Titre : |
Fièvre aphteuse chez les ruminants domestiques au Niger : enquête CAP et séroprévalence dans les régions de Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri, Zinder et dans les centre de multiplication de bétail en 2020 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Leila MAHAMAN BASSIROU AMADOU, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2022 |
Importance : |
93 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2022
|
Mots-clés : |
FIEVRE APHTEUSE RUMINANT NIGER |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La fièvre aphteuse est une maladie transfrontalière majeure qui figure sur la liste des maladies à déclaration obligatoire auprès de l’Organisation mondiale de la santé animale. Elle est due à un virus de la famille des Picornaviridae et du genre Aphtovirus et comportant 7 sérotypes différents dans le monde (A, O, C, SAT 1, SAT 2, SAT 3 et Asia-1). Bien que difficilement transmissible à l’homme, elle demeure une zoonose mineure. La fièvre aphteuse est endémique au Niger avec potentiellement un impact sur l’économie nationale. Par ailleurs, il est évident qu’elle est très peu étudiée au Niger car la prévalence ainsi que les facteurs de risque associés à la maladie d’une part et d’autre part les sérotypes circulants ne sont pas bien connus.
Ainsi pour une meilleure connaissance épidémiologique de la maladie, le Projet Intégré de Modernisation de l’Elevage et de l’Agriculture au Niger (PIMELAN) a financé des travaux d’étude sur la FA dans les régions de Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillaberi, Zinder et dans les centres de multiplication de Bétail de Toukounouss, Fako, Déreki et centre caprin de Maradi. Les travaux préliminaires de cette étude s’inscrivent dans la réalisation du présent travail. Cette étude a porté en premier lieu à une enquête (CAP) auprès des éleveurs, en second lieu à la réalisation des prélèvements de sang chez les ruminants malades ou ayant un antécédent de la maladie, et en dernier lieu à l’analyse sérologique des échantillons au laboratoire central d’élevage de Niamey (LABOCEL).
Soixante-cinq (65) éleveurs au total ont été enquêtés dans 30 localités. La grande majorité de ces éleveurs était composée par la junte masculine pratiquant un élevage de type sédentaire (environ 61%). La plupart d’entre eux (80%) avaient déjà été confrontés à la maladie dans leurs propres troupeaux et en sont capable d’en faire une description exacte des signes. Les signes cliniques les plus souvent observés par les éleveurs sont les lésions buccales (90%) et podales (66%). Ces signes apparaissent pendant la saison sèche froide selon la grande majorité et que le principal mode de transmission demeure la salive. Beaucoup d’éleveurs (49.20%) rapportent des chutes voire l’arrêt de production au cours de la maladie.
La pratique de la médecine traditionnelle est couramment observée chez ces derniers notamment l’usage d’Acacia nilotica pour combattre les lésions de la FA. Les résultats d’analyse de 491 sérums par la méthode NSP-ELISA de compétition, ont révélé une séroprévalence globale de 63,95%. Ces résultats montrent également une différence significative entre les séroprévalences des différentes espèces. Elle est plus élevée chez les bovins que les ovins et caprins respectivement 73,08%, 60,67%, et 4,08%. La séroprévalence entre les régions est plus élevée dans la région de Tahoua (84,62%) et Tillabéri (84,48%) et est moins élevée dans la région de Zinder (37,93%). Les séroprévalences entre les centres de multiplication ont été significativement plus élevées dans les centres de Déreki (84,44%) et Fako (80%). Le centre caprin de Maradi enregistre la plus faible séroprévalence avec 2,22%. Il ressort de l’étude une séroprévalence globale plus élevée dans les régions que dans les centres respectivement 66,88% et 58,88%.
Ces résultats confirment que la FA est endémique au Niger car présente dans toutes les zones d’étude, d’où la nécessité de poursuivre l’étude afin de connaitre les sérotypes circulants. |
PRESIDENT DE JURY : |
Mme Viviane Marie Pierre CISSE DIALLO |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
M. Oubri Bassa GBATI |
CO-DIRECTEUR : |
M. Abdoulkarim ISSA IBRAHIM |
DATE DE SOUTENANCE : |
08/06/2022 |
PAYS : |
Niger |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5039 |
Fièvre aphteuse chez les ruminants domestiques au Niger : enquête CAP et séroprévalence dans les régions de Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri, Zinder et dans les centre de multiplication de bétail en 2020 [texte imprimé] / Leila MAHAMAN BASSIROU AMADOU, Auteur . - Dakar : EISMV, 2022 . - 93 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2022
|
Mots-clés : |
FIEVRE APHTEUSE RUMINANT NIGER |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La fièvre aphteuse est une maladie transfrontalière majeure qui figure sur la liste des maladies à déclaration obligatoire auprès de l’Organisation mondiale de la santé animale. Elle est due à un virus de la famille des Picornaviridae et du genre Aphtovirus et comportant 7 sérotypes différents dans le monde (A, O, C, SAT 1, SAT 2, SAT 3 et Asia-1). Bien que difficilement transmissible à l’homme, elle demeure une zoonose mineure. La fièvre aphteuse est endémique au Niger avec potentiellement un impact sur l’économie nationale. Par ailleurs, il est évident qu’elle est très peu étudiée au Niger car la prévalence ainsi que les facteurs de risque associés à la maladie d’une part et d’autre part les sérotypes circulants ne sont pas bien connus.
Ainsi pour une meilleure connaissance épidémiologique de la maladie, le Projet Intégré de Modernisation de l’Elevage et de l’Agriculture au Niger (PIMELAN) a financé des travaux d’étude sur la FA dans les régions de Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillaberi, Zinder et dans les centres de multiplication de Bétail de Toukounouss, Fako, Déreki et centre caprin de Maradi. Les travaux préliminaires de cette étude s’inscrivent dans la réalisation du présent travail. Cette étude a porté en premier lieu à une enquête (CAP) auprès des éleveurs, en second lieu à la réalisation des prélèvements de sang chez les ruminants malades ou ayant un antécédent de la maladie, et en dernier lieu à l’analyse sérologique des échantillons au laboratoire central d’élevage de Niamey (LABOCEL).
Soixante-cinq (65) éleveurs au total ont été enquêtés dans 30 localités. La grande majorité de ces éleveurs était composée par la junte masculine pratiquant un élevage de type sédentaire (environ 61%). La plupart d’entre eux (80%) avaient déjà été confrontés à la maladie dans leurs propres troupeaux et en sont capable d’en faire une description exacte des signes. Les signes cliniques les plus souvent observés par les éleveurs sont les lésions buccales (90%) et podales (66%). Ces signes apparaissent pendant la saison sèche froide selon la grande majorité et que le principal mode de transmission demeure la salive. Beaucoup d’éleveurs (49.20%) rapportent des chutes voire l’arrêt de production au cours de la maladie.
La pratique de la médecine traditionnelle est couramment observée chez ces derniers notamment l’usage d’Acacia nilotica pour combattre les lésions de la FA. Les résultats d’analyse de 491 sérums par la méthode NSP-ELISA de compétition, ont révélé une séroprévalence globale de 63,95%. Ces résultats montrent également une différence significative entre les séroprévalences des différentes espèces. Elle est plus élevée chez les bovins que les ovins et caprins respectivement 73,08%, 60,67%, et 4,08%. La séroprévalence entre les régions est plus élevée dans la région de Tahoua (84,62%) et Tillabéri (84,48%) et est moins élevée dans la région de Zinder (37,93%). Les séroprévalences entre les centres de multiplication ont été significativement plus élevées dans les centres de Déreki (84,44%) et Fako (80%). Le centre caprin de Maradi enregistre la plus faible séroprévalence avec 2,22%. Il ressort de l’étude une séroprévalence globale plus élevée dans les régions que dans les centres respectivement 66,88% et 58,88%.
Ces résultats confirment que la FA est endémique au Niger car présente dans toutes les zones d’étude, d’où la nécessité de poursuivre l’étude afin de connaitre les sérotypes circulants. |
PRESIDENT DE JURY : |
Mme Viviane Marie Pierre CISSE DIALLO |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
M. Oubri Bassa GBATI |
CO-DIRECTEUR : |
M. Abdoulkarim ISSA IBRAHIM |
DATE DE SOUTENANCE : |
08/06/2022 |
PAYS : |
Niger |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5039 |
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