Titre : |
Rôle des lycaons et des léopards dans les conflits homme-faune à la périphérie du Parc National du Niokolo Koba |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Basse Kabore, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2018 |
Importance : |
105 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2018
|
Mots-clés : |
FAUNE FAUNE ET FLORE SAUVAGE CONSERVATION ESPECE EN DANGER PARC NATIONAL DE NIOKOLO KOBA PARC NATIONAL LYCAONS LEOPARD |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Note de contenu : |
La présente étude a pour objectif général d’étudier les conflits hommes grands carnivores sauvages à la périphérie du parc national de Niokolo Koba afin de contribuer à une meilleure gestion du parc. Elle s’est déroulée du 02 au 30 Aout 2017. Elle a concerné 305 personnes dans 26 villages. L’âge des enquêtés a varié de 20 à plus de 60 ans. Plus de la moitié des enquêtés (52,80%) avait un âge compris entre 20 et 40 ans. En plus 10,2 % des enquêtées étaient des femmes. La population enquêtée était majoritairement des Peuls (82,62) ; suivi des Djahankés (16,39%) et les Bassari
(0,98%). L’étude a révélé une population d’agriculteurs dont 99% pratiquaient l’élevage comme activité secondaire. Selon les enquêtés, respectivement 85,9 % ; 86,9 % ; 90, 5% ; 82% et 83,3 % des mortalités des bovins, des ovins, des caprins, des ânes et des volailles est due aux maladies. Parmi les répondants, 88% et 81 % disposaient d’un
logement, respectivement pour les bovins et la volaille. Cependant, (62,76%) d’entre eux ont affirmé que les petits ruminants étaient attachés autour des cases. Parmi les enquêtés, 11 % disposaient de chien à domicile et seulement 7 % d'entre eux utilisaient ces chiens pour la surveillance des troupeaux au pâturage. Selon les enquêtées, les hyènes, les chacals, les lycaons, les léopards et les lions ont été respectivement impliqués dans 85,6 %, 33,40%, 24,9 %, 3,3 % et 8,2 % des attaques du bétail. En plus des carnivores, certaines espèces comme les babouins, les civettes, les pythons attaquent aussi le bétail. Pour protéger leur bétail contre la prédation, les éleveurs utilisent des stratégies comme l’emploi d’un berger pour garder le troupeau (95%). Ensuite, d’autres éleveurs (80%) ont attesté qu'ils allument des lampes et émettent des cris lors des attaques pour faire fuir le prédateur. Certains éleveurs (63 %) utilisent le feu près des habitats des animaux pour faire peur aux prédateurs. les grands carnivores ont attaqué au total 723 bovins, 612 petits ruminants, 176 ânes, 6 chevaux et 291 volailles avec un coût estimé à 224 330395 FCFA pendant ces 10 dernières années. Les pertes économiques causées par les léopards s’élevaient à 23 543 944 FCFA, celui des Lycaons à 10 517 860 FCFA, celui des Lions à 2 106 8310 FCFA, celui des Hyènes à 159 515 416 FCFA et celui du Chacal à 9 684 865. Au vu des résultats obtenus, des recommandations ont été élaborée et ces recommandations ont pour but d’améliorer l’élevage et la conservation des aires protégées au Sénégal. |
PRESIDENT DE JURY : |
Monsieur Gora MBAYE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Monsieur Oubri Bassa GBATI |
RAPPORTEUR : |
Monsieur Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
Monsieur Yaghouba KANE |
CO-DIRECTEUR : |
Dr Laibané Dieudonné DAHOUROU |
DATE DE SOUTENANCE : |
04/07/2018 |
PAYS : |
Cote d’Ivoire |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2033 |
Rôle des lycaons et des léopards dans les conflits homme-faune à la périphérie du Parc National du Niokolo Koba [texte imprimé] / Basse Kabore, Auteur . - Dakar : EISMV, 2018 . - 105 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2018
|
Mots-clés : |
FAUNE FAUNE ET FLORE SAUVAGE CONSERVATION ESPECE EN DANGER PARC NATIONAL DE NIOKOLO KOBA PARC NATIONAL LYCAONS LEOPARD |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Note de contenu : |
La présente étude a pour objectif général d’étudier les conflits hommes grands carnivores sauvages à la périphérie du parc national de Niokolo Koba afin de contribuer à une meilleure gestion du parc. Elle s’est déroulée du 02 au 30 Aout 2017. Elle a concerné 305 personnes dans 26 villages. L’âge des enquêtés a varié de 20 à plus de 60 ans. Plus de la moitié des enquêtés (52,80%) avait un âge compris entre 20 et 40 ans. En plus 10,2 % des enquêtées étaient des femmes. La population enquêtée était majoritairement des Peuls (82,62) ; suivi des Djahankés (16,39%) et les Bassari
(0,98%). L’étude a révélé une population d’agriculteurs dont 99% pratiquaient l’élevage comme activité secondaire. Selon les enquêtés, respectivement 85,9 % ; 86,9 % ; 90, 5% ; 82% et 83,3 % des mortalités des bovins, des ovins, des caprins, des ânes et des volailles est due aux maladies. Parmi les répondants, 88% et 81 % disposaient d’un
logement, respectivement pour les bovins et la volaille. Cependant, (62,76%) d’entre eux ont affirmé que les petits ruminants étaient attachés autour des cases. Parmi les enquêtés, 11 % disposaient de chien à domicile et seulement 7 % d'entre eux utilisaient ces chiens pour la surveillance des troupeaux au pâturage. Selon les enquêtées, les hyènes, les chacals, les lycaons, les léopards et les lions ont été respectivement impliqués dans 85,6 %, 33,40%, 24,9 %, 3,3 % et 8,2 % des attaques du bétail. En plus des carnivores, certaines espèces comme les babouins, les civettes, les pythons attaquent aussi le bétail. Pour protéger leur bétail contre la prédation, les éleveurs utilisent des stratégies comme l’emploi d’un berger pour garder le troupeau (95%). Ensuite, d’autres éleveurs (80%) ont attesté qu'ils allument des lampes et émettent des cris lors des attaques pour faire fuir le prédateur. Certains éleveurs (63 %) utilisent le feu près des habitats des animaux pour faire peur aux prédateurs. les grands carnivores ont attaqué au total 723 bovins, 612 petits ruminants, 176 ânes, 6 chevaux et 291 volailles avec un coût estimé à 224 330395 FCFA pendant ces 10 dernières années. Les pertes économiques causées par les léopards s’élevaient à 23 543 944 FCFA, celui des Lycaons à 10 517 860 FCFA, celui des Lions à 2 106 8310 FCFA, celui des Hyènes à 159 515 416 FCFA et celui du Chacal à 9 684 865. Au vu des résultats obtenus, des recommandations ont été élaborée et ces recommandations ont pour but d’améliorer l’élevage et la conservation des aires protégées au Sénégal. |
PRESIDENT DE JURY : |
Monsieur Gora MBAYE |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Monsieur Oubri Bassa GBATI |
RAPPORTEUR : |
Monsieur Oubri Bassa GBATI |
MEMBRE : |
Monsieur Yaghouba KANE |
CO-DIRECTEUR : |
Dr Laibané Dieudonné DAHOUROU |
DATE DE SOUTENANCE : |
04/07/2018 |
PAYS : |
Cote d’Ivoire |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2033 |
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