Titre : |
Diagnostic des pertes et gaspillages et qualité du lait dans les filières laitières au Burkina Faso : cas de la zone périurbaine de Bobo-Dioulasso et des laiteries en zone rurale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Grégorie Hermann Bazimo, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
30 p. |
Note générale : |
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2016
|
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
En Afrique de l’Ouest, on note un écart croissant entre les besoins de consommation et de
nutrition des populations et la disponibilité des produits alimentaires. Les besoins en lait et
produits laitiers sont en grande partie satisfaits grâce aux importations, notamment au Burkina
Faso ; les filières laitières locales étant caractérisées par un faible niveau de productivité et par
des pertes sur toute la chaine. La présente étude, qui se propose d’établir un diagnostic des
pertes et gaspillages dans les chaines d’approvisionnement en lait des mini laiteries au Burkina
Faso : cas de la zone périurbaine de Bobo-Dioulasso et des laiteries en zone rurale, intervient
dans le cadre du projet REGAL (Réduire les Gaspillages de Lait). Ainsi, les travaux de terrain,
menées sous forme d’enquêtes, ont porté sur deux chaines d’approvisionnement en lait : celle
de la laiterie Bonnet-Vert à Bobo-Dioulasso (13 éleveurs, 2 collecteurs, 1 laiterie et 3
distributeurs enquêtés) et celle de la laiterie Soud Kossam à Dédougou (12 éleveurs, 3
collecteurs, 1 laiterie et 14 distributeurs enquêtés). Nous avons identifié les causes des pertes et
gaspillages de lait aux étapes des deux chaines d’approvisionnement en lait, évalué l’ampleur
de ces pertes et gaspillages de lait et produits laitiers aux différentes étapes de la chaine
d’approvisionnement et identifié les marges de manœuvres existantes pour réduire ces pertes et
gaspillages. Il ressort que les pertes et gaspillages se retrouvent à toutes les étapes pour les
différents maillons de chaque chaine d’approvisionnement. Au niveau de la production et de la
collecte, les pertes peuvent être accidentelles, liées aux mauvaises conditions de production et
de transport du lait, à la gestion de la traite après les mises bas ou les maladies des animaux. A
la laiterie, les pertes peuvent être accidentelles, liées à la mauvaise qualité des intrants ou à des
problèmes techniques (conditionnement, pasteurisation, etc.). Chez les distributeurs, les pertes
sont liées aux conditions de transport et de stockage des produits laitiers. Il ressort des taux de
pertes effectives de 4,0% et 8,8% chez les éleveurs, 4,2% et 3,0% chez les collecteurs, 3,5% et
6,4% dans les laiteries, 3,9% et 0,8% chez les distributeurs respectivement pour les chaines
d’approvisionnement de Bobo-Dioulasso et de Dédougou. Les analyses de la qualité du lait
donnent des valeurs moyennes de 5,1%, 3,3% et 4,8% respectivement pour les taux de matières
grasses, de protéines et de lactose. Les moyennes respectives de la densité du lait et du pH sont
de 1 029,8 kg/m3 et 6,5. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Dr SYLLA Khalifa Babacar, Maitre-assistant à l’EISMV |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. TOGUEBAYE Bhen Sikina, Pr à la faculté des sciences et T/M. DIA Djiby, Chercheur à l’Institut Sénégalais de Rec/Maitre de stage :Dr BLANCHARD Mélanie, chercheure au CIRAD |
DATE DE SOUTENANCE : |
14/06/2016 |
PAYS : |
Côte d’Ivoire |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=3085 |
Diagnostic des pertes et gaspillages et qualité du lait dans les filières laitières au Burkina Faso : cas de la zone périurbaine de Bobo-Dioulasso et des laiteries en zone rurale [texte imprimé] / Grégorie Hermann Bazimo, Auteur . - Dakar : EISMV, 2016 . - 30 p.
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2016
|
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
En Afrique de l’Ouest, on note un écart croissant entre les besoins de consommation et de
nutrition des populations et la disponibilité des produits alimentaires. Les besoins en lait et
produits laitiers sont en grande partie satisfaits grâce aux importations, notamment au Burkina
Faso ; les filières laitières locales étant caractérisées par un faible niveau de productivité et par
des pertes sur toute la chaine. La présente étude, qui se propose d’établir un diagnostic des
pertes et gaspillages dans les chaines d’approvisionnement en lait des mini laiteries au Burkina
Faso : cas de la zone périurbaine de Bobo-Dioulasso et des laiteries en zone rurale, intervient
dans le cadre du projet REGAL (Réduire les Gaspillages de Lait). Ainsi, les travaux de terrain,
menées sous forme d’enquêtes, ont porté sur deux chaines d’approvisionnement en lait : celle
de la laiterie Bonnet-Vert à Bobo-Dioulasso (13 éleveurs, 2 collecteurs, 1 laiterie et 3
distributeurs enquêtés) et celle de la laiterie Soud Kossam à Dédougou (12 éleveurs, 3
collecteurs, 1 laiterie et 14 distributeurs enquêtés). Nous avons identifié les causes des pertes et
gaspillages de lait aux étapes des deux chaines d’approvisionnement en lait, évalué l’ampleur
de ces pertes et gaspillages de lait et produits laitiers aux différentes étapes de la chaine
d’approvisionnement et identifié les marges de manœuvres existantes pour réduire ces pertes et
gaspillages. Il ressort que les pertes et gaspillages se retrouvent à toutes les étapes pour les
différents maillons de chaque chaine d’approvisionnement. Au niveau de la production et de la
collecte, les pertes peuvent être accidentelles, liées aux mauvaises conditions de production et
de transport du lait, à la gestion de la traite après les mises bas ou les maladies des animaux. A
la laiterie, les pertes peuvent être accidentelles, liées à la mauvaise qualité des intrants ou à des
problèmes techniques (conditionnement, pasteurisation, etc.). Chez les distributeurs, les pertes
sont liées aux conditions de transport et de stockage des produits laitiers. Il ressort des taux de
pertes effectives de 4,0% et 8,8% chez les éleveurs, 4,2% et 3,0% chez les collecteurs, 3,5% et
6,4% dans les laiteries, 3,9% et 0,8% chez les distributeurs respectivement pour les chaines
d’approvisionnement de Bobo-Dioulasso et de Dédougou. Les analyses de la qualité du lait
donnent des valeurs moyennes de 5,1%, 3,3% et 4,8% respectivement pour les taux de matières
grasses, de protéines et de lactose. Les moyennes respectives de la densité du lait et du pH sont
de 1 029,8 kg/m3 et 6,5. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Dr SYLLA Khalifa Babacar, Maitre-assistant à l’EISMV |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. TOGUEBAYE Bhen Sikina, Pr à la faculté des sciences et T/M. DIA Djiby, Chercheur à l’Institut Sénégalais de Rec/Maitre de stage :Dr BLANCHARD Mélanie, chercheure au CIRAD |
DATE DE SOUTENANCE : |
14/06/2016 |
PAYS : |
Côte d’Ivoire |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=3085 |
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