Titre : |
Enquête sur l’approche "Une Seule Santé" et son application dans les stratégies de lutte contre la rage à Ouagadougou (Burkina Faso) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Hamidou Zangré, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2018 |
Importance : |
64 p. |
Note générale : |
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2018
|
Mots-clés : |
SANTE PUBLIQUE RAGE BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La rage, zoonose majeure largement répandue dans le monde, est à la fois négligée et fortement sous-notifiée. L’expression clinique de la maladie entraîne inévitablement la mort constituant ainsi une véritable menace de santé publique pour plus de 3,3 milliards personnes dans le monde. Malgré que les moyens de lutte et l’épidémiologie de la rage soient maîtrisés, elle continue de faire des milliers de décès chaque année avec une prévalence estimée à 70 % dans la population canine au Burkina Faso. Depuis plusieurs décennies, de nombreuses mesures de lutte ont été mises en œuvre, néanmoins la rage y fait toujours des victimes. La présente étude vise à apprécier la mise en œuvre de l’approche « Une Seule Santé » dans les stratégies de la lutte contre la rage à Ouagadougou (Burkina Faso) Le travail réalisé d’août à octobre 2017 auprès des acteurs (52) de la lutte contre la rage dans le secteur de la santé humaine,
animale et de l’environnement nous a permis de colliger des données et les analyser à partir de logiciels.
Les résultats révèlent que, 85 % des personnes soumises à l’étude affirment l’existence d’actions de lutte contre la rage dans leurs services. Cependant, il a été noté une différence d’un secteur à bun autre. Les services vétérinaires en disposent beaucoup plus que le secteur de la santé humaine alors que celui de l’environnement et de la faune n’en dispose pratiquement pas. Le financement des actions est assuré d’une part par un mécanisme mixte impliquant l’Etat et les partenaires financiers (57 %) et d’autre part par l’Etat seul (43 %). Aucun financement en provenance du secteur privé n’a été mentionné. Les efforts fournis par l’Etat sont jugés insuffisants par 27 % des personnes enquêtées.
Quant à l’approche « Une Seule Santé », elle n’est pas méconnue des acteurs impliqués dans la lutte contre la rage. Elle est perçue positivement par la grande majorité des acteurs (94%) et constituerait selon eux une opportunité pour éradiquer la rage au Burkina Faso à travers une synergie des actions et une mutualisation des moyens et des compétences. La collaboration qu’ils entretiennent est surtout motivée par des exigences institutionnelles et au besoin de partage d’expériences. Cependant, il est noté que des séances de restitution périodiques des résultats de lutte contre la rage ne sont pas organisées si bien que certains acteurs n’arrivent pas à percevoir la valeur ajoutée
de leur action. A la lumière de notre étude, la rage serait contrôlée au Burkina Faso, si les recommandations formulées sont prises en compte.
|
PRESIDENT DE JURY : |
Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
Monsieur Ayayi Justin AYIH-AKAKPO |
CO-DIRECTEUR : |
Monsieur Madi SAVADOGO/Monsieur Joseph SAVADOGO |
DATE DE SOUTENANCE : |
26/07/2018 |
PAYS : |
Burkina Faso |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2040 |
Enquête sur l’approche "Une Seule Santé" et son application dans les stratégies de lutte contre la rage à Ouagadougou (Burkina Faso) [texte imprimé] / Hamidou Zangré, Auteur . - Dakar : EISMV, 2018 . - 64 p.
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2018
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Mots-clés : |
SANTE PUBLIQUE RAGE BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La rage, zoonose majeure largement répandue dans le monde, est à la fois négligée et fortement sous-notifiée. L’expression clinique de la maladie entraîne inévitablement la mort constituant ainsi une véritable menace de santé publique pour plus de 3,3 milliards personnes dans le monde. Malgré que les moyens de lutte et l’épidémiologie de la rage soient maîtrisés, elle continue de faire des milliers de décès chaque année avec une prévalence estimée à 70 % dans la population canine au Burkina Faso. Depuis plusieurs décennies, de nombreuses mesures de lutte ont été mises en œuvre, néanmoins la rage y fait toujours des victimes. La présente étude vise à apprécier la mise en œuvre de l’approche « Une Seule Santé » dans les stratégies de la lutte contre la rage à Ouagadougou (Burkina Faso) Le travail réalisé d’août à octobre 2017 auprès des acteurs (52) de la lutte contre la rage dans le secteur de la santé humaine,
animale et de l’environnement nous a permis de colliger des données et les analyser à partir de logiciels.
Les résultats révèlent que, 85 % des personnes soumises à l’étude affirment l’existence d’actions de lutte contre la rage dans leurs services. Cependant, il a été noté une différence d’un secteur à bun autre. Les services vétérinaires en disposent beaucoup plus que le secteur de la santé humaine alors que celui de l’environnement et de la faune n’en dispose pratiquement pas. Le financement des actions est assuré d’une part par un mécanisme mixte impliquant l’Etat et les partenaires financiers (57 %) et d’autre part par l’Etat seul (43 %). Aucun financement en provenance du secteur privé n’a été mentionné. Les efforts fournis par l’Etat sont jugés insuffisants par 27 % des personnes enquêtées.
Quant à l’approche « Une Seule Santé », elle n’est pas méconnue des acteurs impliqués dans la lutte contre la rage. Elle est perçue positivement par la grande majorité des acteurs (94%) et constituerait selon eux une opportunité pour éradiquer la rage au Burkina Faso à travers une synergie des actions et une mutualisation des moyens et des compétences. La collaboration qu’ils entretiennent est surtout motivée par des exigences institutionnelles et au besoin de partage d’expériences. Cependant, il est noté que des séances de restitution périodiques des résultats de lutte contre la rage ne sont pas organisées si bien que certains acteurs n’arrivent pas à percevoir la valeur ajoutée
de leur action. A la lumière de notre étude, la rage serait contrôlée au Burkina Faso, si les recommandations formulées sont prises en compte.
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PRESIDENT DE JURY : |
Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
Monsieur Ayayi Justin AYIH-AKAKPO |
CO-DIRECTEUR : |
Monsieur Madi SAVADOGO/Monsieur Joseph SAVADOGO |
DATE DE SOUTENANCE : |
26/07/2018 |
PAYS : |
Burkina Faso |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2040 |
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