Titre : |
Séroprévalence de la brucellose dans les troupeaux sédentaires et transhumants du Mali et contrôle aux frontières avec la Côte d'Ivoire en 2021 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Samba Daou, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2021 |
Importance : |
111 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2021
|
Mots-clés : |
BRUCELLOSE METHODE DE LAVAGE REGLEMENTATION MALI COTE D'IVOIRE |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
L’élevage au Mali est caractérisé par sa mobilité, favorisant ainsi les risques d’introduction, de propagation et de persistance des maladies animales dont la brucellose. La transhumance transfrontalière fait l’objet d’une surveillance aux frontières. Cette étude avait pour objectif de comparer la séroprévalence de la brucellose entre les troupeaux transhumants et sédentaires du Mali et de décrire les contrôles aux frontières et les activités à risque pour cette maladie lors de la transhumance. Ainsi, 804 sérums de bovins transhumants et sédentaires ont été testés au Rose Bengale, des contrôles ont été
observés, des agents de contrôle aux frontières et 183 pasteurs transhumants ont été interrogés. Les résultats montraient une séroprévalence individuelle globale de 8,2% (IC à 95%= [6,0-10,5]) ainsi qu’une différence significative entre la séroprévalence des bovins transhumants (3,6%) et celle des bovins sédentaires (16,6%). Les contrôles aux frontières consistaient à la vérification du certificat de vaccination contre la Péripneumonie contagieuse bovine et à l’inspection visuelle des animaux. Ils étaient sanctionnés par la délivrance du Certificat International de Transhumance (CIT) du côté du Mali et par un laissez-passer sanitaire du côté de la Côte d’Ivoire. Aucun des 183 transhumants interrogés ne disposait du CIT et 51,4% d’entre eux vendait 1 à 10 bovins au cours de la transhumance. Parmi les 44 transhumants ayant suspecté la brucellose dans leur troupeau, 70% affirmait avoir traité les animaux suspects, 5% affirmait avoir vendu les femelles avortant et 18% affirmait n’avoir rien fait.
Au regard des résultats obtenus, nous recommandons la mise en œuvre de campagnes de vaccination, l’amelioration de la surveillance transfrontalière, et l’implication des transhumants pour le contrôle de la brucellose. |
PRESIDENT DE JURY : |
Monsieur Alassane WELE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
Madame Mireille C. KADJA WONOU |
CO-DIRECTEUR : |
Monsieur Bassirou BONFOH/Monsieur Wilfried Délé OYETOLA |
DATE DE SOUTENANCE : |
20/12/2021 |
PAYS : |
Mali |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=4678 |
Séroprévalence de la brucellose dans les troupeaux sédentaires et transhumants du Mali et contrôle aux frontières avec la Côte d'Ivoire en 2021 [texte imprimé] / Samba Daou, Auteur . - Dakar : EISMV, 2021 . - 111 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2021
|
Mots-clés : |
BRUCELLOSE METHODE DE LAVAGE REGLEMENTATION MALI COTE D'IVOIRE |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
L’élevage au Mali est caractérisé par sa mobilité, favorisant ainsi les risques d’introduction, de propagation et de persistance des maladies animales dont la brucellose. La transhumance transfrontalière fait l’objet d’une surveillance aux frontières. Cette étude avait pour objectif de comparer la séroprévalence de la brucellose entre les troupeaux transhumants et sédentaires du Mali et de décrire les contrôles aux frontières et les activités à risque pour cette maladie lors de la transhumance. Ainsi, 804 sérums de bovins transhumants et sédentaires ont été testés au Rose Bengale, des contrôles ont été
observés, des agents de contrôle aux frontières et 183 pasteurs transhumants ont été interrogés. Les résultats montraient une séroprévalence individuelle globale de 8,2% (IC à 95%= [6,0-10,5]) ainsi qu’une différence significative entre la séroprévalence des bovins transhumants (3,6%) et celle des bovins sédentaires (16,6%). Les contrôles aux frontières consistaient à la vérification du certificat de vaccination contre la Péripneumonie contagieuse bovine et à l’inspection visuelle des animaux. Ils étaient sanctionnés par la délivrance du Certificat International de Transhumance (CIT) du côté du Mali et par un laissez-passer sanitaire du côté de la Côte d’Ivoire. Aucun des 183 transhumants interrogés ne disposait du CIT et 51,4% d’entre eux vendait 1 à 10 bovins au cours de la transhumance. Parmi les 44 transhumants ayant suspecté la brucellose dans leur troupeau, 70% affirmait avoir traité les animaux suspects, 5% affirmait avoir vendu les femelles avortant et 18% affirmait n’avoir rien fait.
Au regard des résultats obtenus, nous recommandons la mise en œuvre de campagnes de vaccination, l’amelioration de la surveillance transfrontalière, et l’implication des transhumants pour le contrôle de la brucellose. |
PRESIDENT DE JURY : |
Monsieur Alassane WELE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
Madame Mireille C. KADJA WONOU |
CO-DIRECTEUR : |
Monsieur Bassirou BONFOH/Monsieur Wilfried Délé OYETOLA |
DATE DE SOUTENANCE : |
20/12/2021 |
PAYS : |
Mali |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=4678 |
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