage au Burkina Faso. Les données ont été colligées auprès des services de santé publique et animale (CNTAR, de l’ENESA et de la DLNE). Parallèlement, une enquête sur les connaissancesattitudes-perceptions a été conduite auprès de 616 ménages dans la commune de Ouagadougou. Les données collectées ont été saisies et analysées à l’aide des Logiciel Excel 2010 et SphinxV5, le Logiciel R 3.1.2 a été utilisé pour les analyses statistiques. Les résultats ont montré que la rage sévit à Ouagadougou avec un taux de prévalence de 70% chez les chiens. Chaque année, en moyenne 4172 personnes sont admises pour consultation post-exposition à la rage, contre 1371 chiens mordeurs mis en observation vétérinaire. Par conséquent, le risque de transmission de la
rage aux personnes est important dans la commune. Cependant, le niveau de connaissances de la population de la commune concernant cette maladie est faible (51%) au regard de sa gravité. La vaccination de masse des carnivores et la sensibilisation de l’opinion publique burkinabè pourraient permettre un contrôle de la rage si les recommandations formulées sont prises en compte. L’ensemble des recommandations vont à l’adresse des différents acteurs de la santé humaine et animale afin que la lutte contre la rage contribue à l’amélioration des conditions sanitaires des populations.PRESIDENT DE JURY : M. WELE Alassane, Pr à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. KONE Philippe Soumahoro, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. KONE Philippe Soumahoro, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar MEMBRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’E.I.S.M.V. de Dakar/M. BAKOU Serge Niangoran, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : Dr DOULKOM Bernard, Chef du Service Protection Zoo-sanitaire, Direction Générale des Services Vétérinaires, Ouagadougou (Burkina Faso) DATE DE SOUTENANCE : 08/07/2015 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=1873 Réservation
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TD15-23Adobe Acrobat PDFAmélioration de la stratégie de lutte contre la rage dans le cercle de Kati (Mali) par l’application de l'approche "Une Seule Santé" / Amadou dit baba Traoré (2021)
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Titre : Amélioration de la stratégie de lutte contre la rage dans le cercle de Kati (Mali) par l’application de l'approche "Une Seule Santé" Type de document : texte imprimé Auteurs : Amadou dit baba Traoré, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2021 Importance : 30 p. Note générale : PAYS: Mali
DSOUT: 09/07/2021
Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : LUTTE RAGE VACCINATION MALI Résumé : La rage est une maladie grave et mortelle touchant aussi bien les pays
développés que ceux à faibles et moyens revenus. Pour un contrôle
efficace de la rage, l’approche multidisciplinaire s’annonce comme une
opportunité pour améliorer les interventions.
Le paradoxe entre la diversité des acteurs et les multiples initiatives d’une
part et la persistance de la maladie d’autre part, met en exergue une
probable absence de collaboration entre les acteurs et de synergie
d’actions dans les interventions.
La présente étude a pour objectif général d’améliorer la stratégie de lutte
contre la rage dans le cercle de Kati (Mali) par l’application de l'approche
« Une Seule Santé ».
Pour atteindre cet objectif, une enquête transversale et descriptive a été
conduite d’août à décembre 2020 dans le cercle de Kati.
En l’absence d’informations sur les acteurs et leurs rôles dans le contrôle
de la rage animale et humaine, le choix des participants a été effectué en
utilisant la méthode de boule de neige.
Selon les résultats de la présente étude, 74,01% des personnes mordues
dans le District Sanitaire de Kati, ont bénéficié de la prophylaxie
postexposition (PPE) dont50,54% pour la PPE complète et 49,46% pour la
PPE incomplète. Ce district a enregistré une moyenne de 1,14 de cas de
rage humaine sur la période 2014-2020, contre 25,16% de cas de rage
canine dans le secteur vétérinaire. Ce dernier a enregistré une moyenne de
363,29 chiens vaccinés par an et une moyenne de 18,57 chiens par an mis
en observation sur 165 chiens mordeurs durant la même période.
Concernant la prise en charge des cas de morsures, seulement 28,09%
connaissaient la conduite à tenir en cas de morsure de chien.
Par ailleurs, 93,25% des enquêtés ont rapporté l’existence d’activités de
lutte contre la rage dans leurs structures d’appartenance.
En ce qui concerne l’approche « Une Seule Santé » les enquêtés n’étaient
pas assez informés soit 22,47%.
Quant à la mise en œuvre effective de l’approche « Une Seule Santé »
dans la stratégie nationale de lutte contre la rage, 15,73% des acteurs
enquêtés l’ont jugée moyennement satisfaisante. Pour la pertinence de
l’intégration de cette approche dans le cadre de la lutte contre la rage,
16,85% affirmaient qu’elle était efficace pour l’éradication de la rage en
particulier à travers le développement des synergies et la mutualisation des
ressources entre les secteurs. Cependant, les acteurs ont relevé des
contraintes telles que la faible volonté politique (1,12%), le manque
d’information (2,25%), les conflits d’intérêts entre professionnels (4,49%),
l’absence de suivi et d’évaluation des actions menées (1,12%), la non
implication à tous les niveaux hiérarchiques (2,25%), l’insuffisance des
moyens financiers et logistiques (2,25%) et les crises socio-politiques
(1,12%). Par ailleurs, pour améliorer l’intégration de l'approche « Une
Seule Santé » dans la stratégie nationale de lutte contre la rage, des
recommandations ont été faites par les participants à l’enquête Il s’agit ;
du renforcement des capacités des acteurs (6,74%), de la sensibilisation et
la vulgarisation de l’approche « Une Seule Santé » à tous les niveaux et à
tous les secteurs (3,37%), du recrutement du personnel (2,25%) et le
financement des activités (3,37%).
A travers cette étude, il transparait clairement qu’il n’y a pas une véritable
adoption de l’approche « Une Seule Santé ».
Cependant en vue d’améliorer la lutte intégrée contre la rage au Mali,
l’adoption et la mise en œuvre de l’approche « Une Seule Santé » dans les
stratégies de lutte s’avère impérative. Par conséquent, des
recommandations ont été formulées à l’endroit des différents acteurs de la
santé publique.PRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA-ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar, M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherche, Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), Burkina Faso MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar /M. DIOUF Nicolas Djighnoum, Maitre-Assistant à l’UFR-S2ATA/UGB Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3000 Amélioration de la stratégie de lutte contre la rage dans le cercle de Kati (Mali) par l’application de l'approche "Une Seule Santé" [texte imprimé] / Amadou dit baba Traoré, Auteur . - Dakar : EISMV, 2021 . - 30 p.
PAYS: Mali
DSOUT: 09/07/2021
Langues : Français (fre)
Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2021 Mots-clés : LUTTE RAGE VACCINATION MALI Résumé : La rage est une maladie grave et mortelle touchant aussi bien les pays
développés que ceux à faibles et moyens revenus. Pour un contrôle
efficace de la rage, l’approche multidisciplinaire s’annonce comme une
opportunité pour améliorer les interventions.
Le paradoxe entre la diversité des acteurs et les multiples initiatives d’une
part et la persistance de la maladie d’autre part, met en exergue une
probable absence de collaboration entre les acteurs et de synergie
d’actions dans les interventions.
La présente étude a pour objectif général d’améliorer la stratégie de lutte
contre la rage dans le cercle de Kati (Mali) par l’application de l'approche
« Une Seule Santé ».
Pour atteindre cet objectif, une enquête transversale et descriptive a été
conduite d’août à décembre 2020 dans le cercle de Kati.
En l’absence d’informations sur les acteurs et leurs rôles dans le contrôle
de la rage animale et humaine, le choix des participants a été effectué en
utilisant la méthode de boule de neige.
Selon les résultats de la présente étude, 74,01% des personnes mordues
dans le District Sanitaire de Kati, ont bénéficié de la prophylaxie
postexposition (PPE) dont50,54% pour la PPE complète et 49,46% pour la
PPE incomplète. Ce district a enregistré une moyenne de 1,14 de cas de
rage humaine sur la période 2014-2020, contre 25,16% de cas de rage
canine dans le secteur vétérinaire. Ce dernier a enregistré une moyenne de
363,29 chiens vaccinés par an et une moyenne de 18,57 chiens par an mis
en observation sur 165 chiens mordeurs durant la même période.
Concernant la prise en charge des cas de morsures, seulement 28,09%
connaissaient la conduite à tenir en cas de morsure de chien.
Par ailleurs, 93,25% des enquêtés ont rapporté l’existence d’activités de
lutte contre la rage dans leurs structures d’appartenance.
En ce qui concerne l’approche « Une Seule Santé » les enquêtés n’étaient
pas assez informés soit 22,47%.
Quant à la mise en œuvre effective de l’approche « Une Seule Santé »
dans la stratégie nationale de lutte contre la rage, 15,73% des acteurs
enquêtés l’ont jugée moyennement satisfaisante. Pour la pertinence de
l’intégration de cette approche dans le cadre de la lutte contre la rage,
16,85% affirmaient qu’elle était efficace pour l’éradication de la rage en
particulier à travers le développement des synergies et la mutualisation des
ressources entre les secteurs. Cependant, les acteurs ont relevé des
contraintes telles que la faible volonté politique (1,12%), le manque
d’information (2,25%), les conflits d’intérêts entre professionnels (4,49%),
l’absence de suivi et d’évaluation des actions menées (1,12%), la non
implication à tous les niveaux hiérarchiques (2,25%), l’insuffisance des
moyens financiers et logistiques (2,25%) et les crises socio-politiques
(1,12%). Par ailleurs, pour améliorer l’intégration de l'approche « Une
Seule Santé » dans la stratégie nationale de lutte contre la rage, des
recommandations ont été faites par les participants à l’enquête Il s’agit ;
du renforcement des capacités des acteurs (6,74%), de la sensibilisation et
la vulgarisation de l’approche « Une Seule Santé » à tous les niveaux et à
tous les secteurs (3,37%), du recrutement du personnel (2,25%) et le
financement des activités (3,37%).
A travers cette étude, il transparait clairement qu’il n’y a pas une véritable
adoption de l’approche « Une Seule Santé ».
Cependant en vue d’améliorer la lutte intégrée contre la rage au Mali,
l’adoption et la mise en œuvre de l’approche « Une Seule Santé » dans les
stratégies de lutte s’avère impérative. Par conséquent, des
recommandations ont été formulées à l’endroit des différents acteurs de la
santé publique.PRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA-ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar, M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherche, Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), Burkina Faso MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar /M. DIOUF Nicolas Djighnoum, Maitre-Assistant à l’UFR-S2ATA/UGB Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=3000 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M360 MEM21-5 Mémoire Bibliothèque (SID) Mémoires de Master Disponible Documents numériques
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MEM21-5Adobe Acrobat PDFAnalyse des connaissances, attitudes et pratiques des vendeurs de viande canine en relation avec la rage dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins au Burkina Faso. / Audrey Marina Nopoko COMPAORE (2022)
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Titre : Analyse des connaissances, attitudes et pratiques des vendeurs de viande canine en relation avec la rage dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins au Burkina Faso. Type de document : texte imprimé Auteurs : Audrey Marina Nopoko COMPAORE, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2022 Importance : 84 p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2022 Mots-clés : VIANDE VIANDE CANINE RAGE CHIEN,BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La rage est une zoonose majeure causée par un lyssavirus de la famille des Rhabdoviridae. La rage constitue une menace majeure dans le monde et surtout en Afrique et en Asie. Très meurtrière, elle est la cause de près de 60.000 décès annuels, 3,7 millions d’années de vies ajustées à l’incapacité et 8,6 milliards de pertes économiques par an.
Plusieurs mesures existent au Burkina contre la rage mais elles paraissent moins efficaces compte tenu de la persistance des cas de rage humaine. L’approche de lutte efficace de cette maladie passe incontournablement par une bonne connaissance communautaire de la maladie sur le plan épidémiologique, social et économique. L’absence d’inclusion des vendeurs de viande canine dans les programmes de lutte contre la rage malgré les risques auxquels ils sont confrontés ainsi que les conditions dans lesquelles ils meurent ont attiré l’attention de plus d’un. C’est ainsi que la présente étude portant sur l’« Analyse des connaissances, attitudes et pratiques des vendeurs de viande de chien en relation avec la rage dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre-Ouest et des Hauts- Bassins au Burkina Faso » a été entreprise. Au total, 171 vendeurs de viande de chien des 04 régions administratives mentionnées plus hauts ont été enquêtés.
Les données ont été collectées à l’aide de Kobocollect version 1.30.1, exportées dans le tableur Excel Microsoft Office 2016, puis analysées à l’aide du logiciel R version 3.5.2. Les résultats ont montré qu’au sein des acteurs, seuls 5,3% connaissaient la rage et 77,8% connaissaient l’existence des risques d’exposition dans la pratique de l’activité. Des comportements à risques existent bel et bien dans le secteur de vente de la viande canine. Il s’agit du faible taux de vaccination des vendeurs (24,6 %), l’absence de protection au cours de la manipulation des chiens agressifs (93%) et le faible taux de prise en charge médicale (39,7%) des cas de morsures assez rencontrées (36,8%).PRESIDENT DE JURY : M. MBAYE Gora, Professeur à la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr titulaire à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr titulaire à l’EISMV de Dakar MEMBRE : Mme KADJA WONOU Mireille Catherine, Maitre de Conférences Agrégée à L’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. DAHOUROU Laibané Dieudonné, Maître-Assistant à l’Université de Dédougou (UDDG), Burkina Faso /M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherches à l’Institut de Recherches en Sciences de la Santé (IRSS), Burkina Faso DATE DE SOUTENANCE : 26/07/2022 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5061 Analyse des connaissances, attitudes et pratiques des vendeurs de viande canine en relation avec la rage dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre-Ouest et des Hauts-Bassins au Burkina Faso. [texte imprimé] / Audrey Marina Nopoko COMPAORE, Auteur . - Dakar : EISMV, 2022 . - 84 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2022 Mots-clés : VIANDE VIANDE CANINE RAGE CHIEN,BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La rage est une zoonose majeure causée par un lyssavirus de la famille des Rhabdoviridae. La rage constitue une menace majeure dans le monde et surtout en Afrique et en Asie. Très meurtrière, elle est la cause de près de 60.000 décès annuels, 3,7 millions d’années de vies ajustées à l’incapacité et 8,6 milliards de pertes économiques par an.
Plusieurs mesures existent au Burkina contre la rage mais elles paraissent moins efficaces compte tenu de la persistance des cas de rage humaine. L’approche de lutte efficace de cette maladie passe incontournablement par une bonne connaissance communautaire de la maladie sur le plan épidémiologique, social et économique. L’absence d’inclusion des vendeurs de viande canine dans les programmes de lutte contre la rage malgré les risques auxquels ils sont confrontés ainsi que les conditions dans lesquelles ils meurent ont attiré l’attention de plus d’un. C’est ainsi que la présente étude portant sur l’« Analyse des connaissances, attitudes et pratiques des vendeurs de viande de chien en relation avec la rage dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre, du Centre-Ouest et des Hauts- Bassins au Burkina Faso » a été entreprise. Au total, 171 vendeurs de viande de chien des 04 régions administratives mentionnées plus hauts ont été enquêtés.
Les données ont été collectées à l’aide de Kobocollect version 1.30.1, exportées dans le tableur Excel Microsoft Office 2016, puis analysées à l’aide du logiciel R version 3.5.2. Les résultats ont montré qu’au sein des acteurs, seuls 5,3% connaissaient la rage et 77,8% connaissaient l’existence des risques d’exposition dans la pratique de l’activité. Des comportements à risques existent bel et bien dans le secteur de vente de la viande canine. Il s’agit du faible taux de vaccination des vendeurs (24,6 %), l’absence de protection au cours de la manipulation des chiens agressifs (93%) et le faible taux de prise en charge médicale (39,7%) des cas de morsures assez rencontrées (36,8%).PRESIDENT DE JURY : M. MBAYE Gora, Professeur à la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr titulaire à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr titulaire à l’EISMV de Dakar MEMBRE : Mme KADJA WONOU Mireille Catherine, Maitre de Conférences Agrégée à L’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. DAHOUROU Laibané Dieudonné, Maître-Assistant à l’Université de Dédougou (UDDG), Burkina Faso /M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherches à l’Institut de Recherches en Sciences de la Santé (IRSS), Burkina Faso DATE DE SOUTENANCE : 26/07/2022 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5061 Réservation
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TD22-50Adobe Acrobat PDFAnalyse du dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou (Burkina Faso) / Sougrenoma Désiré Nana (2019)
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Titre : Analyse du dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou (Burkina Faso) Type de document : texte imprimé Auteurs : Sougrenoma Désiré Nana, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2019 Importance : 91 p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019 Mots-clés : RAGE SANTE PUBLIQUE BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La rage est une zoonose grave et crainte dans le monde. Elle représente une menace potentielle pour plus de 3,3 milliards de personnes vivant dans les zones enzootiques, principalement en Asie et en Afrique. C’est une encéphalomyélite mortelle affectant tous les mammifères dont l’homme. Malgré l’application de programmes de
lutte, on assiste à une persistance de la maladie au Burkina Faso. Cette étude vise à faire une Analyse du
dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou, au Burkina Faso. Les données ont été
colligées principalement auprès des acteurs des trois principaux secteurs impliqués dans la lutte contre la rage à
savoir : le secteur de la santé animale, humaine et de l’environnement. Les données collectées ont été saisies et
analysées à l’aide des Logiciel Excel 2010 et SphinxV5, le Logiciel R 3.1.2 a été utilisé pour les analyses
statistiques. Les résultats ont montré que Les trois principaux secteurs sont impliqués dans la lutte contre la rage
au Burkina Faso à travers diverses actions menées. Ces actions menées variaient d’un secteur à un autre. Les principales étaient d’une part la sensibilisation pour le secteur de la santé animale (76,90%) et humaine (44%) et
l’assainissement (54%) pour l’environnement. D’autre part il s’agissait de la vaccination au niveau de la santé
animale (69,20%) et santé humaine (51%). En ce qui concernait la caractérisation des acteurs au niveau des différents secteurs le fait marquant est la non réception quasi-totale des acteurs de l’environnement d’une formation sur la rage durant leur formation et de prophylaxie pré-exposition, malgré le risque non négligeable lié à la gestion de la faune sauvage. Le financement des différentes actions menées dans la lutte contre la rage était principalement assuré par l’Etat (soit 84,6% pour la santé animale, 100% pour la santé humaine et 95% pour l’environnement). La contribution du secteur privée a été signalée au niveau du secteur de l’environnement notamment dans les actions d’assainissement. En termes de Prophylaxie Post Exposition il faut souligner son inacceptable géographique et financière dans la totalité et le manque de consommables à cette fin. En effet la Prophylaxie Post Exposition a été complète selon seulement 10% des acteurs de la santé humaine. Les principales raisons étaient : Absence de vaccin et sérum (43%), Recherche de consommables à la charge du patient (28,6%) et Manque de moyens financiers (18%) En termes de collaboration multisectorielle entre les différents secteurs dans la lutte contre la rage, elle existe selon 84% des acteurs de la santé animale, 51% des acteurs de la santé humaine et 5% des acteurs de l’environnement. De ces différents constats découle une inefficacité du dispositif sanitaire de lutte contre la rage au Burkina Faso. Par conséquent la maladie persiste et le risque de transmission et par suite de répercutions sur la santé humaine reste important. Le bon équipement les structures de santé, l’approvisionnement en consommables pour une bonne Prophylaxie Post Exposition , La
vaccination de masse des carnivores et la sensibilisation de l’opinion publique burkinabè, la gestion efficace les
chiens errants à travers l’assainissement de l’environnement pourraient permettre un contrôle de la rage si les recommandations formulées sont prises en compte. L’ensemble des recommandations vont à l’endroit des autorités, des différents acteurs de la santé humaine et animale et de l’environnement afin que la lutte contre la rage contribue à l’amélioration des conditions sanitaires des populationsPRESIDENT DE JURY : Mme DIOP NYAFOUNA Sylvie Audrey, Pr à l’UFR Santé, Université de Thiès DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. AYIH-AKAKPO Ayayi Justin, Pr à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. SAVADOGO Joseph, Dir Général des Services Vétérinaires (Burkina Faso) /M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherche, IRSS (Burkina Faso) DATE DE SOUTENANCE : 22/06/2019 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2079 Analyse du dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou (Burkina Faso) [texte imprimé] / Sougrenoma Désiré Nana, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 91 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019 Mots-clés : RAGE SANTE PUBLIQUE BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La rage est une zoonose grave et crainte dans le monde. Elle représente une menace potentielle pour plus de 3,3 milliards de personnes vivant dans les zones enzootiques, principalement en Asie et en Afrique. C’est une encéphalomyélite mortelle affectant tous les mammifères dont l’homme. Malgré l’application de programmes de
lutte, on assiste à une persistance de la maladie au Burkina Faso. Cette étude vise à faire une Analyse du
dispositif institutionnel sanitaire de lutte contre la rage à Ouagadougou, au Burkina Faso. Les données ont été
colligées principalement auprès des acteurs des trois principaux secteurs impliqués dans la lutte contre la rage à
savoir : le secteur de la santé animale, humaine et de l’environnement. Les données collectées ont été saisies et
analysées à l’aide des Logiciel Excel 2010 et SphinxV5, le Logiciel R 3.1.2 a été utilisé pour les analyses
statistiques. Les résultats ont montré que Les trois principaux secteurs sont impliqués dans la lutte contre la rage
au Burkina Faso à travers diverses actions menées. Ces actions menées variaient d’un secteur à un autre. Les principales étaient d’une part la sensibilisation pour le secteur de la santé animale (76,90%) et humaine (44%) et
l’assainissement (54%) pour l’environnement. D’autre part il s’agissait de la vaccination au niveau de la santé
animale (69,20%) et santé humaine (51%). En ce qui concernait la caractérisation des acteurs au niveau des différents secteurs le fait marquant est la non réception quasi-totale des acteurs de l’environnement d’une formation sur la rage durant leur formation et de prophylaxie pré-exposition, malgré le risque non négligeable lié à la gestion de la faune sauvage. Le financement des différentes actions menées dans la lutte contre la rage était principalement assuré par l’Etat (soit 84,6% pour la santé animale, 100% pour la santé humaine et 95% pour l’environnement). La contribution du secteur privée a été signalée au niveau du secteur de l’environnement notamment dans les actions d’assainissement. En termes de Prophylaxie Post Exposition il faut souligner son inacceptable géographique et financière dans la totalité et le manque de consommables à cette fin. En effet la Prophylaxie Post Exposition a été complète selon seulement 10% des acteurs de la santé humaine. Les principales raisons étaient : Absence de vaccin et sérum (43%), Recherche de consommables à la charge du patient (28,6%) et Manque de moyens financiers (18%) En termes de collaboration multisectorielle entre les différents secteurs dans la lutte contre la rage, elle existe selon 84% des acteurs de la santé animale, 51% des acteurs de la santé humaine et 5% des acteurs de l’environnement. De ces différents constats découle une inefficacité du dispositif sanitaire de lutte contre la rage au Burkina Faso. Par conséquent la maladie persiste et le risque de transmission et par suite de répercutions sur la santé humaine reste important. Le bon équipement les structures de santé, l’approvisionnement en consommables pour une bonne Prophylaxie Post Exposition , La
vaccination de masse des carnivores et la sensibilisation de l’opinion publique burkinabè, la gestion efficace les
chiens errants à travers l’assainissement de l’environnement pourraient permettre un contrôle de la rage si les recommandations formulées sont prises en compte. L’ensemble des recommandations vont à l’endroit des autorités, des différents acteurs de la santé humaine et animale et de l’environnement afin que la lutte contre la rage contribue à l’amélioration des conditions sanitaires des populationsPRESIDENT DE JURY : Mme DIOP NYAFOUNA Sylvie Audrey, Pr à l’UFR Santé, Université de Thiès DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. AYIH-AKAKPO Ayayi Justin, Pr à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. SAVADOGO Joseph, Dir Général des Services Vétérinaires (Burkina Faso) /M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherche, IRSS (Burkina Faso) DATE DE SOUTENANCE : 22/06/2019 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2079 Réservation
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TD19-6Adobe Acrobat PDFAnalyse du dispositif multisectoriel de contrôle de la rage à Dakar (Sénégal) / Fatima Amadou Ba (2021)
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PermalinkCaractérisation épidémiologique et socio-économique du contrôle de la rage au Burkina Faso / Madi Savadogo (2021)
PermalinkConnaissances, aptitudes et pratiques des ménages relatives à la rage et écologie canine à Mbour, Sénégal en 2020 / Abdou Fall (2021)
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PermalinkConnaissances et pratiques des populations sur la rage et gestion des cas humains de morsures de carnivores dans le département de Brazzaville (Congo) / Franck Durand Matembili (2019)
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PermalinkContribution à l'étude de l'épidémiologie et de la prophylaxie de la rage au Cameroun / Jean Kouri (1985)
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