Titre : |
Evaluation de la qualité des aliments pour animaux produits au Burkina Faso |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alain ZONGO, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2023 |
Importance : |
77p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023
|
Mots-clés : |
ALIMENTATION DES
ANIMAUX ALIMENT POUR ANIMAUX QUALITÉ DES ALIMENTS BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Au Burkina Faso, l’élevage est le deuxième plus grand contributeur à la valeur ajoutée agricole après le coton. L’exploitation des animaux de reproduction ; essentiellement les bovins, les moutons, les chèvres mais aussi les animaux de la basse-cour ; fournit les moyens de subsistance à près de 86% de la population active. Cependant, ce rôle moteur de l’élevage dans l’économie burkinabè est entravé par des contraintes d’ordre sanitaire, zootechnique et surtout alimentaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer la qualité des aliments pour animaux produits au Burkina Faso. L’étude a été menée à travers des enquêtes dans les provenderies (145) et des analyses microbiologiques et bromatologiques des échantillons d’aliments (242) prélevés au niveau des fabricants et des revendeurs d’aliment dans 09 régions du Burkina Faso dans le but de pouvoir décrire les pratiques de production et l’hygiène dans les provenderies ; d’évaluer la qualité microbiologique et bromatologique des matières premières et des aliments complets pour animaux produits au Burkina Faso. Les résultats ont montré que certaines matières premières entrant dans la formulation des aliments complets étaient disponibles localement tandis que d’autres comme les concentrés de vitamines, les antioxydants, les coquillages et les enzymes étaient importés des pays de la sous-région mais également du marché international. A la réception des matières premières, un contrôle visuel (63,64%) était réalisé par les fabricants. L’aliment granulé était élaboré par 6,82% des fabricants et concernait majoritairement l’aliment bétail. Concernant l’hygiène, les résultats ont montré que dans 91,03% des provenderies, les mesures de biosécurité n’étaient pas respectées. Cependant, 45,52% des provenderies avaient des tenues de travail et 71,43% faisait un contrôle de lutte contre les rongeurs par piégeage et utilisation des produits chimiques tous les 3 mois. Pour lutter contre l’humidité, les provenderies utilisaient plusieurs moyens dont les bâches, les palettes etc. Cependant, aucune maitrise de la température et de l’humidité du stockage des aliments n’a été notifiée. Pourtant, pour 84,14% des répondants, l’aliment pour animaux pourrait être une source de dangers pour l’homme qui va consommer les produits issus de ces animaux. Au terme des analyses microbiologiques réalisées sur les aliments pour animaux et les matières premières entrant dans la composition des différents aliments, provenant aussi bien des fabricants que des revendeurs, 34 échantillons sur 242 contenaient des Salmonella dans 25g d’aliment analysé soit un taux de 14,05% d’échantillons non conformes. Pour le dénombrement des levures et moisissures, la prévalence globale de moisissure a été de 71,07% avec une contamination moyenne de 7,79.108 ufc/g. La teneur la plus faible avec 3,99.102 ufc/g a été relevé dans les villes de Dori, Banfora, Fada, Bobo Dioulasso et Tenkodogo. Pour les analyses bromatologiques, il ressort de cette étude que la farine de poisson présente les teneurs les plus élevées en protéines, calcium et phosphore. Le son de maïs est le plus riche en matières grasse suivi de la graine de coton et du grain de soja qui est aussi le plus riche en énergie. Quant à l’aliment bétail, l’analyse a montré que les aliments ont presque les mêmes compositions car les écarts types des différents paramètres des aliments concernés calculés étaient faibles. Par contre, certaines formulations sont en déficit tandis que d’autres sont en excès par rapport aux valeurs recommandées. La même chose a été observée chez l’aliment volaille. Au terme de ce travail, des recommandations ont été formulées à l’endroit de tous les acteurs de la chaine de valeur aliment pour animaux au Burkina Faso. L’une des recommandations serait d’élaborer des réglementations spécifiques et les faire appliquer pour garantir une qualité satisfaisante des aliments pour animaux. |
PRESIDENT DE JURY : |
Mme SYLLA GUEYE Rokhaya, Maître de Conférences Agrégé à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme MUSABYEMARIYA Bellancille, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
Mme MUSABYEMARIYA Bellancille, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. OUANDAOGO Sandaogo Hamidou, DVM, MSc qualité des aliments de l’homme |
DATE DE SOUTENANCE : |
15/12/2023 |
PAYS : |
Burkina Faso |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5210 |
Evaluation de la qualité des aliments pour animaux produits au Burkina Faso [texte imprimé] / Alain ZONGO, Auteur . - Dakar : EISMV, 2023 . - 77p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023
|
Mots-clés : |
ALIMENTATION DES
ANIMAUX ALIMENT POUR ANIMAUX QUALITÉ DES ALIMENTS BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Au Burkina Faso, l’élevage est le deuxième plus grand contributeur à la valeur ajoutée agricole après le coton. L’exploitation des animaux de reproduction ; essentiellement les bovins, les moutons, les chèvres mais aussi les animaux de la basse-cour ; fournit les moyens de subsistance à près de 86% de la population active. Cependant, ce rôle moteur de l’élevage dans l’économie burkinabè est entravé par des contraintes d’ordre sanitaire, zootechnique et surtout alimentaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer la qualité des aliments pour animaux produits au Burkina Faso. L’étude a été menée à travers des enquêtes dans les provenderies (145) et des analyses microbiologiques et bromatologiques des échantillons d’aliments (242) prélevés au niveau des fabricants et des revendeurs d’aliment dans 09 régions du Burkina Faso dans le but de pouvoir décrire les pratiques de production et l’hygiène dans les provenderies ; d’évaluer la qualité microbiologique et bromatologique des matières premières et des aliments complets pour animaux produits au Burkina Faso. Les résultats ont montré que certaines matières premières entrant dans la formulation des aliments complets étaient disponibles localement tandis que d’autres comme les concentrés de vitamines, les antioxydants, les coquillages et les enzymes étaient importés des pays de la sous-région mais également du marché international. A la réception des matières premières, un contrôle visuel (63,64%) était réalisé par les fabricants. L’aliment granulé était élaboré par 6,82% des fabricants et concernait majoritairement l’aliment bétail. Concernant l’hygiène, les résultats ont montré que dans 91,03% des provenderies, les mesures de biosécurité n’étaient pas respectées. Cependant, 45,52% des provenderies avaient des tenues de travail et 71,43% faisait un contrôle de lutte contre les rongeurs par piégeage et utilisation des produits chimiques tous les 3 mois. Pour lutter contre l’humidité, les provenderies utilisaient plusieurs moyens dont les bâches, les palettes etc. Cependant, aucune maitrise de la température et de l’humidité du stockage des aliments n’a été notifiée. Pourtant, pour 84,14% des répondants, l’aliment pour animaux pourrait être une source de dangers pour l’homme qui va consommer les produits issus de ces animaux. Au terme des analyses microbiologiques réalisées sur les aliments pour animaux et les matières premières entrant dans la composition des différents aliments, provenant aussi bien des fabricants que des revendeurs, 34 échantillons sur 242 contenaient des Salmonella dans 25g d’aliment analysé soit un taux de 14,05% d’échantillons non conformes. Pour le dénombrement des levures et moisissures, la prévalence globale de moisissure a été de 71,07% avec une contamination moyenne de 7,79.108 ufc/g. La teneur la plus faible avec 3,99.102 ufc/g a été relevé dans les villes de Dori, Banfora, Fada, Bobo Dioulasso et Tenkodogo. Pour les analyses bromatologiques, il ressort de cette étude que la farine de poisson présente les teneurs les plus élevées en protéines, calcium et phosphore. Le son de maïs est le plus riche en matières grasse suivi de la graine de coton et du grain de soja qui est aussi le plus riche en énergie. Quant à l’aliment bétail, l’analyse a montré que les aliments ont presque les mêmes compositions car les écarts types des différents paramètres des aliments concernés calculés étaient faibles. Par contre, certaines formulations sont en déficit tandis que d’autres sont en excès par rapport aux valeurs recommandées. La même chose a été observée chez l’aliment volaille. Au terme de ce travail, des recommandations ont été formulées à l’endroit de tous les acteurs de la chaine de valeur aliment pour animaux au Burkina Faso. L’une des recommandations serait d’élaborer des réglementations spécifiques et les faire appliquer pour garantir une qualité satisfaisante des aliments pour animaux. |
PRESIDENT DE JURY : |
Mme SYLLA GUEYE Rokhaya, Maître de Conférences Agrégé à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme MUSABYEMARIYA Bellancille, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
Mme MUSABYEMARIYA Bellancille, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. OUANDAOGO Sandaogo Hamidou, DVM, MSc qualité des aliments de l’homme |
DATE DE SOUTENANCE : |
15/12/2023 |
PAYS : |
Burkina Faso |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5210 |
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