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Situation épidémiologique de la variole aviaire et pertes économiques associées à cette maladie au Burkina Faso en 2020 / Wendwoaga camille Nikiema (2021)
Titre : Situation épidémiologique de la variole aviaire et pertes économiques associées à cette maladie au Burkina Faso en 2020 Type de document : texte imprimé Auteurs : Wendwoaga camille Nikiema, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2021 Importance : 99 p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2021 Mots-clés : EPIDEMIOLOGIE MALADIE DES VOLAILLES VOLAILLE POULET BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La présente étude a pour objectif de contribuer à l‟amélioration des connaissances sur l‟épidémiologie de la variole aviaire et les pertes économiques qu‟elle entraîne au Burkina Faso. Elle s‟est déroulée durant la période de septembre à novembre 2019 dans les 5 zones agro-écologiques du Burkina Faso. Elle a couvert 11 provinces, 25 communes et 50 villages du pays et a porté sur 750 exploitations avicoles.
L‟analyse des résultats de notre étude a montré que les aviculteurs étaient en majorité des hommes (75,7%) âgés de 25 à 54 ans (69,9%) et dont 53,47% d‟entre eux ne savaient ni lire ni écrire. Parmi ces volaillers, seulement 26,8% ont déjà reçu une formation en aviculture et seulement 25,2% des exploitations avicoles sont suivies par un agent vétérinaire. Les exploitations étaient aussi bien de type traditionnel (72%), semi-amélioré (25,1%) que moderne (2,9%). Pour 66,4% des exploitations, l‟unité avicole était localisée à l‟intérieur des concessions et parmi les exploitations de type traditionnel, 45,2% ne disposaient pas de poulaillers. Dans les exploitations disposant de poulailler, 68,77% et 21,15% des poulaillers étaient respectivement nettoyés
régulièrement et désinfectés. On retrouve une litière et des pédiluves dans seulement 33,2% et 6,92% des exploitations avicoles. La variole aviaire est la seconde maladie la plus fréquemment rencontrée dans 98,3% des exploitations après la maladie de Newcastle. Elle sévit durant toute l‟année mais connaît une hausse à partir de la fin de la saison des pluies jusqu'à la fin de l‟harmattan avec un pic pendant la période froide durant laquelle 48,7% des exploitations enquêtées présentaient des cas de la variole aviaire. Les périodes pour lesquelles, on observe le plus de cas de variole aviaire sont la période froide pour la Zone Centre (54,6% des exploitations), l‟harmattan pour la Zone Ouest (31,9% des exploitations), la période chaude pour la Zone Est (78,3% des exploitations), la période froide pour la Zone Nord-Ouest (59,2% des exploitations) et la période froide aussi pour la Zone Sahel (91,7% des exploitations). Les propriétaires des exploitations se basent beaucoup plus sur les croûtes cutanées (97,70% des aviculteurs) et les nodules cutanés (94,80% des aviculteurs) pour suspecter cette pathologie dans les exploitations. Durant la période de réalisation des enquêtes de terrain, 23,5% des unités avicoles présentaient des cas de variole aviaire. Un évaluation de la période de septembre 2018 à octobre 2019, dans les exploitations avicoles, permet de distinguer que le taux de mortalité était de 13%, celui de morbidité de 27% et le taux de létalité de 48% avec des pertes économiques liées à la mortalité de l‟ordre de 34 105 500 FCFA pour l‟ensemble des exploitations. En moyenne dans chaque exploitation avicole, ces pertes économiques ont été de l‟ordre de 46 200 ± 6 600 FCFA durant les douze mois de l‟étude. Malgré ces pertes économiques non négligeables, l‟existence d‟un vaccin contre la variole aviaire n‟était connue que par 14,4% des propriétaires des exploitations avicoles. La vaccination contre la variole aviaire n‟était pratiquait également que par 3,7% des volaillers. Les principales raisons de la non-vaccination des volailles contre la variole aviaire étaient la méconnaissance de l‟existence du vaccin, l‟inadaptation des doses vaccinales aux différents types d‟élevage, l‟indisponibilité des vaccins sur le marché et les coûts élevés ou le manque de moyens financiers pour se procurer le vaccin contre la variole aviaire.
Notre étude a montré que plusieurs facteurs peuvent être liés à l‟apparition de cette pathologie dans les exploitations. En effet, l‟analphabétisme, le manque de formation en aviculture, l‟absence de suivi des exploitations, l‟absence de poulailler, le mélange des volailles de différentes espèces, le non-respect de la mise en quarantaine des nouveaux sujets, les oiseaux malades gardés en contact de leurs congénères apparemment sains, les oiseaux morts jetés aux alentours des exploitations et la non-pratique de la vaccination contre la variole aviaire sont autant de facteurs de risque pouvant entraîner l‟apparition de la maladie dans les exploitations avicoles.
Sur la base de ces résultats obtenus, des recommandations ont été formulées à l‟endroit des autorités compétentes, des aviculteurs et des chercheurs.PRESIDENT DE JURY : Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI RAPPORTEUR : Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI MEMBRE : Madame Mireille Catherine KADJA WONOU CO-DIRECTEUR : Docteur Seydou OUATTARA /Docteur Wilfried Délé OYETOLA DATE DE SOUTENANCE : 17/03/2021 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=4693 Situation épidémiologique de la variole aviaire et pertes économiques associées à cette maladie au Burkina Faso en 2020 [texte imprimé] / Wendwoaga camille Nikiema, Auteur . - Dakar : EISMV, 2021 . - 99 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2021 Mots-clés : EPIDEMIOLOGIE MALADIE DES VOLAILLES VOLAILLE POULET BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : La présente étude a pour objectif de contribuer à l‟amélioration des connaissances sur l‟épidémiologie de la variole aviaire et les pertes économiques qu‟elle entraîne au Burkina Faso. Elle s‟est déroulée durant la période de septembre à novembre 2019 dans les 5 zones agro-écologiques du Burkina Faso. Elle a couvert 11 provinces, 25 communes et 50 villages du pays et a porté sur 750 exploitations avicoles.
L‟analyse des résultats de notre étude a montré que les aviculteurs étaient en majorité des hommes (75,7%) âgés de 25 à 54 ans (69,9%) et dont 53,47% d‟entre eux ne savaient ni lire ni écrire. Parmi ces volaillers, seulement 26,8% ont déjà reçu une formation en aviculture et seulement 25,2% des exploitations avicoles sont suivies par un agent vétérinaire. Les exploitations étaient aussi bien de type traditionnel (72%), semi-amélioré (25,1%) que moderne (2,9%). Pour 66,4% des exploitations, l‟unité avicole était localisée à l‟intérieur des concessions et parmi les exploitations de type traditionnel, 45,2% ne disposaient pas de poulaillers. Dans les exploitations disposant de poulailler, 68,77% et 21,15% des poulaillers étaient respectivement nettoyés
régulièrement et désinfectés. On retrouve une litière et des pédiluves dans seulement 33,2% et 6,92% des exploitations avicoles. La variole aviaire est la seconde maladie la plus fréquemment rencontrée dans 98,3% des exploitations après la maladie de Newcastle. Elle sévit durant toute l‟année mais connaît une hausse à partir de la fin de la saison des pluies jusqu'à la fin de l‟harmattan avec un pic pendant la période froide durant laquelle 48,7% des exploitations enquêtées présentaient des cas de la variole aviaire. Les périodes pour lesquelles, on observe le plus de cas de variole aviaire sont la période froide pour la Zone Centre (54,6% des exploitations), l‟harmattan pour la Zone Ouest (31,9% des exploitations), la période chaude pour la Zone Est (78,3% des exploitations), la période froide pour la Zone Nord-Ouest (59,2% des exploitations) et la période froide aussi pour la Zone Sahel (91,7% des exploitations). Les propriétaires des exploitations se basent beaucoup plus sur les croûtes cutanées (97,70% des aviculteurs) et les nodules cutanés (94,80% des aviculteurs) pour suspecter cette pathologie dans les exploitations. Durant la période de réalisation des enquêtes de terrain, 23,5% des unités avicoles présentaient des cas de variole aviaire. Un évaluation de la période de septembre 2018 à octobre 2019, dans les exploitations avicoles, permet de distinguer que le taux de mortalité était de 13%, celui de morbidité de 27% et le taux de létalité de 48% avec des pertes économiques liées à la mortalité de l‟ordre de 34 105 500 FCFA pour l‟ensemble des exploitations. En moyenne dans chaque exploitation avicole, ces pertes économiques ont été de l‟ordre de 46 200 ± 6 600 FCFA durant les douze mois de l‟étude. Malgré ces pertes économiques non négligeables, l‟existence d‟un vaccin contre la variole aviaire n‟était connue que par 14,4% des propriétaires des exploitations avicoles. La vaccination contre la variole aviaire n‟était pratiquait également que par 3,7% des volaillers. Les principales raisons de la non-vaccination des volailles contre la variole aviaire étaient la méconnaissance de l‟existence du vaccin, l‟inadaptation des doses vaccinales aux différents types d‟élevage, l‟indisponibilité des vaccins sur le marché et les coûts élevés ou le manque de moyens financiers pour se procurer le vaccin contre la variole aviaire.
Notre étude a montré que plusieurs facteurs peuvent être liés à l‟apparition de cette pathologie dans les exploitations. En effet, l‟analphabétisme, le manque de formation en aviculture, l‟absence de suivi des exploitations, l‟absence de poulailler, le mélange des volailles de différentes espèces, le non-respect de la mise en quarantaine des nouveaux sujets, les oiseaux malades gardés en contact de leurs congénères apparemment sains, les oiseaux morts jetés aux alentours des exploitations et la non-pratique de la vaccination contre la variole aviaire sont autant de facteurs de risque pouvant entraîner l‟apparition de la maladie dans les exploitations avicoles.
Sur la base de ces résultats obtenus, des recommandations ont été formulées à l‟endroit des autorités compétentes, des aviculteurs et des chercheurs.PRESIDENT DE JURY : Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI RAPPORTEUR : Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI MEMBRE : Madame Mireille Catherine KADJA WONOU CO-DIRECTEUR : Docteur Seydou OUATTARA /Docteur Wilfried Délé OYETOLA DATE DE SOUTENANCE : 17/03/2021 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=4693 Réservation
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