Titre : |
IMPACT DE L’ELEVAGE DE LA CHEVRE ROUSSE DE MARADI SUR LE STATUT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA FEMME RURALE AU NIGER |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Saadou Moussa, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2011 |
Importance : |
30 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2011
|
Mots-clés : |
CHEVRE ROUSSE CHEVRE FEMME ORGANISATION SOCIOECONOMIQUE NIGER |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
L’élevage caprin constitue une importante source de revenu pour les ménages
ruraux au Niger. Parmi les caprins rencontrés au Niger une race se distingue par ses
performances zootechniques et surtout par la qualité de sa peau : la chèvre rousse de
Maradi (CRM). Avec les sécheresses récurrentes depuis les années 1970 associées au
croisement avec les autres races caprines (chèvre du sahel notamment) et à la diminution
de revenu des éleveurs, l’effectif de la chèvre rousse s’amenuisait. Pour sauvegarder cette
espèce, l’Etat du Niger a mis en place des structures qui permettront de multiplier et de
diffuser la CRM. C’est ainsi que le centre secondaire d’élevage caprin de Maradi
(CSECM) a vu le jour en 1963. Vu l’importance socio-économique de cet élevage, l’Etat
du Niger, en collaboration avec le Royaume de Belgique, dans le cadre de la stratégie de
réduction de la pauvreté, a mis en place, depuis 1998, le projet d’appui à la sélection, à la
promotion et à la diffusion de la chèvre rousse de Maradi dont l'objectif est l'augmentation
du revenu des femmes éleveuses par l'amélioration des performances de cette race caprine.
Dans cette optique, le CSECM fut alors renforcé pour fournir des géniteurs de qualité
diffusés dans tous les villages encadrés avec un effet tâche d'huile escomptée.
Le but de notre travail consiste, par une enquête, à savoir si les objectifs visés par le
projet sont atteints. Les résultats auxquels nous sommes parvenus montre que sur le plan
technique, la proportion des animaux de phénotype roux est en augmentation aussi bien
dans les élevages encadrés par le projet que dans ceux qui ne le sont pas (90,9 et 70,26 %
avec une moyenne de 81,72%). Les éleveuses encadrées arrivent à sevrer 1,38 chevreaux
par chèvre contre 0,75 chevreaux par chèvre pour les éleveuses non encadrées.
Sur le plan économique, avec la vente des chevreaux, les femmes encadrées obtiennent un
revenu moyen annuel de 65485,01 fcfa contre 38724,83 fcfa pour les femmes non
encadrées. Les activités génératrices de revenus appuyées par le projet pour faire face à
une surexploitation des élevages procurent aux femmes encadrées un revenu journalier de
291,95 fcfa contre 222,5 fcfa aux femmes non encadrées sur une durée de 3 à 4 mois
maximum d'exercice. Mais l'utilisation de ces revenus reste encore irrationnelle.
Sur le plan social, les femmes encadrées jouissent de plus de considération à travers
l’appui technique et financier qu’elles apportent aux autres femmes rurales. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. PANGUI Joseph Louis, pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. ASSANE Moussa, pr à l’EISMV de Dakar; Dr LAOUALY Ali, Dir Régional de l’élevage de Maradi, Niger. |
MEMBRE : |
M. TOGUEBAYE Bhen Sikina, pr à l’UCAD de Dakar/M. SAWADOGO Germain Jerôme, pr à l’EISMV de Dakar/M. ASSANE Moussa, pr à l’EISMV de Dakar |
DATE DE SOUTENANCE : |
08/01/2011 |
PAYS : |
NIGER |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=415 |
IMPACT DE L’ELEVAGE DE LA CHEVRE ROUSSE DE MARADI SUR LE STATUT SOCIO-ECONOMIQUE DE LA FEMME RURALE AU NIGER [texte imprimé] / Saadou Moussa, Auteur . - Dakar : EISMV, 2011 . - 30 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2011
|
Mots-clés : |
CHEVRE ROUSSE CHEVRE FEMME ORGANISATION SOCIOECONOMIQUE NIGER |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
L’élevage caprin constitue une importante source de revenu pour les ménages
ruraux au Niger. Parmi les caprins rencontrés au Niger une race se distingue par ses
performances zootechniques et surtout par la qualité de sa peau : la chèvre rousse de
Maradi (CRM). Avec les sécheresses récurrentes depuis les années 1970 associées au
croisement avec les autres races caprines (chèvre du sahel notamment) et à la diminution
de revenu des éleveurs, l’effectif de la chèvre rousse s’amenuisait. Pour sauvegarder cette
espèce, l’Etat du Niger a mis en place des structures qui permettront de multiplier et de
diffuser la CRM. C’est ainsi que le centre secondaire d’élevage caprin de Maradi
(CSECM) a vu le jour en 1963. Vu l’importance socio-économique de cet élevage, l’Etat
du Niger, en collaboration avec le Royaume de Belgique, dans le cadre de la stratégie de
réduction de la pauvreté, a mis en place, depuis 1998, le projet d’appui à la sélection, à la
promotion et à la diffusion de la chèvre rousse de Maradi dont l'objectif est l'augmentation
du revenu des femmes éleveuses par l'amélioration des performances de cette race caprine.
Dans cette optique, le CSECM fut alors renforcé pour fournir des géniteurs de qualité
diffusés dans tous les villages encadrés avec un effet tâche d'huile escomptée.
Le but de notre travail consiste, par une enquête, à savoir si les objectifs visés par le
projet sont atteints. Les résultats auxquels nous sommes parvenus montre que sur le plan
technique, la proportion des animaux de phénotype roux est en augmentation aussi bien
dans les élevages encadrés par le projet que dans ceux qui ne le sont pas (90,9 et 70,26 %
avec une moyenne de 81,72%). Les éleveuses encadrées arrivent à sevrer 1,38 chevreaux
par chèvre contre 0,75 chevreaux par chèvre pour les éleveuses non encadrées.
Sur le plan économique, avec la vente des chevreaux, les femmes encadrées obtiennent un
revenu moyen annuel de 65485,01 fcfa contre 38724,83 fcfa pour les femmes non
encadrées. Les activités génératrices de revenus appuyées par le projet pour faire face à
une surexploitation des élevages procurent aux femmes encadrées un revenu journalier de
291,95 fcfa contre 222,5 fcfa aux femmes non encadrées sur une durée de 3 à 4 mois
maximum d'exercice. Mais l'utilisation de ces revenus reste encore irrationnelle.
Sur le plan social, les femmes encadrées jouissent de plus de considération à travers
l’appui technique et financier qu’elles apportent aux autres femmes rurales. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. PANGUI Joseph Louis, pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. ASSANE Moussa, pr à l’EISMV de Dakar; Dr LAOUALY Ali, Dir Régional de l’élevage de Maradi, Niger. |
MEMBRE : |
M. TOGUEBAYE Bhen Sikina, pr à l’UCAD de Dakar/M. SAWADOGO Germain Jerôme, pr à l’EISMV de Dakar/M. ASSANE Moussa, pr à l’EISMV de Dakar |
DATE DE SOUTENANCE : |
08/01/2011 |
PAYS : |
NIGER |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=415 |
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