Service d'Information et de Documentation
(2022)

Titre : |
Étude ethno-zoologique de l’exploitation de la faune sauvage au Bénin |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Bérenger Dimas VITOULEY, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2022 |
Importance : |
105p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2022
|
Mots-clés : |
FAUNE SAUVAGE ETHNOZOOLOGIE ZOOTHERAPIE ZOONOSE BENIN |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Le contact Homme – Faune sauvage (ethnozoologie) est toujours d’actualité dans le monde et les risques zoonotiques potentiels qui en découlent sont énormes. Ce qui nous pousse à faire une étude ethno-zoologique et les risques zoonotiques potentiels de la faune sauvage au Bénin. Cette étude a été conduite par la combinaison de deux approches : l’observation, l’enquête d’opinion et l’enquête participative inclusive. Une enquête descriptive transversale a été faite en visant la caractérisation de l’exploitation de la faune sauvage terrestre béninoise par les populations ainsi que les connaissances endogènes desdits utilisateurs sur les risques zoonotiques liés à la manipulation et ou la consommation des gibiers. La participation personnelle à des activités d’exploitation de la faune sauvage (parties de chasses réelles, écotourisme et ethnopharmacologie) a été le principal moyen d’investigation dans cette étude. Ladite étude s’est déroulée sur le territoire Béninois et plus précisément dans la région septentrionale en zone riveraine des parcs nationaux (le parc Penjari et le parc W) et dans les métropoles du centre et du sud du pays.
Cette étude nous a permis de résulter que les principales formes d’utilisation de la faune sauvage au Bénin sont la chasse et le tourisme. La chasse fournit aux populations béninoises l’essentiel de viandes de brousse et de pièces anatomiques très utilisées comme drogues animales dans le traitement de maladies humaines. Ces utilisations procèdent des connaissances et pratiques ethno-zoologiques des sociétés africaines et donnent lieu en un véritable tissu économique local. Par ailleurs, la faune béninoise permet le développement de circuits touristiques de vision dans les aires protégées. Mais les récentes incursions de djihadistes qui ont faits de nombreuses victimes aux rangs des forces de sécurités dans et autour des réserves ont mis en mal ce secteur d’exploitation. Si les populations ont bonne conscience des avantages qu’il y a dans l’exploitation de la faune, elles n’ont aucune idée des dangers qu’elles encourent à travers leurs activités et habitudes alimentaires impliquant les gibiers.
Dans ces contextes, il s’avère indispensable que l’État Béninois reconsidère le cadre légal et règlementaire des activités concernant la chasse. Il serait judicieux d’impliquer les populations locales et autochtones dans la gestion durable des aires protégées et des zones cynégétiques et d’adopter une stratégie durable valorisant toutes les richesses naturelles des aires protégées du pays par le tourisme cynégétique et l’écotourisme. Ces recommandations ne sont envisageables que sur la base d’une liste très restrictive d’espèces autorisées à la chasse suivant la saison et les régions, et sur la base des quotas très stricts de ventes de la viande de brousse par personne et par jour. Tout en mettant en oeuvre un contrôle visuel (inspection post mortem, contrôle rigoureux sur les lieux de vente), suivi dans la mesure du possible de contrôles inspirés, dans un premier temps, de la méthode « HACCP » pour la qualité des produits sur le marché. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Rokhaya SYLLA GUEYE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. Sabbas ATTINDEHOU |
RAPPORTEUR : |
M. Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
M. Rock Allister LAPO |
CO-DIRECTEUR : |
M. Kacou Martial N’DA |
DATE DE SOUTENANCE : |
27/12/2022 |
PAYS : |
Bénin |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=4997 |
Étude ethno-zoologique de l’exploitation de la faune sauvage au Bénin [texte imprimé] / Bérenger Dimas VITOULEY, Auteur . - Dakar : EISMV, 2022 . - 105p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2022
|
Mots-clés : |
FAUNE SAUVAGE ETHNOZOOLOGIE ZOOTHERAPIE ZOONOSE BENIN |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Le contact Homme – Faune sauvage (ethnozoologie) est toujours d’actualité dans le monde et les risques zoonotiques potentiels qui en découlent sont énormes. Ce qui nous pousse à faire une étude ethno-zoologique et les risques zoonotiques potentiels de la faune sauvage au Bénin. Cette étude a été conduite par la combinaison de deux approches : l’observation, l’enquête d’opinion et l’enquête participative inclusive. Une enquête descriptive transversale a été faite en visant la caractérisation de l’exploitation de la faune sauvage terrestre béninoise par les populations ainsi que les connaissances endogènes desdits utilisateurs sur les risques zoonotiques liés à la manipulation et ou la consommation des gibiers. La participation personnelle à des activités d’exploitation de la faune sauvage (parties de chasses réelles, écotourisme et ethnopharmacologie) a été le principal moyen d’investigation dans cette étude. Ladite étude s’est déroulée sur le territoire Béninois et plus précisément dans la région septentrionale en zone riveraine des parcs nationaux (le parc Penjari et le parc W) et dans les métropoles du centre et du sud du pays.
Cette étude nous a permis de résulter que les principales formes d’utilisation de la faune sauvage au Bénin sont la chasse et le tourisme. La chasse fournit aux populations béninoises l’essentiel de viandes de brousse et de pièces anatomiques très utilisées comme drogues animales dans le traitement de maladies humaines. Ces utilisations procèdent des connaissances et pratiques ethno-zoologiques des sociétés africaines et donnent lieu en un véritable tissu économique local. Par ailleurs, la faune béninoise permet le développement de circuits touristiques de vision dans les aires protégées. Mais les récentes incursions de djihadistes qui ont faits de nombreuses victimes aux rangs des forces de sécurités dans et autour des réserves ont mis en mal ce secteur d’exploitation. Si les populations ont bonne conscience des avantages qu’il y a dans l’exploitation de la faune, elles n’ont aucune idée des dangers qu’elles encourent à travers leurs activités et habitudes alimentaires impliquant les gibiers.
Dans ces contextes, il s’avère indispensable que l’État Béninois reconsidère le cadre légal et règlementaire des activités concernant la chasse. Il serait judicieux d’impliquer les populations locales et autochtones dans la gestion durable des aires protégées et des zones cynégétiques et d’adopter une stratégie durable valorisant toutes les richesses naturelles des aires protégées du pays par le tourisme cynégétique et l’écotourisme. Ces recommandations ne sont envisageables que sur la base d’une liste très restrictive d’espèces autorisées à la chasse suivant la saison et les régions, et sur la base des quotas très stricts de ventes de la viande de brousse par personne et par jour. Tout en mettant en oeuvre un contrôle visuel (inspection post mortem, contrôle rigoureux sur les lieux de vente), suivi dans la mesure du possible de contrôles inspirés, dans un premier temps, de la méthode « HACCP » pour la qualité des produits sur le marché. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Rokhaya SYLLA GUEYE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. Sabbas ATTINDEHOU |
RAPPORTEUR : |
M. Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
M. Rock Allister LAPO |
CO-DIRECTEUR : |
M. Kacou Martial N’DA |
DATE DE SOUTENANCE : |
27/12/2022 |
PAYS : |
Bénin |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=4997 |
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