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Evaluation du cout de production et de déploiement du vaccin thermostable contre la peste des petits ruminants au Mali / Elisabeth Dembélé (2022)
Titre : Evaluation du cout de production et de déploiement du vaccin thermostable contre la peste des petits ruminants au Mali Type de document : texte imprimé Auteurs : Elisabeth Dembélé, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2022 Importance : 29p. Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2022 Mots-clés : VACCIN THERMOSTABLE PESTE PETIT RUMINANT MALI Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : Le Laboratoire Central Vétérinaire (LCV) de Bamako a, sur la base d’un protocole de l’Institut International de Recherche en Elevage (ILRI), mis au point un vaccin thermostable contre la Peste des Petits Ruminants (PPR). En prélude au déploiement de ce vaccin sur le terrain, cet institut en charge de la mise en oeuvre du projet de diffusion à grande échelle au Mali, a initié une évaluation de son coût de production comparativement aux autres vaccins conventionnellement produits jusque-là contre la PPR par le LCV.
Des entretiens ont été menés avec les chefs de section et les techniciens de recherche à chaque étape de la production du vaccin au sein du LCV. L’estimation des coûts des intrants des vaccins a été faite avec l’appui d’experts des sections de production et marketing. En outre, 34 mandataires de la région de Sikasso ont été interrogés sur le coût de déploiement des vaccins sur le terrain. La méthode de coût complet a été utilisée.
Les résultats montrent que les coûts de production d’une dose ont été estimés à 80FCFA pour le vaccin Xerovac (thermostable), 80 FCFA pour le vaccin classique et 85 FCFA pour le vaccin selon le protocole ILRI (thermostable). De ces résultats, on retient qu’il y a seulement 5 FCFA de différence entre les coûts de production du vaccin selon le protocole ILRI et ceux des deux autres vaccins contre la PPR. Les coûts de déploiement des vaccins (classique, Xerovac et ILRI) contre la PPR du LCV jusqu’à la région de Sikasso ont été évalués à 55 FCFA/dose. En outre, le nombre de doses dans un lot varie d’un type de vaccin à un autre. Au-delà des coûts financiers, il semble nécessaire de développer et d’étendre un programme de vaccination et une meilleure collaboration entre l’Etat, le LCV et les réseaux de distribution. Des actions de sensibilisation des éleveurs sont toutes aussi indispensables pour améliorer la couverture vaccinale des petits ruminants contre la PPR.
PRESIDENT DE JURY : M. Yalacé Yamba KABORET DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. Walter OSSEBI MEMBRE : Mme Rianatou Bada ALEMBEDJI/M. Germaine J. SAWADOGO/M. Djiby DIA CO-DIRECTEUR : M. Michel DIONE/M. Abdrahmane WANE DATE DE SOUTENANCE : 09/12/2022 PAYS : Mali Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=4988 Evaluation du cout de production et de déploiement du vaccin thermostable contre la peste des petits ruminants au Mali [texte imprimé] / Elisabeth Dembélé, Auteur . - Dakar : EISMV, 2022 . - 29p.
Langues : Français (fre)
Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2022 Mots-clés : VACCIN THERMOSTABLE PESTE PETIT RUMINANT MALI Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : Le Laboratoire Central Vétérinaire (LCV) de Bamako a, sur la base d’un protocole de l’Institut International de Recherche en Elevage (ILRI), mis au point un vaccin thermostable contre la Peste des Petits Ruminants (PPR). En prélude au déploiement de ce vaccin sur le terrain, cet institut en charge de la mise en oeuvre du projet de diffusion à grande échelle au Mali, a initié une évaluation de son coût de production comparativement aux autres vaccins conventionnellement produits jusque-là contre la PPR par le LCV.
Des entretiens ont été menés avec les chefs de section et les techniciens de recherche à chaque étape de la production du vaccin au sein du LCV. L’estimation des coûts des intrants des vaccins a été faite avec l’appui d’experts des sections de production et marketing. En outre, 34 mandataires de la région de Sikasso ont été interrogés sur le coût de déploiement des vaccins sur le terrain. La méthode de coût complet a été utilisée.
Les résultats montrent que les coûts de production d’une dose ont été estimés à 80FCFA pour le vaccin Xerovac (thermostable), 80 FCFA pour le vaccin classique et 85 FCFA pour le vaccin selon le protocole ILRI (thermostable). De ces résultats, on retient qu’il y a seulement 5 FCFA de différence entre les coûts de production du vaccin selon le protocole ILRI et ceux des deux autres vaccins contre la PPR. Les coûts de déploiement des vaccins (classique, Xerovac et ILRI) contre la PPR du LCV jusqu’à la région de Sikasso ont été évalués à 55 FCFA/dose. En outre, le nombre de doses dans un lot varie d’un type de vaccin à un autre. Au-delà des coûts financiers, il semble nécessaire de développer et d’étendre un programme de vaccination et une meilleure collaboration entre l’Etat, le LCV et les réseaux de distribution. Des actions de sensibilisation des éleveurs sont toutes aussi indispensables pour améliorer la couverture vaccinale des petits ruminants contre la PPR.
PRESIDENT DE JURY : M. Yalacé Yamba KABORET DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. Walter OSSEBI MEMBRE : Mme Rianatou Bada ALEMBEDJI/M. Germaine J. SAWADOGO/M. Djiby DIA CO-DIRECTEUR : M. Michel DIONE/M. Abdrahmane WANE DATE DE SOUTENANCE : 09/12/2022 PAYS : Mali Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=4988 Réservation
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MEM22-03Adobe Acrobat PDF Evaluation de l’impact financier de l’épizootie de 2018 de la fièvre aphteuse dans les élevages extensifs bovins de la province du Kénédougou au Burkina Faso / Kadré Sanfo (2022)
Titre : Evaluation de l’impact financier de l’épizootie de 2018 de la fièvre aphteuse dans les élevages extensifs bovins de la province du Kénédougou au Burkina Faso Type de document : texte imprimé Auteurs : Kadré Sanfo, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2022 Importance : 34p. Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2022 Mots-clés : FIEVRE APHTEUSE EPIZOTIE ELEVAGE EXTENSIF BOVIN BURKINA FASO Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : Le Burkina Faso a connu plusieurs épizooties de la fièvre aphteuse dont la plus récente a été celle de 2018. La province du Kénédougou dans la région des Hauts-Bassins fait partie des localités les plus touchées. Malgré la forte morbidité et les mortalités associées à cette épizootie de 2018 au Burkina Faso, aucune étude documentée n’a été menée à ce jour sur l‘impact financier de la fièvre aphteuse dans les zones touchées. C’est ce qui justifie la présente étude portant sur l’évaluation de l’impact financier de l’épizootie de 2018 de la fièvre aphteuse dans les élevages extensifs bovins de la province du Kénédougou.
Cette étude a pour objectif général est d’évaluer les pertes financières liées à la fièvre aphteuse de 2018 dans la province du Kénédougou. Ainsi une enquête a été conduite à l’aide d’un questionnaire auprès de 253 éleveurs de bovins de ladite province.
L’étude a montré que le début de la maladie a coïncidé avec le début de la saison des pluies (Mai et juin). Des cas ont été signalés tous les mois jusqu’en Novembre. Selon les éleveurs enquêtés, les signes cliniques les plus rencontrés chez les animaux étaient les plaies podales (94%) et buccales (93%) et l’hypersalivation (90%). Les mortalités ont été observées chez les veaux et les jeunes animaux (respectivement 36% et 8% des éleveurs) et chez les adultes (16% des éleveurs).
Les pertes financières enregistrées auprès des éleveurs enquêtés sont estimées à 99 653 230 FCFA (167 459, 09 USD) et sont réparties en pertes liées aux mortalités, à la production laitière, à la force de travail et à la lutte contre la maladie.
Au vu des pertes financières enregistrées, nous avons formulé des recommandations aux différents acteurs afin de lutter efficacement contre cette maladie au Burkina Faso.
PRESIDENT DE JURY : M. Yalacé Yamba KABORET DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme Mireille Catherine KADJA MEMBRE : Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI/M. Germain J. SAWADOGO/M. Walter OSSEBI CO-DIRECTEUR : M. Laibané Dieudonné DAHOUROU DATE DE SOUTENANCE : 13/12/2022 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=4983 Evaluation de l’impact financier de l’épizootie de 2018 de la fièvre aphteuse dans les élevages extensifs bovins de la province du Kénédougou au Burkina Faso [texte imprimé] / Kadré Sanfo, Auteur . - Dakar : EISMV, 2022 . - 34p.
Langues : Français (fre)
Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2022 Mots-clés : FIEVRE APHTEUSE EPIZOTIE ELEVAGE EXTENSIF BOVIN BURKINA FASO Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : Le Burkina Faso a connu plusieurs épizooties de la fièvre aphteuse dont la plus récente a été celle de 2018. La province du Kénédougou dans la région des Hauts-Bassins fait partie des localités les plus touchées. Malgré la forte morbidité et les mortalités associées à cette épizootie de 2018 au Burkina Faso, aucune étude documentée n’a été menée à ce jour sur l‘impact financier de la fièvre aphteuse dans les zones touchées. C’est ce qui justifie la présente étude portant sur l’évaluation de l’impact financier de l’épizootie de 2018 de la fièvre aphteuse dans les élevages extensifs bovins de la province du Kénédougou.
Cette étude a pour objectif général est d’évaluer les pertes financières liées à la fièvre aphteuse de 2018 dans la province du Kénédougou. Ainsi une enquête a été conduite à l’aide d’un questionnaire auprès de 253 éleveurs de bovins de ladite province.
L’étude a montré que le début de la maladie a coïncidé avec le début de la saison des pluies (Mai et juin). Des cas ont été signalés tous les mois jusqu’en Novembre. Selon les éleveurs enquêtés, les signes cliniques les plus rencontrés chez les animaux étaient les plaies podales (94%) et buccales (93%) et l’hypersalivation (90%). Les mortalités ont été observées chez les veaux et les jeunes animaux (respectivement 36% et 8% des éleveurs) et chez les adultes (16% des éleveurs).
Les pertes financières enregistrées auprès des éleveurs enquêtés sont estimées à 99 653 230 FCFA (167 459, 09 USD) et sont réparties en pertes liées aux mortalités, à la production laitière, à la force de travail et à la lutte contre la maladie.
Au vu des pertes financières enregistrées, nous avons formulé des recommandations aux différents acteurs afin de lutter efficacement contre cette maladie au Burkina Faso.
PRESIDENT DE JURY : M. Yalacé Yamba KABORET DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme Mireille Catherine KADJA MEMBRE : Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI/M. Germain J. SAWADOGO/M. Walter OSSEBI CO-DIRECTEUR : M. Laibané Dieudonné DAHOUROU DATE DE SOUTENANCE : 13/12/2022 PAYS : Burkina Faso Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=4983 Réservation
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MEM22-02Adobe Acrobat PDF Prévalence et facteurs associés à la gale sarcoptique chez les dromadaires dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal au Mali (2022) / SOUMANO Marie Kanni (2022)
Titre : Prévalence et facteurs associés à la gale sarcoptique chez les dromadaires dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal au Mali (2022) Type de document : texte imprimé Auteurs : SOUMANO Marie Kanni, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2022 Importance : 32p. Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2022 Mots-clés : GALE SARCOPTIQUE DROMADAIRE MALI Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : La gale sarcoptique constitue un problème grave dans de nombreuses régions du monde. Elle est considérée comme l’une des maladies les plus graves et les plus nuisibles chez le dromadaire. L’évaluation de la situation épidémiologique est la première étape avant de démarrer un programme de lutte contre la maladie. Cette activité s’inscrit dans le cadre d’une étude de prospection. Cette dernière a pour but de déterminer la prévalence de la gale sarcoptique et d’identifier les facteurs associés dans quelques élevages au nord du Mali. Pour atteindre ce but, une enquête transversale a été réalisée dans 30 élevages des régions Nord du Mali (Kidal, Gao, Tombouctou). Des échantillons de croûtes ont été prélevés sur 33 dromadaires suspectés de gale et analysés au microscope au laboratoire. Des informations concernant les différents facteurs qui pourraient exposer les dromadaires à la gale dans les élevages ont été recueillies. Cette étude a permis d’obtenir une prévalence de la gale sarcoptiquede 63,15% (IC à 95% : 38,35-83,71). L’analyse d’association entre la prévalence et les différents facteurs d’association a été faite par le test de Khi2.Tous les facteurs d’association (âge, sexe, pratiques d’élevage) étudiés ont été non significatifs à l’analyse statistique(p>0 ,05). PRESIDENT DE JURY : M. Yalacé Yamba. KABORET DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. Oubri Bassa GBATI MEMBRE : Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI /M. Germain Jérôme SAWADOGO/M. Laibané Dieudonné DAHOUROU CO-DIRECTEUR : M. Sékouba BENGALY/M. Amadou SERY DATE DE SOUTENANCE : 02/08/2022 PAYS : Mali Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=4986 Prévalence et facteurs associés à la gale sarcoptique chez les dromadaires dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal au Mali (2022) [texte imprimé] / SOUMANO Marie Kanni, Auteur . - Dakar : EISMV, 2022 . - 32p.
Langues : Français (fre)
Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2022 Mots-clés : GALE SARCOPTIQUE DROMADAIRE MALI Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : La gale sarcoptique constitue un problème grave dans de nombreuses régions du monde. Elle est considérée comme l’une des maladies les plus graves et les plus nuisibles chez le dromadaire. L’évaluation de la situation épidémiologique est la première étape avant de démarrer un programme de lutte contre la maladie. Cette activité s’inscrit dans le cadre d’une étude de prospection. Cette dernière a pour but de déterminer la prévalence de la gale sarcoptique et d’identifier les facteurs associés dans quelques élevages au nord du Mali. Pour atteindre ce but, une enquête transversale a été réalisée dans 30 élevages des régions Nord du Mali (Kidal, Gao, Tombouctou). Des échantillons de croûtes ont été prélevés sur 33 dromadaires suspectés de gale et analysés au microscope au laboratoire. Des informations concernant les différents facteurs qui pourraient exposer les dromadaires à la gale dans les élevages ont été recueillies. Cette étude a permis d’obtenir une prévalence de la gale sarcoptiquede 63,15% (IC à 95% : 38,35-83,71). L’analyse d’association entre la prévalence et les différents facteurs d’association a été faite par le test de Khi2.Tous les facteurs d’association (âge, sexe, pratiques d’élevage) étudiés ont été non significatifs à l’analyse statistique(p>0 ,05). PRESIDENT DE JURY : M. Yalacé Yamba. KABORET DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. Oubri Bassa GBATI MEMBRE : Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI /M. Germain Jérôme SAWADOGO/M. Laibané Dieudonné DAHOUROU CO-DIRECTEUR : M. Sékouba BENGALY/M. Amadou SERY DATE DE SOUTENANCE : 02/08/2022 PAYS : Mali Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=4986 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M368 MEM22-01 Mémoire Bibliothèque (SID) Mémoires de Master Disponible Documents numériques
MEM22-01Adobe Acrobat PDF Valeurs nutritives et performances d’embouche permises par deux types d’aliments concentrés de complémentation chez des taurillons zébus maures en zone péri-urbaine de Bamako (Mali) / Mady KANOUTE (2022)
Titre : Valeurs nutritives et performances d’embouche permises par deux types d’aliments concentrés de complémentation chez des taurillons zébus maures en zone péri-urbaine de Bamako (Mali) Type de document : texte imprimé Auteurs : Mady KANOUTE, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2022 Importance : 32p. Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2022 Mots-clés : EMBOUCHE TAURILLON ALIMENT CONCENTRE Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : Au Mali, l’embouche bovine/ovine est de plus en plus pratiquée mais, cette activité est confrontée à un certain nombre de contraintes dont l’alimentation. En vue d’évaluer les valeurs nutritives et performances zootechniques d’embouche permises par deux types d’aliments concentrés de complémentation chez des taurillons zébus en zone péri-urbaine de Bamako, un essai alimentaire a été conduit en milieu réel pendant 87 jours sur 24 taurillons zébus maures âgés de 12 à 18 mois dans la ferme de Bouya SYLLA. Ces animaux ont été élevés en stabulation libre dans trois ateliers d’embouche de 8 taurillons chacun. Les trois lots d’animaux constitués ont été nourris respectivement avec de la paille et du son de maïs (ration de base témoin, RT), la ration base de base complétée par du tourteau de coton (RTC) et par de l’aliment d’embouche intensive du commerce (RTAC). Les données collectées ont été saisies et traitées dans le tableur Microsoft Excel 2016 avec les paramètres zootechniques et économiques calculés. Elles ont été soumises à une analyse de variance à un facteur à l’aide du logiciel SPSS, complétée par le test de Duncan au seuil de 5% pour situer la différence entre les moyennes des différents paramètres obtenus par traitement alimentaire ou lot. Les résultats ont montré que la composition chimique et la valeur alimentaire des aliments sont variables. La teneur en protéines brutes des concentrés a varié de 16,62% (aliment du commerce) à 19,15% pour le tourteau de coton. Les animaux du lot RTAC ont eu les meilleurs résultats, avec un GMQ de 1061,11±15 g et un taux de conversion de 8,68±10 kg de MS d’aliment par kg de poids vif ; ce qui a permis un gain moyen de poids vif de 90 kg en 87 jours d’embouche, comparés aux 963,19±13 g ; 7,82±20 et 82,5 kg respectifs du lot RTC. Cependant, les coûts de production du kg de poids vif ont été presque similaires au niveau des trois lots et ont été de 1012±177 ; 1059±103 et 991 frs CFA respectivement pour le lot témoin, RTAC et RTC. Les bénéfices ont été similaires et significativement plus élevés avec le lot témoin (47 850±84 FCFA/sujet) et RTC (45 423±44 FCFA/sujet) que celui (23 418±84 FCFA/sujet) du lot RTAC. Au vu de ces résultats, il a été retenu que l’utilisation des aliments concentrés (notamment du commerce) a contribué à augmenter les performances de production des bovins d’embouche, mais n’a pas au plan économique, généré plus de profit comparé au système extensif (lot témoin) qui semble être mieux indiqué pour le maximum de profit. PRESIDENT DE JURY : M. Yalacé Yamba KABORET DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. Simplice Bosco AYSSIWEDE MEMBRE : Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI/M. Germain Jérôme SAWADOGO/M. El Hadji TRAORE CO-DIRECTEUR : M. Drissa Coulibaly DATE DE SOUTENANCE : 02/05/2023 PAYS : Mali Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=4987 Valeurs nutritives et performances d’embouche permises par deux types d’aliments concentrés de complémentation chez des taurillons zébus maures en zone péri-urbaine de Bamako (Mali) [texte imprimé] / Mady KANOUTE, Auteur . - Dakar : EISMV, 2022 . - 32p.
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Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2022 Mots-clés : EMBOUCHE TAURILLON ALIMENT CONCENTRE Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : Au Mali, l’embouche bovine/ovine est de plus en plus pratiquée mais, cette activité est confrontée à un certain nombre de contraintes dont l’alimentation. En vue d’évaluer les valeurs nutritives et performances zootechniques d’embouche permises par deux types d’aliments concentrés de complémentation chez des taurillons zébus en zone péri-urbaine de Bamako, un essai alimentaire a été conduit en milieu réel pendant 87 jours sur 24 taurillons zébus maures âgés de 12 à 18 mois dans la ferme de Bouya SYLLA. Ces animaux ont été élevés en stabulation libre dans trois ateliers d’embouche de 8 taurillons chacun. Les trois lots d’animaux constitués ont été nourris respectivement avec de la paille et du son de maïs (ration de base témoin, RT), la ration base de base complétée par du tourteau de coton (RTC) et par de l’aliment d’embouche intensive du commerce (RTAC). Les données collectées ont été saisies et traitées dans le tableur Microsoft Excel 2016 avec les paramètres zootechniques et économiques calculés. Elles ont été soumises à une analyse de variance à un facteur à l’aide du logiciel SPSS, complétée par le test de Duncan au seuil de 5% pour situer la différence entre les moyennes des différents paramètres obtenus par traitement alimentaire ou lot. Les résultats ont montré que la composition chimique et la valeur alimentaire des aliments sont variables. La teneur en protéines brutes des concentrés a varié de 16,62% (aliment du commerce) à 19,15% pour le tourteau de coton. Les animaux du lot RTAC ont eu les meilleurs résultats, avec un GMQ de 1061,11±15 g et un taux de conversion de 8,68±10 kg de MS d’aliment par kg de poids vif ; ce qui a permis un gain moyen de poids vif de 90 kg en 87 jours d’embouche, comparés aux 963,19±13 g ; 7,82±20 et 82,5 kg respectifs du lot RTC. Cependant, les coûts de production du kg de poids vif ont été presque similaires au niveau des trois lots et ont été de 1012±177 ; 1059±103 et 991 frs CFA respectivement pour le lot témoin, RTAC et RTC. Les bénéfices ont été similaires et significativement plus élevés avec le lot témoin (47 850±84 FCFA/sujet) et RTC (45 423±44 FCFA/sujet) que celui (23 418±84 FCFA/sujet) du lot RTAC. Au vu de ces résultats, il a été retenu que l’utilisation des aliments concentrés (notamment du commerce) a contribué à augmenter les performances de production des bovins d’embouche, mais n’a pas au plan économique, généré plus de profit comparé au système extensif (lot témoin) qui semble être mieux indiqué pour le maximum de profit. PRESIDENT DE JURY : M. Yalacé Yamba KABORET DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. Simplice Bosco AYSSIWEDE MEMBRE : Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI/M. Germain Jérôme SAWADOGO/M. El Hadji TRAORE CO-DIRECTEUR : M. Drissa Coulibaly DATE DE SOUTENANCE : 02/05/2023 PAYS : Mali Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=4987 Réservation
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