Titre : |
Evaluation semi-quantitative des réseaux d’épidémiosurveillance des 8 pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Youssouf Kaboré, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2017 |
Importance : |
30 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2017
|
Mots-clés : |
EPIDEMIOSURVEILLANCE MALDIE DES ANIMAUX UEMOA |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
Avec la fin du Programme Pan Africain de Lutte contre les Epizooties (PACE), les
Réseaux d’Epidémiosurveillance (RES) des pays de l’UEMOA ont perdu un
soutien financier et technique important qui semble compromettre l’état de la
surveillance des maladies animales et des zoonoses dans la région.
La présente étude est menée en vue d’apprécier l’état des RES des pays de l’espace
UEMOA, dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources financières,
principalement d’origine extérieur, au profit des RES. Cette étude est une
évaluation semi quantitative des RES des huit pays de la zone UEMOA. Elle est
conduite sur la base d’une enquête réalisée à travers un questionnaire inspiré de
celui utilisé par le programme PACE. Les données ont été collectées auprès des
responsables des réseaux nationaux.
L’étude montre que les RES de la zone UEMOA sont dans un état de performance
global jugé « passable », avec un score moyen de 2,54/4. Le réseau du Sénégal est
le plus performant avec un score moyen de 3,37/4, correspondant à un état
« acceptable » ; à l’opposé, le réseau de la Cote d’Ivoire est le moins performant
du groupe, avec un score moyen de 1,94/4 pour un état de mise en œuvre
« mauvais ». La zone UEMOA connait aujourd’hui une situation de dégradation de
ses RES. En effet, elle est passée de 67% de réseaux dans un état « acceptable » en
2011, à seulement 12,5% de réseaux jugés « acceptable » en 2015 ; soit 54,5% des
réseaux qui passent en deçà du niveau jugé « acceptable ».
La thématique « durabilité », qui est transversale et qui constitue le socle du
fonctionnement d’un réseau, a un score moyen de 1,83/4, correspondant à un état
d’appréciation « faible ». Cette situation a un impact négatif sur l’état de mise en
œuvre des autres thématiques. Les thématiques qui ont enregistré le meilleur état
de mise en œuvre sont celles qui ont continué de bénéficier de manière constante
de l’assistance extérieure, principalement à travers les réseaux régionaux RESEPI
et RESOLAB de la FAO. Le financement des réseaux à partir des fonds étatiques
reste inexistant dans la majeure partie des pays (62,5% des pays), ou très timide
quand il existe. Il apparait ainsi que la dynamisation des RES des pays de l’espace
UEMOA dépend principalement de l’assistance extérieure fournie dans le cadre de
programmes régionaux comme le PACE et des programmes liés à des crises
sanitaires majeures comme celle de la lutte contre l’Influenza Aviaire Hautement
Pathogène qui a sévi de 2006 à 2010 dans les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale.
Les RES de l’espace UEMOA sont dans un état de fonctionnement qui ne leur
permet pas de jouer efficacement leur fonction de surveillance des maladies. Ce
dysfonctionnement est principalement lié aux difficultés rencontrées par leurs
responsables nationaux dans la mobilisation des ressources financières et
techniques nécessaires à la mise œuvre des différentes thématiques. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. AKAKPO Ayayi Justin, Pr à l’E.I.S.M.V de Dakar |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar/M. THIONGANE Yaya, Dir de l'Unité de production de vaccins de l’ISRA |
DATE DE SOUTENANCE : |
11/07/2017 |
PAYS : |
Burkina Faso |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2026 |
Evaluation semi-quantitative des réseaux d’épidémiosurveillance des 8 pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) [texte imprimé] / Youssouf Kaboré, Auteur . - Dakar : EISMV, 2017 . - 30 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2017
|
Mots-clés : |
EPIDEMIOSURVEILLANCE MALDIE DES ANIMAUX UEMOA |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
Avec la fin du Programme Pan Africain de Lutte contre les Epizooties (PACE), les
Réseaux d’Epidémiosurveillance (RES) des pays de l’UEMOA ont perdu un
soutien financier et technique important qui semble compromettre l’état de la
surveillance des maladies animales et des zoonoses dans la région.
La présente étude est menée en vue d’apprécier l’état des RES des pays de l’espace
UEMOA, dans un contexte marqué par la raréfaction des ressources financières,
principalement d’origine extérieur, au profit des RES. Cette étude est une
évaluation semi quantitative des RES des huit pays de la zone UEMOA. Elle est
conduite sur la base d’une enquête réalisée à travers un questionnaire inspiré de
celui utilisé par le programme PACE. Les données ont été collectées auprès des
responsables des réseaux nationaux.
L’étude montre que les RES de la zone UEMOA sont dans un état de performance
global jugé « passable », avec un score moyen de 2,54/4. Le réseau du Sénégal est
le plus performant avec un score moyen de 3,37/4, correspondant à un état
« acceptable » ; à l’opposé, le réseau de la Cote d’Ivoire est le moins performant
du groupe, avec un score moyen de 1,94/4 pour un état de mise en œuvre
« mauvais ». La zone UEMOA connait aujourd’hui une situation de dégradation de
ses RES. En effet, elle est passée de 67% de réseaux dans un état « acceptable » en
2011, à seulement 12,5% de réseaux jugés « acceptable » en 2015 ; soit 54,5% des
réseaux qui passent en deçà du niveau jugé « acceptable ».
La thématique « durabilité », qui est transversale et qui constitue le socle du
fonctionnement d’un réseau, a un score moyen de 1,83/4, correspondant à un état
d’appréciation « faible ». Cette situation a un impact négatif sur l’état de mise en
œuvre des autres thématiques. Les thématiques qui ont enregistré le meilleur état
de mise en œuvre sont celles qui ont continué de bénéficier de manière constante
de l’assistance extérieure, principalement à travers les réseaux régionaux RESEPI
et RESOLAB de la FAO. Le financement des réseaux à partir des fonds étatiques
reste inexistant dans la majeure partie des pays (62,5% des pays), ou très timide
quand il existe. Il apparait ainsi que la dynamisation des RES des pays de l’espace
UEMOA dépend principalement de l’assistance extérieure fournie dans le cadre de
programmes régionaux comme le PACE et des programmes liés à des crises
sanitaires majeures comme celle de la lutte contre l’Influenza Aviaire Hautement
Pathogène qui a sévi de 2006 à 2010 dans les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale.
Les RES de l’espace UEMOA sont dans un état de fonctionnement qui ne leur
permet pas de jouer efficacement leur fonction de surveillance des maladies. Ce
dysfonctionnement est principalement lié aux difficultés rencontrées par leurs
responsables nationaux dans la mobilisation des ressources financières et
techniques nécessaires à la mise œuvre des différentes thématiques. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. AKAKPO Ayayi Justin, Pr à l’E.I.S.M.V de Dakar |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar/M. THIONGANE Yaya, Dir de l'Unité de production de vaccins de l’ISRA |
DATE DE SOUTENANCE : |
11/07/2017 |
PAYS : |
Burkina Faso |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2026 |
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