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| Titre : |
Mode de gestion et rôles socio-économiques de la race Bororo au Niger : cas des régions de Maradi et de Tahoua |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Idiguini Mahaman Bachir Adamou, Auteur |
| Editeur : |
Dakar : EISMV |
| Année de publication : |
2019 |
| Importance : |
30 p. |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2019
|
| Mots-clés : |
RACE RACE BORORO SYSTEME D’ELEVAGE NIGER |
| Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
| Résumé : |
La présente étude a pour objectif général, d’analyser le mode de gestion et les
rôles socio-économiques de la race Bororo dans les régions de Maradi et
Tahoua. Elle a été réalisée en 2015 dans la zone Maradi-Tahoua à travers une
enquête transversale effectuée sur un effectif de 129 éleveurs dans 5
départements et 17 sites.
Méthodiquement, l’enquête a été réalisée en deux étapes : une enquête
exploratrice qui a facilité l’identification des sites et l’enquête transversale,
effectuée un mois après. Le choix des sites Maradi-Tahoua est guidé par son
abondance en élevage de la race Bororo. L’échantillonnage est fait de manière
aléatoire tout en respectant la répartition géographique.
Les résultats obtenus après examen du mode de gestion et les rôles socioéconomiques de la race Bororo dans les régions de Maradi et Tahoua ont révélé
que la majorité des éleveurs enquêtés est d’ethnie peulh (96,9%) et de sexe
masculin (93,8%). Les éleveurs possèdent en moyenne 35 bovins de races
Bororo qui sont exploités dans une un système de production extensif (84%). En
termes de mobilité, c’est la transhumance (85%) qui est dominante. En effet, le
pâturage constitue l’essentiel de l’alimentation du troupeau et les éleveurs (70%)
parcourent plus de distance en saison sèche (1 à 10 km) pour abreuver les
animaux aux puits (90%). Les éleveurs pratiquent également la
complémentation alimentaire surtout en période de soudure. La traite se faisant 2
fois par jour (89%), est assez faible (4 litres au maximum) et dure de 6 à 12
mois. Le croisement est pratiqué majoritairement par les éleveurs entre les races
locales et le plus souvent en utilisant le taureau qui est né dans le troupeau
(57%). Le géniteur est également omni présent dans le troupeau à des fins de
reproduction (87%). La vaccination contre la PPCB (94%), et le déparasitage
préventif (91%) sont pratiqués. La Bororo procure plusieurs avantages socioéconomiques aux éleveurs : la consommation du lait, les revenus issus de la
vente d’une partie de ce lait et d’animaux Bororo sur pied. Ces revenus
permettent aux éleveurs de subvenir à leurs besoins. Néanmoins il existe des
contraintes qui freinent un bon élevage de la Bororo dont les plus importants
sont : accès aux soins vétérinaires (39%), l’insuffisance des terres pour le
pâturage (29%), les feux de brousse (10%).
En somme, la Bororo joue un rôle très important dans la vie socio-économique
des éleveurs, même si cette race est confrontée à beaucoup d’obstacles
techniques et qui doivent être levés. |
| PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
| DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Dr OSSEBI Walter, Maître-Assistant à EISMV de Dakar |
| MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar/M. NDIAYE Amadou, Maître de conférences à l’UGB de Saint-Louis |
| CO-DIRECTEUR : |
Dr SOUMANA Boubacar, Enseignant Chercheur à UAM de Niamey |
| DATE DE SOUTENANCE : |
22/03/2019 |
| PAYS : |
NIGER |
| Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2811 |
Mode de gestion et rôles socio-économiques de la race Bororo au Niger : cas des régions de Maradi et de Tahoua [texte imprimé] / Idiguini Mahaman Bachir Adamou, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 30 p. Langues : Français ( fre)
| Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2019
|
| Mots-clés : |
RACE RACE BORORO SYSTEME D’ELEVAGE NIGER |
| Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
| Résumé : |
La présente étude a pour objectif général, d’analyser le mode de gestion et les
rôles socio-économiques de la race Bororo dans les régions de Maradi et
Tahoua. Elle a été réalisée en 2015 dans la zone Maradi-Tahoua à travers une
enquête transversale effectuée sur un effectif de 129 éleveurs dans 5
départements et 17 sites.
Méthodiquement, l’enquête a été réalisée en deux étapes : une enquête
exploratrice qui a facilité l’identification des sites et l’enquête transversale,
effectuée un mois après. Le choix des sites Maradi-Tahoua est guidé par son
abondance en élevage de la race Bororo. L’échantillonnage est fait de manière
aléatoire tout en respectant la répartition géographique.
Les résultats obtenus après examen du mode de gestion et les rôles socioéconomiques de la race Bororo dans les régions de Maradi et Tahoua ont révélé
que la majorité des éleveurs enquêtés est d’ethnie peulh (96,9%) et de sexe
masculin (93,8%). Les éleveurs possèdent en moyenne 35 bovins de races
Bororo qui sont exploités dans une un système de production extensif (84%). En
termes de mobilité, c’est la transhumance (85%) qui est dominante. En effet, le
pâturage constitue l’essentiel de l’alimentation du troupeau et les éleveurs (70%)
parcourent plus de distance en saison sèche (1 à 10 km) pour abreuver les
animaux aux puits (90%). Les éleveurs pratiquent également la
complémentation alimentaire surtout en période de soudure. La traite se faisant 2
fois par jour (89%), est assez faible (4 litres au maximum) et dure de 6 à 12
mois. Le croisement est pratiqué majoritairement par les éleveurs entre les races
locales et le plus souvent en utilisant le taureau qui est né dans le troupeau
(57%). Le géniteur est également omni présent dans le troupeau à des fins de
reproduction (87%). La vaccination contre la PPCB (94%), et le déparasitage
préventif (91%) sont pratiqués. La Bororo procure plusieurs avantages socioéconomiques aux éleveurs : la consommation du lait, les revenus issus de la
vente d’une partie de ce lait et d’animaux Bororo sur pied. Ces revenus
permettent aux éleveurs de subvenir à leurs besoins. Néanmoins il existe des
contraintes qui freinent un bon élevage de la Bororo dont les plus importants
sont : accès aux soins vétérinaires (39%), l’insuffisance des terres pour le
pâturage (29%), les feux de brousse (10%).
En somme, la Bororo joue un rôle très important dans la vie socio-économique
des éleveurs, même si cette race est confrontée à beaucoup d’obstacles
techniques et qui doivent être levés. |
| PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
| DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Dr OSSEBI Walter, Maître-Assistant à EISMV de Dakar |
| MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar/M. NDIAYE Amadou, Maître de conférences à l’UGB de Saint-Louis |
| CO-DIRECTEUR : |
Dr SOUMANA Boubacar, Enseignant Chercheur à UAM de Niamey |
| DATE DE SOUTENANCE : |
22/03/2019 |
| PAYS : |
NIGER |
| Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2811 |
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