Titre : |
Etat des lieux de l’insémination artificielle bovine au Burundi |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Pacifique Habonimana, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2018 |
Importance : |
106 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2018
|
Mots-clés : |
INSEMINATION ARTIFICIELLE BOVIN BURUNDI |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Afin d’impulser la production laitière nationale, le gouvernement Burundais a accordé une grande importance à l’amélioration génétique bovine notamment par l’insémination artificielle. C’est ainsi que des activités ont été réalisées par le gouvernement et/ou des projets et des organisations non gouvernementales (ONG) de 1974 à nos jours. Cependant, aucun bilan n’a été effectué, d’où l’intérêt de notre travail qui a pour objectif principal de faire l’état des lieux de l’insémination artificielle au Burundi Il s’est déroulé du 31 juillet au 27 octobre 2017 dans 6 provinces du pays et en deux étapes. Une première étape consacrée à la collecte d’information sur l’I.A bovine au Burundi et la seconde consistant à l’étude de l’état des lieux de cette biotechnologie par une enquête réalisée auprès de 67 acteurs d’I.A au Burundi dont 14 cadres en élevage, 12 inséminateurs, 29 éleveurs bovins ruraux et 12 éleveurs péri-urbains de la capitale tous pratiquant l’I.A. Après l’analyse de nos résultats, il ressort que les principaux acteurs de l’I.A au Burundi sont le CNIA ; les projets partenaire du CNIA, surtout le PNSADR-IM ; 63 inséminateurs et les éleveurs péri-urbains de la capitale et ceux des zones cibles des différents projets de développement. Quant à la pratique l’I.A, elle se fait sur chaleurs naturelles dans 83,3% des élevages péri-urbains de la capitale et après induction des chaleurs dans 70,4% des élevages ruraux ; la semence sexée n’est pas utilisée. Les diagnostics de gestation ne sont pas régulièrement réalisés ; les inséminateurs s’approvisionnent gratuitement en intrants d’I.A au CNIA ; l’I.A est gratuite chez 86,2% des éleveurs ruraux et coûte 20.000Fbu (11,39 USD) /vache chez tous les éleveurs péri-urbains de la capitale ; 16.749,66Fbu (9,54 USD)et 22.889,66Fbu (13,04 USD) sont les coûts estimés d’I.A au Burundi respectivement sur chaleurs naturelles et sur chaleurs induite, sans les frais de déplacement ni de prestation de service ; 96% des éleveurs-ruraux sont prêt à contribuer à hauteur de 13.450Fbu (7,66 USD) en moyenne si l’I.A devient payante. La production journalière moyenne des vaches issues de l’I.A est de 14,04 litres en élevages péri-urbains et 9,2 litres dans les élevages ruraux. Il n’existe pas de structures privées œuvrant en I.A et encore moins de loi ou règlement régissant la pratique de l’I.A. Le taux moyen de gestation obtenu dans les campagnes de 2015-2016 est de 47,1%.
Le manque de ressources humaines et d’intrants d’I.A, l’irrégularité de la production locale de semence bovine et les lacunes organisationnelles constituent les contraintes majeures de l’I.A au Burundi. Nos recommandations vont à l’endroit de tous les acteurs de l’IA au Burundi pour élaborer des textes réglementant la pratique d’I.A. En effet, l’utilisation efficiente de l’I.A contribuera à l’amélioration de la production laitière afin de réduire l’hémorragie financière consécutive à l’importation de lait et produits laitier au Burundi. |
PRESIDENT DE JURY : |
Monsieur Amadou DIOP |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Monsieur Alain Richi KAMGA-WALADJO |
RAPPORTEUR : |
M. Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
Monsieur Moussa ASSANE |
DATE DE SOUTENANCE : |
27/12/2012 |
PAYS : |
Burundi |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2067 |
Etat des lieux de l’insémination artificielle bovine au Burundi [texte imprimé] / Pacifique Habonimana, Auteur . - Dakar : EISMV, 2018 . - 106 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2018
|
Mots-clés : |
INSEMINATION ARTIFICIELLE BOVIN BURUNDI |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Afin d’impulser la production laitière nationale, le gouvernement Burundais a accordé une grande importance à l’amélioration génétique bovine notamment par l’insémination artificielle. C’est ainsi que des activités ont été réalisées par le gouvernement et/ou des projets et des organisations non gouvernementales (ONG) de 1974 à nos jours. Cependant, aucun bilan n’a été effectué, d’où l’intérêt de notre travail qui a pour objectif principal de faire l’état des lieux de l’insémination artificielle au Burundi Il s’est déroulé du 31 juillet au 27 octobre 2017 dans 6 provinces du pays et en deux étapes. Une première étape consacrée à la collecte d’information sur l’I.A bovine au Burundi et la seconde consistant à l’étude de l’état des lieux de cette biotechnologie par une enquête réalisée auprès de 67 acteurs d’I.A au Burundi dont 14 cadres en élevage, 12 inséminateurs, 29 éleveurs bovins ruraux et 12 éleveurs péri-urbains de la capitale tous pratiquant l’I.A. Après l’analyse de nos résultats, il ressort que les principaux acteurs de l’I.A au Burundi sont le CNIA ; les projets partenaire du CNIA, surtout le PNSADR-IM ; 63 inséminateurs et les éleveurs péri-urbains de la capitale et ceux des zones cibles des différents projets de développement. Quant à la pratique l’I.A, elle se fait sur chaleurs naturelles dans 83,3% des élevages péri-urbains de la capitale et après induction des chaleurs dans 70,4% des élevages ruraux ; la semence sexée n’est pas utilisée. Les diagnostics de gestation ne sont pas régulièrement réalisés ; les inséminateurs s’approvisionnent gratuitement en intrants d’I.A au CNIA ; l’I.A est gratuite chez 86,2% des éleveurs ruraux et coûte 20.000Fbu (11,39 USD) /vache chez tous les éleveurs péri-urbains de la capitale ; 16.749,66Fbu (9,54 USD)et 22.889,66Fbu (13,04 USD) sont les coûts estimés d’I.A au Burundi respectivement sur chaleurs naturelles et sur chaleurs induite, sans les frais de déplacement ni de prestation de service ; 96% des éleveurs-ruraux sont prêt à contribuer à hauteur de 13.450Fbu (7,66 USD) en moyenne si l’I.A devient payante. La production journalière moyenne des vaches issues de l’I.A est de 14,04 litres en élevages péri-urbains et 9,2 litres dans les élevages ruraux. Il n’existe pas de structures privées œuvrant en I.A et encore moins de loi ou règlement régissant la pratique de l’I.A. Le taux moyen de gestation obtenu dans les campagnes de 2015-2016 est de 47,1%.
Le manque de ressources humaines et d’intrants d’I.A, l’irrégularité de la production locale de semence bovine et les lacunes organisationnelles constituent les contraintes majeures de l’I.A au Burundi. Nos recommandations vont à l’endroit de tous les acteurs de l’IA au Burundi pour élaborer des textes réglementant la pratique d’I.A. En effet, l’utilisation efficiente de l’I.A contribuera à l’amélioration de la production laitière afin de réduire l’hémorragie financière consécutive à l’importation de lait et produits laitier au Burundi. |
PRESIDENT DE JURY : |
Monsieur Amadou DIOP |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Monsieur Alain Richi KAMGA-WALADJO |
RAPPORTEUR : |
M. Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
Monsieur Moussa ASSANE |
DATE DE SOUTENANCE : |
27/12/2012 |
PAYS : |
Burundi |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2067 |
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