Titre :	Etude technico-économique de l’élevage de poulet de chair et antibiorésistance : cas de la ville d’Abidjan (Cote d’Ivoire)
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Sidwatta Guy Ilboudo, Auteur
Editeur :	Dakar : EISMV
Année de publication :	2016
Importance :	30 p.
Note générale :
Langues :	Français (fre)
Catégories :	MEMOIRES DE MASTER:2016
Mots-clés :	AVICULTURE  POULET  POULET DE CHAIR  ANTIBIORESISTANCE  ANTIBIOTIQUE  COTE D’IVOIRE
Index. décimale :	MEM-MEMOIRE MASTER
Résumé :	L’étude a porté sur la rentabilité des exploitations de poulet de chair en lien avec l’antibiorésistance autour de la ville d’Abidjan. Elle a consisté en une enquête transversale auprès des exploitations et un calcul des marges brutes par la méthode du budget partiel. Ces marges ont été ensuite croisées avec les résultats sur l’antibiorésistance des mêmes cibles. Sur un total de 36 exploitations, les niveaux d’instruction du personnel chargé du suivi est assez faible. Il a également été constaté une importante utilisation des antibiotiques variant de deux à cinq fois au cours d’un cycle de 45jours. L’analyse économique a révélé que les exploitations sont rentables au regard de la marge trouvée et ce, comparativement aux données de références. En effet, pour un effectif moyen de 1 118 sujets, la marge brute s’élève à 356 588 FCFA. Le profit des exploitations pourrait cependant être maximisé à travers une réduction des coûts des intrants (aliments, médicaments) et une réduction de l’usage des médicaments notamment les antibiotiques. Les dépenses en aliments et en médicaments représentent respectivement 58% et 4% des charges variables. Celles en antibiotiques représentent 29% des dépenses totales en médicament. Une analyse des résultats de laboratoire sur l’antibiorésistance a montré une marge brute plus importante pour les exploitations où l’antibiorésistance a été observée de façon importante. La nature et la durée l’étude n’ont pas permis d’établir une corrélation directe entre cette forte antibiorésistance sur la rentabilité de ces exploitations. Devant cette situation l’éleveur pourrait être tenté, dans l’objectif de maximiser son profit de jouer en faveur de l’antibiorésistance. Il revient à l’Etat de mieux jouer son rôle de garant de santé publique vétérinaire en renforçant d’une part les contrôles de l’usage des antibiotiques dans les exploitations et d’autre part les inspections des carcasses en vente. Ces inspections devront comporter un volet important de recherche de résidus de médicaments.
PRESIDENT DE JURY :	M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE :	M. OSSEBI Walter, Maître – Assistant à l’E.I.S.M.V. de Dakar, Dr M. ASSOUMY Abdou, Maître-Assistant à l’EISMV de Dakar
MEMBRE :	Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. SEYDI Malang, Pr à l' EISMV /M. NDIAYE Amadou, Maître Assistant à l’UGB de Saint Louis
DATE DE SOUTENANCE :	28/11/2016
PAYS :	Burkina Faso
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=1938

Etude technico-économique de l’élevage de poulet de chair et antibiorésistance : cas de la ville d’Abidjan (Cote d’Ivoire) [texte imprimé] / Sidwatta Guy Ilboudo, Auteur . - Dakar : EISMV, 2016 . - 30 p.


Langues : Français (fre)

Catégories :	MEMOIRES DE MASTER:2016
Mots-clés :	AVICULTURE  POULET  POULET DE CHAIR  ANTIBIORESISTANCE  ANTIBIOTIQUE  COTE D’IVOIRE
Index. décimale :	MEM-MEMOIRE MASTER
Résumé :	L’étude a porté sur la rentabilité des exploitations de poulet de chair en lien avec l’antibiorésistance autour de la ville d’Abidjan. Elle a consisté en une enquête transversale auprès des exploitations et un calcul des marges brutes par la méthode du budget partiel. Ces marges ont été ensuite croisées avec les résultats sur l’antibiorésistance des mêmes cibles. Sur un total de 36 exploitations, les niveaux d’instruction du personnel chargé du suivi est assez faible. Il a également été constaté une importante utilisation des antibiotiques variant de deux à cinq fois au cours d’un cycle de 45jours. L’analyse économique a révélé que les exploitations sont rentables au regard de la marge trouvée et ce, comparativement aux données de références. En effet, pour un effectif moyen de 1 118 sujets, la marge brute s’élève à 356 588 FCFA. Le profit des exploitations pourrait cependant être maximisé à travers une réduction des coûts des intrants (aliments, médicaments) et une réduction de l’usage des médicaments notamment les antibiotiques. Les dépenses en aliments et en médicaments représentent respectivement 58% et 4% des charges variables. Celles en antibiotiques représentent 29% des dépenses totales en médicament. Une analyse des résultats de laboratoire sur l’antibiorésistance a montré une marge brute plus importante pour les exploitations où l’antibiorésistance a été observée de façon importante. La nature et la durée l’étude n’ont pas permis d’établir une corrélation directe entre cette forte antibiorésistance sur la rentabilité de ces exploitations. Devant cette situation l’éleveur pourrait être tenté, dans l’objectif de maximiser son profit de jouer en faveur de l’antibiorésistance. Il revient à l’Etat de mieux jouer son rôle de garant de santé publique vétérinaire en renforçant d’une part les contrôles de l’usage des antibiotiques dans les exploitations et d’autre part les inspections des carcasses en vente. Ces inspections devront comporter un volet important de recherche de résidus de médicaments.
PRESIDENT DE JURY :	M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE :	M. OSSEBI Walter, Maître – Assistant à l’E.I.S.M.V. de Dakar, Dr M. ASSOUMY Abdou, Maître-Assistant à l’EISMV de Dakar
MEMBRE :	Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. SEYDI Malang, Pr à l' EISMV /M. NDIAYE Amadou, Maître Assistant à l’UGB de Saint Louis
DATE DE SOUTENANCE :	28/11/2016
PAYS :	Burkina Faso
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=1938