Titre : |
Gestion des déchets biomédicaux dans les cabinets vétérinaires de la région de Dakar en 2024 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Kadjogbe Eustache Sheriff ESSE, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2024 |
Importance : |
77p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024
|
Mots-clés : |
DECHET BIOMEDICAL DECHET CABINET VETERINAIRE DAKAR SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Les cabinets vétérinaires ont longtemps été négligés au profit des centres hospitaliers en ce qui concerne la production de DBM. Pourtant, ces cabinets se multiplient à proximité des habitations, et par leur production de DBM, ils constituent un danger permanent pour la santé humaine, animale et environnementale. C’est pour contribuer à l'amélioration de la santé publique en optimisant la gestion des DBM dans les cabinets vétérinaires que nous avons mené une enquête auprès de 28 cabinets vétérinaires répartis dans les cinq départements de la région de Dakar, sur une période allant de février à juillet 2024. À partir d'un questionnaire basé sur des travaux antérieurs et les textes réglementaires en vigueur, nous avons dressé un état des lieux de tous les aspects de la GDBM dans ces cabinets. Nous avons également évalué les connaissances des acteurs sur les normes existantes, les contraintes rencontrées, ainsi que leurs propositions de solutions.
Notre étude a révélé que les DBM produits par ces cabinets se composent de déchets radioactifs et génotoxiques dans 1 % des cas, de déchets chimiques et pharmaceutiques dans 26% des cas, de déchets infectieux dans 36 %, et d'objets pointus et tranchants dans 37% des cas. En termes de quantité hebdomadaire, 4 % des cabinets produisent plus de 10 kg de DBM, 25 % en produisent entre 5 et 10 kg, et 71 % en produisent moins de 5 kg. Tous les cabinets effectuent un tri des DBM de manière aléatoire, non conforme aux réglementations en vigueur, et seulement 75 % utilisent des gants. Parmi ceux qui trient les déchets, 53,57 % utilisent des poubelles distinctes selon le type de déchet, tandis que les autres, y compris ceux qui ne trient pas, stockent les DBM dans des bennes ordinaires et dans des lieux non conformes aux normes. La collecte et le transport des DBM sont réalisés exclusivement à la main dans tous les cabinets. Pour le transport ex-situ, 67,86 % des cabinets le font également à la main, tandis que les autres utilisent des chariots et des véhicules spécifiques. En matière d’élimination, 56,76 % des cabinets confient leurs déchets à l'UCG, une structure communale de gestion des déchets. Parmi les autres méthodes d'élimination, 18,99 % des cabinets incinèrent leurs déchets à l'air libre, 10,81 % les jettent sur des tas d'ordures, 8,11 % les enfouissent sur place, et 5,46 % les enfouissent dans des zones non habitées.
Des accidents liés à la manipulation des DBM ont été signalés, dont 60
% de piqûres et 40 % de coupures, souvent causées par des objets tranchants ou des récipients cassés. De plus, 64,29 % du personnel des cabinets vétérinaires n'est pas informé sur la gestion des DBM, et parmi les 35,71 % qui déclarent être informés, aucun ne respecte les normes en vigueur. Près de 89,29 % des cabinets rencontrent des difficultés dans la gestion de ces déchets et tous confirment l'absence de structures dédiées spécifiquement à la gestion des DBM, conduisant à des pratiques de gestion aléatoires.
Pour améliorer la situation, 57,78 % des cabinets souhaitent la création d'une structure dédiée à la gestion des DBM, 37,78 % demandent à être formés sur les bonnes pratiques, et 4,44 % souhaitent recevoir des outils adéquats (équipements de protection individuelle, incinérateurs, etc.).
Au vu de ces constats, nous avons formulé des recommandations à l’intention des différents acteurs pour une meilleure gestion des DBM. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. FALL Alioune Dior, Professeur Titulaire à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme KADJA WONOU Mireille Catherine, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
Mme KADJA WONOU Mireille Catherine, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
ENCADRANT : |
M. SOUROKOU SABI Souahibou, Clinicien Vacataire à l’EISMV |
DATE DE SOUTENANCE : |
12/12/2024 |
PAYS : |
Bénin |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5138 |
Gestion des déchets biomédicaux dans les cabinets vétérinaires de la région de Dakar en 2024 [texte imprimé] / Kadjogbe Eustache Sheriff ESSE, Auteur . - Dakar : EISMV, 2024 . - 77p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024
|
Mots-clés : |
DECHET BIOMEDICAL DECHET CABINET VETERINAIRE DAKAR SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Les cabinets vétérinaires ont longtemps été négligés au profit des centres hospitaliers en ce qui concerne la production de DBM. Pourtant, ces cabinets se multiplient à proximité des habitations, et par leur production de DBM, ils constituent un danger permanent pour la santé humaine, animale et environnementale. C’est pour contribuer à l'amélioration de la santé publique en optimisant la gestion des DBM dans les cabinets vétérinaires que nous avons mené une enquête auprès de 28 cabinets vétérinaires répartis dans les cinq départements de la région de Dakar, sur une période allant de février à juillet 2024. À partir d'un questionnaire basé sur des travaux antérieurs et les textes réglementaires en vigueur, nous avons dressé un état des lieux de tous les aspects de la GDBM dans ces cabinets. Nous avons également évalué les connaissances des acteurs sur les normes existantes, les contraintes rencontrées, ainsi que leurs propositions de solutions.
Notre étude a révélé que les DBM produits par ces cabinets se composent de déchets radioactifs et génotoxiques dans 1 % des cas, de déchets chimiques et pharmaceutiques dans 26% des cas, de déchets infectieux dans 36 %, et d'objets pointus et tranchants dans 37% des cas. En termes de quantité hebdomadaire, 4 % des cabinets produisent plus de 10 kg de DBM, 25 % en produisent entre 5 et 10 kg, et 71 % en produisent moins de 5 kg. Tous les cabinets effectuent un tri des DBM de manière aléatoire, non conforme aux réglementations en vigueur, et seulement 75 % utilisent des gants. Parmi ceux qui trient les déchets, 53,57 % utilisent des poubelles distinctes selon le type de déchet, tandis que les autres, y compris ceux qui ne trient pas, stockent les DBM dans des bennes ordinaires et dans des lieux non conformes aux normes. La collecte et le transport des DBM sont réalisés exclusivement à la main dans tous les cabinets. Pour le transport ex-situ, 67,86 % des cabinets le font également à la main, tandis que les autres utilisent des chariots et des véhicules spécifiques. En matière d’élimination, 56,76 % des cabinets confient leurs déchets à l'UCG, une structure communale de gestion des déchets. Parmi les autres méthodes d'élimination, 18,99 % des cabinets incinèrent leurs déchets à l'air libre, 10,81 % les jettent sur des tas d'ordures, 8,11 % les enfouissent sur place, et 5,46 % les enfouissent dans des zones non habitées.
Des accidents liés à la manipulation des DBM ont été signalés, dont 60
% de piqûres et 40 % de coupures, souvent causées par des objets tranchants ou des récipients cassés. De plus, 64,29 % du personnel des cabinets vétérinaires n'est pas informé sur la gestion des DBM, et parmi les 35,71 % qui déclarent être informés, aucun ne respecte les normes en vigueur. Près de 89,29 % des cabinets rencontrent des difficultés dans la gestion de ces déchets et tous confirment l'absence de structures dédiées spécifiquement à la gestion des DBM, conduisant à des pratiques de gestion aléatoires.
Pour améliorer la situation, 57,78 % des cabinets souhaitent la création d'une structure dédiée à la gestion des DBM, 37,78 % demandent à être formés sur les bonnes pratiques, et 4,44 % souhaitent recevoir des outils adéquats (équipements de protection individuelle, incinérateurs, etc.).
Au vu de ces constats, nous avons formulé des recommandations à l’intention des différents acteurs pour une meilleure gestion des DBM. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. FALL Alioune Dior, Professeur Titulaire à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme KADJA WONOU Mireille Catherine, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
Mme KADJA WONOU Mireille Catherine, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
ENCADRANT : |
M. SOUROKOU SABI Souahibou, Clinicien Vacataire à l’EISMV |
DATE DE SOUTENANCE : |
12/12/2024 |
PAYS : |
Bénin |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5138 |
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