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Etat des lieux de l’élevage et de la commercialisation de porc dans le bassin de production du centre au Burkina Faso / Abia YAOGO (2023)
Titre : Etat des lieux de l’élevage et de la commercialisation de porc dans le bassin de production du centre au Burkina Faso Type de document : texte imprimé Auteurs : Abia YAOGO, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2023 Importance : 75p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023 Mots-clés : ELEVAGE PORC COMMERCIALISATION BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Notre étude a pour objectif de permettre une meilleure connaissance de la filière porcine au Burkina Faso. Elle a été menée à travers des enquêtes auprès de 95 élevages de porcs, 38 vendeurs de porcs, 78 consommateurs, 27 usines de fabrication d’aliment et 05 responsables des organisations socio-professionnelles d’éleveurs dans le but de caractériser les différents acteurs de la filière porcine et décrire la conduite d’élevage de porc, le système de commercialisation et consommation du porc au Burkina Faso. Une enquête a été aussi faite auprès de 32 cliniques et cabinets vétérinaires, afin de déterminer les principales pathologies porcines et la prise en charge sanitaire de ces pathologies.En ce qui concerne la conduite, l’étude a montré que 43 % des éleveurs enquêtés pratiquaient le système intensif, contre 53 % de semi-claustration et 4 % d’extensif.Les élevages étaient de type naisseur-engraisseur (92,64 %), de type naisseurs (3,15 %) et de type engraisseurs (4,21 %). Les porcs étaient nourris à base de fourrages, sons et grains de céréales et de concentré industriel. 74 % des éleveurs nourrissaient les porcs avec de l’aliment industriels, 16 % des éleveursnourrissaient leurs élevages avec des restes de cuisines, ramassés çà et là et dans les 10 % d’élevages restants, les porcs se nourrissaient par divagation. La reproduction était pratiquée par 97 % des propriétaires à travers la monte naturelle. Les techniques de détection de chaleur et de diagnostic de gestation étaient faites de façon traditionnelle. En matière de biosécurité, 56 % des porcheries ne disposaient pas de clôture et de portail à l’entrée, 19 % des élevages disposaient de pédiluves mais les rotoluves étaient inexistants et 65 % était associée soit à l’élevage de la volaille (57 %), des ruminants (36 %) et autres espèces.
Le nettoyage et la désinfection n’étaient pas fréquemment réalisés par tous les éleveurs. En cas de maladies, 48 % des enquêtés faisaient appel à un vétérinaire, 17 % faisaient l’automédication avec des produits locaux ou des médicaments vétérinaires et les 35 % restants vendaient leurs animaux.Concernant la commercialisation, la vente était tournée vers l’intérieur du pays et aucun vendeur n’a fait d’exportation vers d’autres pays et deux circuits de commercialisation ont été identifié : le circuit vif et le circuit mort.La consommation de viande porcine était faite pour ses qualités organoleptiques (tendreté, bonne gout) par 65 % des consommateurs, pour sa disponibilité (33 %) et à l’occasion des fêtes religieuses et des cérémonies culturelles (17 %) et elle était la deuxième viande la plus consommée par les consommateurs enquêtés après celle des petits ruminants (chèvre et mouton).
Les pathologies évoquées par les éleveurs et les professionnels de santé animale étaient principalement les parasitoses (32 % parasitoses internes et 68 % de dermatoses), l’anémie du porcelet (71 %), le rouget (57 %), la PPA (61%), la Fièvre aphteuse (29 %) et les gastro-entérites néonatales (36 %).PRESIDENT DE JURY : M. MBAYE Gora DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme KADJA WONOU Mireille Catherine RAPPORTEUR : Mme KADJA WONOU Mireille Catherine MEMBRE : Simplice AYSSIWEDE Bosco CO-DIRECTEUR : M. SOUROKOU SABI Souahibou DATE DE SOUTENANCE : 29/07/2023 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5107 Etat des lieux de l’élevage et de la commercialisation de porc dans le bassin de production du centre au Burkina Faso [texte imprimé] / Abia YAOGO, Auteur . - Dakar : EISMV, 2023 . - 75p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2023 Mots-clés : ELEVAGE PORC COMMERCIALISATION BURKINA FASO Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Notre étude a pour objectif de permettre une meilleure connaissance de la filière porcine au Burkina Faso. Elle a été menée à travers des enquêtes auprès de 95 élevages de porcs, 38 vendeurs de porcs, 78 consommateurs, 27 usines de fabrication d’aliment et 05 responsables des organisations socio-professionnelles d’éleveurs dans le but de caractériser les différents acteurs de la filière porcine et décrire la conduite d’élevage de porc, le système de commercialisation et consommation du porc au Burkina Faso. Une enquête a été aussi faite auprès de 32 cliniques et cabinets vétérinaires, afin de déterminer les principales pathologies porcines et la prise en charge sanitaire de ces pathologies.En ce qui concerne la conduite, l’étude a montré que 43 % des éleveurs enquêtés pratiquaient le système intensif, contre 53 % de semi-claustration et 4 % d’extensif.Les élevages étaient de type naisseur-engraisseur (92,64 %), de type naisseurs (3,15 %) et de type engraisseurs (4,21 %). Les porcs étaient nourris à base de fourrages, sons et grains de céréales et de concentré industriel. 74 % des éleveurs nourrissaient les porcs avec de l’aliment industriels, 16 % des éleveursnourrissaient leurs élevages avec des restes de cuisines, ramassés çà et là et dans les 10 % d’élevages restants, les porcs se nourrissaient par divagation. La reproduction était pratiquée par 97 % des propriétaires à travers la monte naturelle. Les techniques de détection de chaleur et de diagnostic de gestation étaient faites de façon traditionnelle. En matière de biosécurité, 56 % des porcheries ne disposaient pas de clôture et de portail à l’entrée, 19 % des élevages disposaient de pédiluves mais les rotoluves étaient inexistants et 65 % était associée soit à l’élevage de la volaille (57 %), des ruminants (36 %) et autres espèces.
Le nettoyage et la désinfection n’étaient pas fréquemment réalisés par tous les éleveurs. En cas de maladies, 48 % des enquêtés faisaient appel à un vétérinaire, 17 % faisaient l’automédication avec des produits locaux ou des médicaments vétérinaires et les 35 % restants vendaient leurs animaux.Concernant la commercialisation, la vente était tournée vers l’intérieur du pays et aucun vendeur n’a fait d’exportation vers d’autres pays et deux circuits de commercialisation ont été identifié : le circuit vif et le circuit mort.La consommation de viande porcine était faite pour ses qualités organoleptiques (tendreté, bonne gout) par 65 % des consommateurs, pour sa disponibilité (33 %) et à l’occasion des fêtes religieuses et des cérémonies culturelles (17 %) et elle était la deuxième viande la plus consommée par les consommateurs enquêtés après celle des petits ruminants (chèvre et mouton).
Les pathologies évoquées par les éleveurs et les professionnels de santé animale étaient principalement les parasitoses (32 % parasitoses internes et 68 % de dermatoses), l’anémie du porcelet (71 %), le rouget (57 %), la PPA (61%), la Fièvre aphteuse (29 %) et les gastro-entérites néonatales (36 %).PRESIDENT DE JURY : M. MBAYE Gora DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme KADJA WONOU Mireille Catherine RAPPORTEUR : Mme KADJA WONOU Mireille Catherine MEMBRE : Simplice AYSSIWEDE Bosco CO-DIRECTEUR : M. SOUROKOU SABI Souahibou DATE DE SOUTENANCE : 29/07/2023 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5107 Réservation
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