Titre : |
Etat des lieux des coccidioses aviaires dans la zone périurbaine de Ouagadougou au Burkina Faso |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Mathieu TANKOANO, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2022 |
Importance : |
83 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2022
|
Mots-clés : |
POULET COCCIDIOSE AVIAIRE BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Ces travaux de recherche réalisés de septembre à décembre 2021 ont eu pour objectif de faire l’état des lieux des coccidioses aviaires dans la zone péri-urbaine de Ouagadougou. Cette étude a concerné 60 fermes avicoles à spéculation chair et pondeuses, 10 usines de fabrication d’aliment de volaille et 97 données rétrospectives issues de demandes de diagnostic des coccidioses de janvier 2016 à décembre 2021 du laboratoire national d’élevage. Au terme de notre étude, dans la zone péri-urbaine de Ouagadougou, l’aviculture était pratiquée majoritairement par des hommes (87%) et seulement 35% des éleveurs en font leur principale activité. Pour réussir la conduite de leurs exploitations, 56,7% avaient reçu une formation de deux jours sur les bonnes pratiques en élevage avicole. Les coccidioses aviaires ont été rencontrées par 26,86% des aviculteurs et les résultats du laboratoire ont montré une prévalence de 17, 53% au cours des six années. Ce taux est variable en fonction de l’âge des sujets et de la période. En effet, le taux le plus élevé d’infestation était observé chez les poulets de plus de 30 jours (58, 82%) et pendant le mois d’octobre (45, 45%). Le diagnostic était basé principalement sur les signes cliniques à savoir la diarrhée hémorragique et le retard de croissance (91%). Celui-ci était généralement fait par un technicien supérieur d’élevage (41,7%).
Pour prévenir les coccidioses aviaires, les aviculteurs utilisaient plusieurs moyens. Ainsi, le pédiluve était présent dans 46,7% des fermes et la litière dans 78,3% des fermes. Le vide sanitaire, dont la moitié des aviculteurs (48,9%) observaient une durée de 14 jours a aussi été constaté. Par ailleurs, c’est seulement 1 sur les 10 usines de fabrication d’aliment qui incorporait un coccidiostatique dans leur aliment pour la prévention. Il s’agit du VétacoxND (diavéridine). La vaccination quant à elle, n’était pas connue par les aviculteurs. Lorsqu’elles apparaissaient, les aviculteurs utilisaient principalement l’anticoxND (diavéridine) (55,5%) pour le traitement. Au regard des différents taux d’infestation des poulaillers et de l’ignorance des différents acteurs du domaine sur certaines méthodes de gestion de ces pathologies, des recommandations et suggestions ont été faites. |
PRESIDENT DE JURY : |
Mme Rokhaya SYLLA GUEYE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. Oubri Bassa GBATI |
RAPPORTEUR : |
M. Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
M. Rock Allister LAPO |
DATE DE SOUTENANCE : |
22/07/2022 |
PAYS : |
Burkina Faso |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5057 |
Etat des lieux des coccidioses aviaires dans la zone périurbaine de Ouagadougou au Burkina Faso [texte imprimé] / Mathieu TANKOANO, Auteur . - Dakar : EISMV, 2022 . - 83 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2022
|
Mots-clés : |
POULET COCCIDIOSE AVIAIRE BURKINA FASO |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Ces travaux de recherche réalisés de septembre à décembre 2021 ont eu pour objectif de faire l’état des lieux des coccidioses aviaires dans la zone péri-urbaine de Ouagadougou. Cette étude a concerné 60 fermes avicoles à spéculation chair et pondeuses, 10 usines de fabrication d’aliment de volaille et 97 données rétrospectives issues de demandes de diagnostic des coccidioses de janvier 2016 à décembre 2021 du laboratoire national d’élevage. Au terme de notre étude, dans la zone péri-urbaine de Ouagadougou, l’aviculture était pratiquée majoritairement par des hommes (87%) et seulement 35% des éleveurs en font leur principale activité. Pour réussir la conduite de leurs exploitations, 56,7% avaient reçu une formation de deux jours sur les bonnes pratiques en élevage avicole. Les coccidioses aviaires ont été rencontrées par 26,86% des aviculteurs et les résultats du laboratoire ont montré une prévalence de 17, 53% au cours des six années. Ce taux est variable en fonction de l’âge des sujets et de la période. En effet, le taux le plus élevé d’infestation était observé chez les poulets de plus de 30 jours (58, 82%) et pendant le mois d’octobre (45, 45%). Le diagnostic était basé principalement sur les signes cliniques à savoir la diarrhée hémorragique et le retard de croissance (91%). Celui-ci était généralement fait par un technicien supérieur d’élevage (41,7%).
Pour prévenir les coccidioses aviaires, les aviculteurs utilisaient plusieurs moyens. Ainsi, le pédiluve était présent dans 46,7% des fermes et la litière dans 78,3% des fermes. Le vide sanitaire, dont la moitié des aviculteurs (48,9%) observaient une durée de 14 jours a aussi été constaté. Par ailleurs, c’est seulement 1 sur les 10 usines de fabrication d’aliment qui incorporait un coccidiostatique dans leur aliment pour la prévention. Il s’agit du VétacoxND (diavéridine). La vaccination quant à elle, n’était pas connue par les aviculteurs. Lorsqu’elles apparaissaient, les aviculteurs utilisaient principalement l’anticoxND (diavéridine) (55,5%) pour le traitement. Au regard des différents taux d’infestation des poulaillers et de l’ignorance des différents acteurs du domaine sur certaines méthodes de gestion de ces pathologies, des recommandations et suggestions ont été faites. |
PRESIDENT DE JURY : |
Mme Rokhaya SYLLA GUEYE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. Oubri Bassa GBATI |
RAPPORTEUR : |
M. Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
M. Rock Allister LAPO |
DATE DE SOUTENANCE : |
22/07/2022 |
PAYS : |
Burkina Faso |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5057 |
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