Service d'Information et de Documentation
Détail de l'auteur
Auteur Jean-Noël Armand Yoboué |
Documents disponibles écrits par cet auteur (1)
Interroger des sources externes
Evaluation des mesures de biosécurité pratiquées dans les élevages avicoles du Département d’Agnibilekrou (Cote d’Ivoire) / Jean-Noël Armand Yoboué (2020)
Titre : Evaluation des mesures de biosécurité pratiquées dans les élevages avicoles du Département d’Agnibilekrou (Cote d’Ivoire) Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Noël Armand Yoboué, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2020 Importance : 103 p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2020 Mots-clés : BIOSECURITE AVICULTURE COTE D’IVOIRE Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La présente étude porte sur l’évaluation des mesures de biosécurité pratiquées dans les élevages avicoles du département d’Agnibilékrou (Côte d’Ivoire). Cette étude s’est déroulée au cours de la période allant du 1er septembre au 30 octobre 2019. Au total, 50 fermes ont été enquêtées dans plusieurs localités choisies selon les grands axes routiers. D’une manière générale, le niveau de biosécurité dans l’ensemble des élevages de la zone d’Agnibilékrou est faible. Les résultats de l’enquête révèlent que l'âge moyen des aviculteurs de la zone d’Agnibilékrou est de 54 ans ± 8 ans et ces aviculteurs sont pour la plupart à 94% des hommes. Près de la moitié des éleveurs vivent principalement de l’aviculture et la quasi-totalité des fermes enquêtées sont des élevages de pondeuses. Ces fermes sont des élevages au sol et à bâtiments ouverts dont les effectifs se présentent comme suit : 48% des fermes ont un effectif qui varie entre [1000 et 5 000 têtes], 40% des fermes ont un effectif qui varie entre [5 000 et 10 000 têtes] et 12% des fermes ont un effectif supérieur à 10 000. La race la plus exploitée est la souche Bovans goldline, on la retrouve dans 96% des élevages de pondeuses. Les pathologies les plus rencontrées sont les affections respiratoires, la coccidiose, la maladie de Gumboro, les colibacilloses et la variole aviaire. De plus, les agents de santé animale sont généralement sollicités dans les fermes par les éleveurs dans 78% des cas dès l’apparition des symptômes. En ce qui concerne l’enquête du personnel, seulement 8% ont reçu une formation qualifiante et 78% ont connaissance du couvoir de provenance des poussins. Pour les données de la biosécurité, les résultats montrent qu’au niveau de la composante isolement, 90% des fermes sont situées à proximité d’une route et 6% des fermes seulement sont clôturées et possèdent un portail. Les bâtiments sont conçus avec quatre faces latérales ouvertes et le matériel utilisé pour recouvrir ces faces latérales est le filet de pêche. Ce matériel est en bon état dans 96% des fermes. Seules 86% des fermes ont des bâtiments bien orientés par rapport à la direction des vents dominants et plus de la moitié des élevages n’entretiennent pas les abords de leurs bâtiments.
Le contrôle des mouvements se fait très difficilement car aucune ferme ne dispose de panneau d’interdiction d’accès, d’un registre des visiteurs ou ne met à la disposition des visiteurs des tenues de protection spécifiques l’exploitation. Au niveau de l’assainissement, l’enquête a montré qu’il y’a absence de rotoluves et de pédiluves dans les élevages. L’eau d’abreuvement n’est jamais analysée même si elle traitée dans 14% des fermes. Les cadavres de volailles sont enfouis dans 32% des fermes, consommés par les volaillers dans 36% des fermes et jetés à l’air libre dans 32% des fermes. En outre, le fumier est vendu dans 80% des fermes et le matériel d’abreuvement est nettoyé chaque jour dans 62% des élevages. Pour ce qui est des mangeoires ils sont nettoyés à la fin de chaque bande. Ce nettoyage se fait à l’aide d’un désinfectant dans 76% des élevages. La durée réglementaire du vide sanitaire est respectée par toutes les fermes. Chaque ferme nettoie et désinfecte leurs bâtiments à la fin de chaque bande avec les produits suivants : oxyde de calcium, virunet®, eau de javel®, virkon® et TH5®. Des recommandations ont été faites sur la base de ces résultatsPRESIDENT DE JURY : Monsieur Matar SECK DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Monsieur Ayao MISSOHOU RAPPORTEUR : Monsieur Ayao MISSOHOU MEMBRE : Madame Mireille Cathérine KADJA WONOU CO-DIRECTEUR : Dr. Anicet Fofié Koffi KOUMAN DATE DE SOUTENANCE : 20/11/2020 PAYS : Côte d’Ivoire Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2722 Evaluation des mesures de biosécurité pratiquées dans les élevages avicoles du Département d’Agnibilekrou (Cote d’Ivoire) [texte imprimé] / Jean-Noël Armand Yoboué, Auteur . - Dakar : EISMV, 2020 . - 103 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2020 Mots-clés : BIOSECURITE AVICULTURE COTE D’IVOIRE Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La présente étude porte sur l’évaluation des mesures de biosécurité pratiquées dans les élevages avicoles du département d’Agnibilékrou (Côte d’Ivoire). Cette étude s’est déroulée au cours de la période allant du 1er septembre au 30 octobre 2019. Au total, 50 fermes ont été enquêtées dans plusieurs localités choisies selon les grands axes routiers. D’une manière générale, le niveau de biosécurité dans l’ensemble des élevages de la zone d’Agnibilékrou est faible. Les résultats de l’enquête révèlent que l'âge moyen des aviculteurs de la zone d’Agnibilékrou est de 54 ans ± 8 ans et ces aviculteurs sont pour la plupart à 94% des hommes. Près de la moitié des éleveurs vivent principalement de l’aviculture et la quasi-totalité des fermes enquêtées sont des élevages de pondeuses. Ces fermes sont des élevages au sol et à bâtiments ouverts dont les effectifs se présentent comme suit : 48% des fermes ont un effectif qui varie entre [1000 et 5 000 têtes], 40% des fermes ont un effectif qui varie entre [5 000 et 10 000 têtes] et 12% des fermes ont un effectif supérieur à 10 000. La race la plus exploitée est la souche Bovans goldline, on la retrouve dans 96% des élevages de pondeuses. Les pathologies les plus rencontrées sont les affections respiratoires, la coccidiose, la maladie de Gumboro, les colibacilloses et la variole aviaire. De plus, les agents de santé animale sont généralement sollicités dans les fermes par les éleveurs dans 78% des cas dès l’apparition des symptômes. En ce qui concerne l’enquête du personnel, seulement 8% ont reçu une formation qualifiante et 78% ont connaissance du couvoir de provenance des poussins. Pour les données de la biosécurité, les résultats montrent qu’au niveau de la composante isolement, 90% des fermes sont situées à proximité d’une route et 6% des fermes seulement sont clôturées et possèdent un portail. Les bâtiments sont conçus avec quatre faces latérales ouvertes et le matériel utilisé pour recouvrir ces faces latérales est le filet de pêche. Ce matériel est en bon état dans 96% des fermes. Seules 86% des fermes ont des bâtiments bien orientés par rapport à la direction des vents dominants et plus de la moitié des élevages n’entretiennent pas les abords de leurs bâtiments.
Le contrôle des mouvements se fait très difficilement car aucune ferme ne dispose de panneau d’interdiction d’accès, d’un registre des visiteurs ou ne met à la disposition des visiteurs des tenues de protection spécifiques l’exploitation. Au niveau de l’assainissement, l’enquête a montré qu’il y’a absence de rotoluves et de pédiluves dans les élevages. L’eau d’abreuvement n’est jamais analysée même si elle traitée dans 14% des fermes. Les cadavres de volailles sont enfouis dans 32% des fermes, consommés par les volaillers dans 36% des fermes et jetés à l’air libre dans 32% des fermes. En outre, le fumier est vendu dans 80% des fermes et le matériel d’abreuvement est nettoyé chaque jour dans 62% des élevages. Pour ce qui est des mangeoires ils sont nettoyés à la fin de chaque bande. Ce nettoyage se fait à l’aide d’un désinfectant dans 76% des élevages. La durée réglementaire du vide sanitaire est respectée par toutes les fermes. Chaque ferme nettoie et désinfecte leurs bâtiments à la fin de chaque bande avec les produits suivants : oxyde de calcium, virunet®, eau de javel®, virkon® et TH5®. Des recommandations ont été faites sur la base de ces résultatsPRESIDENT DE JURY : Monsieur Matar SECK DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Monsieur Ayao MISSOHOU RAPPORTEUR : Monsieur Ayao MISSOHOU MEMBRE : Madame Mireille Cathérine KADJA WONOU CO-DIRECTEUR : Dr. Anicet Fofié Koffi KOUMAN DATE DE SOUTENANCE : 20/11/2020 PAYS : Côte d’Ivoire Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2722 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T1487 TD20-8 Thèse Bibliothèque (SID) Thèses Vétérinaires Disponible Documents numériques
TD20-8Adobe Acrobat PDF