Titre : |
Connaissances et risques d’exposition des populations aux agents infectieux zoonotiques d’origine faunique au Parc National de la Comoé (Côte d’Ivoire) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Yabouaffo Aboua Letissia Richemonde Koffi, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
72 p. |
Note générale : |
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019
|
Mots-clés : |
ZOONOSE TRANSMISSION DES MALADIES ANIMAL SAUVAGE FAUNE ET FLORE SAUVAGES COTE D’IVOIRE |
Résumé : |
L’objectif de l’étude était de contribuer à la mise en place de moyens de contrôle de la transmission des
agents pathogènes à partir de la faune sauvage. L’étude s’est déroulée du 1 au 29 septembre 2018. Nous avons réalisé des interviews individuels à partir d’un questionnaire avec 334 personnes résidants dans 19 villages et 50 agents des eaux et forêts provenant de 5 secteurs, situés dans un rayon de 15km autour du ParcNational de la Comoé. Les agents du parc avaient de meilleures connaissances que les populations riveraines sur les agents pathogènes zoonotiques provenant de la faune sauvage. Selon respectivement 21% des populations riveraines et 44% des agents du parc, la transmission des pathogènes peut se faire des animaux malades aux hommes. Les principaux moyens de transmission connus sont la consommation de la viande de brousse et le contact physique. Les maladies ayant un potentiel zoonotique connu par les enquêtés sont la maladie à virus Ebola, la fièvre de Lassa, la rage et la tuberculose.
Notre étude révèle que 64,42 % des enquêtés dont tous les agents du parc ont un contact avec la faune sauvage. Il s’agit principalement de la consommation de la viande de brousse (53,49 %). Les espèces les plus fréquemment consommés sont les rongeurs (46,4 %), les ongulés (21,6 %), les primates (17,2 %) et les carnivores (5,2 %). La manipulation des animaux vivants, des cadavres ou de la viande des animaux est faite sans protection. Certains enquêtés se seraient fait
mordre (2,9 %) ou griffé (0,3 %) par un animal sauvage. Selon 24,7% des enquêtés, des points d’approvisionnement en eau seraient partagés avec des animaux du parc. Des recommandations ont été formulées afin d’améliorer les connaissances des populations riveraines et des agents des eaux et forêts sur les pathogène infectieux et d’en réduire le risque
d’exposition. |
PRESIDENT DE JURY : |
Monsieur Emmanuel BASSENE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
Monsieur Oubri Bassa GBATI |
CO-DIRECTEUR : |
Dr Laibané Dieudonné DAHOUROU/Monsieur Wilfried Délé OYETOLA |
DATE DE SOUTENANCE : |
20/07/2019 |
PAYS : |
Côte d’Ivoire |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2086 |
Connaissances et risques d’exposition des populations aux agents infectieux zoonotiques d’origine faunique au Parc National de la Comoé (Côte d’Ivoire) [texte imprimé] / Yabouaffo Aboua Letissia Richemonde Koffi, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 72 p.
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2019
|
Mots-clés : |
ZOONOSE TRANSMISSION DES MALADIES ANIMAL SAUVAGE FAUNE ET FLORE SAUVAGES COTE D’IVOIRE |
Résumé : |
L’objectif de l’étude était de contribuer à la mise en place de moyens de contrôle de la transmission des
agents pathogènes à partir de la faune sauvage. L’étude s’est déroulée du 1 au 29 septembre 2018. Nous avons réalisé des interviews individuels à partir d’un questionnaire avec 334 personnes résidants dans 19 villages et 50 agents des eaux et forêts provenant de 5 secteurs, situés dans un rayon de 15km autour du ParcNational de la Comoé. Les agents du parc avaient de meilleures connaissances que les populations riveraines sur les agents pathogènes zoonotiques provenant de la faune sauvage. Selon respectivement 21% des populations riveraines et 44% des agents du parc, la transmission des pathogènes peut se faire des animaux malades aux hommes. Les principaux moyens de transmission connus sont la consommation de la viande de brousse et le contact physique. Les maladies ayant un potentiel zoonotique connu par les enquêtés sont la maladie à virus Ebola, la fièvre de Lassa, la rage et la tuberculose.
Notre étude révèle que 64,42 % des enquêtés dont tous les agents du parc ont un contact avec la faune sauvage. Il s’agit principalement de la consommation de la viande de brousse (53,49 %). Les espèces les plus fréquemment consommés sont les rongeurs (46,4 %), les ongulés (21,6 %), les primates (17,2 %) et les carnivores (5,2 %). La manipulation des animaux vivants, des cadavres ou de la viande des animaux est faite sans protection. Certains enquêtés se seraient fait
mordre (2,9 %) ou griffé (0,3 %) par un animal sauvage. Selon 24,7% des enquêtés, des points d’approvisionnement en eau seraient partagés avec des animaux du parc. Des recommandations ont été formulées afin d’améliorer les connaissances des populations riveraines et des agents des eaux et forêts sur les pathogène infectieux et d’en réduire le risque
d’exposition. |
PRESIDENT DE JURY : |
Monsieur Emmanuel BASSENE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
Monsieur Oubri Bassa GBATI |
CO-DIRECTEUR : |
Dr Laibané Dieudonné DAHOUROU/Monsieur Wilfried Délé OYETOLA |
DATE DE SOUTENANCE : |
20/07/2019 |
PAYS : |
Côte d’Ivoire |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2086 |
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