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Caractérisation génétique des races ovines au Sénégal à l’aide des marqueurs SNP / Basse Kabore (2019)
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Titre : Caractérisation génétique des races ovines au Sénégal à l’aide des marqueurs SNP Type de document : texte imprimé Auteurs : Basse Kabore, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2019 Importance : 30 p. Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2019 Mots-clés : RACE OVIN GENETIQUE SENEGAL Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : Ce travail a pour objectif de caractériser les races ovines
sénégalaises à travers les marqueurs snps. L’étude a été
menée de Février à Septembre 2018 en une phase de terrain
(prélèvements sanguins) à Kolda, ferme expérimentale de
l’Ecole Inter-états des Sciences et Médecine Vétérinaire
(EISMV) de Dakar et au foirail de l’abattoir de Dakar et une
phase de laboratoire (extraction d’ADN) réalisée au
Laboratoire de Biochimie de l’ (EISMV) de Dakar. Au total,
12 prélèvements de sang sur les Ladoum ; 12 prélèvements
de sang sur les Peulh-peulh ; 12 prélèvements de sang sur les
Touabires ; 12 prélèvements de sang sur les Djallonkés ont
été prélevés pour l’extraction des ADN et de leur
génotypage. Il ressort de cette étude que les valeurs de Ho
sont comprises entre 28,57% et 33,05% pour une valeur
moyenne de 31,12%. La proportion de Ho la plus élevée est
observée dans les populations de Touabire avec 33,05%
tandis que seules les populations de Djallonké sont en
dessous de la moyenne (28,47%). Les Ladoum (31,27%) et
Peulh-peulh (33,33%) portant les valeurs intermédiaires.
Les valeurs les plus élevées du FIS ont été rapportées (de
façon croissante) chez les Djallonké, les Touabires et les
Peulh-peulh avec des valeurs de 2,36%, 2,45% et 3,45%
respectivement. La plus faible différenciation génétique a
été observée entre les populations de moutons Touabire et
peulh-peulh. Seulement 3,4% de la différence entre ces deux
races est imputable aux dissemblances interspécifiques. Ces
deux populations possèdent également le plus important flux
de gênes avec 73,27 nombres de migrants (Nm) contre
seulement 8,67 Nm entre Touabire et Ladoum qui sont les
populations ayant le second plus important flux de gènes et
corrélativement la seconde plus faible valeur de FST. Les
valeurs de FST les plus élevées sont retrouvées
respectivement entre Ladoum et Djallonké (11,56%) ;
Djallonké et Peulh-peulh (7,74%) ; Touabire et Djallonké
(7,51%) et Ladoum et Peulh-peulh (4,40%). En somme, les
différentes races de moutons présentes au Sénégal sont
génétiquement proches. Une structuration légère existe,
regroupant les moutons Djallonké d’une part et les moutons
Peulh-peulh, Touabire et Ladoum d’autre part. Cette
dernière race Ladoum tend à se différencier des races Peulhpeulh et Touabire pour constituer un groupe à part entière.
De ce constat la race Ladoum ne peut être considérée comme
une race proprement dite, mais en cours de création ou de
standardisation. Le processus de création de la race Ladoum
résulte de la qualité de ces produits et des valeurs qui lui sont
accordées. Les systèmes d’élevage asssociés aux différentes
caractéristiques des races ont conduit à l’isolement de la race
Ladoum et à l’homogénéisation, c'est-à-dire la faible
diversité génétique entre les races Peulh-peulh et TouabirePRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. MISSOHOU Ayao, Pr à l’EISMV de Dakar MEMBRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar/M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar/M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Maître de conférences agrégé à l’EISMV de Dakar /M. SOW Racine Samba, Enseignant chercheur à Université Gaston Berger de Saint-Louis. DATE DE SOUTENANCE : 25/07/2019 PAYS : Côte d’Ivoire Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2876 Caractérisation génétique des races ovines au Sénégal à l’aide des marqueurs SNP [texte imprimé] / Basse Kabore, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 30 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2019 Mots-clés : RACE OVIN GENETIQUE SENEGAL Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : Ce travail a pour objectif de caractériser les races ovines
sénégalaises à travers les marqueurs snps. L’étude a été
menée de Février à Septembre 2018 en une phase de terrain
(prélèvements sanguins) à Kolda, ferme expérimentale de
l’Ecole Inter-états des Sciences et Médecine Vétérinaire
(EISMV) de Dakar et au foirail de l’abattoir de Dakar et une
phase de laboratoire (extraction d’ADN) réalisée au
Laboratoire de Biochimie de l’ (EISMV) de Dakar. Au total,
12 prélèvements de sang sur les Ladoum ; 12 prélèvements
de sang sur les Peulh-peulh ; 12 prélèvements de sang sur les
Touabires ; 12 prélèvements de sang sur les Djallonkés ont
été prélevés pour l’extraction des ADN et de leur
génotypage. Il ressort de cette étude que les valeurs de Ho
sont comprises entre 28,57% et 33,05% pour une valeur
moyenne de 31,12%. La proportion de Ho la plus élevée est
observée dans les populations de Touabire avec 33,05%
tandis que seules les populations de Djallonké sont en
dessous de la moyenne (28,47%). Les Ladoum (31,27%) et
Peulh-peulh (33,33%) portant les valeurs intermédiaires.
Les valeurs les plus élevées du FIS ont été rapportées (de
façon croissante) chez les Djallonké, les Touabires et les
Peulh-peulh avec des valeurs de 2,36%, 2,45% et 3,45%
respectivement. La plus faible différenciation génétique a
été observée entre les populations de moutons Touabire et
peulh-peulh. Seulement 3,4% de la différence entre ces deux
races est imputable aux dissemblances interspécifiques. Ces
deux populations possèdent également le plus important flux
de gênes avec 73,27 nombres de migrants (Nm) contre
seulement 8,67 Nm entre Touabire et Ladoum qui sont les
populations ayant le second plus important flux de gènes et
corrélativement la seconde plus faible valeur de FST. Les
valeurs de FST les plus élevées sont retrouvées
respectivement entre Ladoum et Djallonké (11,56%) ;
Djallonké et Peulh-peulh (7,74%) ; Touabire et Djallonké
(7,51%) et Ladoum et Peulh-peulh (4,40%). En somme, les
différentes races de moutons présentes au Sénégal sont
génétiquement proches. Une structuration légère existe,
regroupant les moutons Djallonké d’une part et les moutons
Peulh-peulh, Touabire et Ladoum d’autre part. Cette
dernière race Ladoum tend à se différencier des races Peulhpeulh et Touabire pour constituer un groupe à part entière.
De ce constat la race Ladoum ne peut être considérée comme
une race proprement dite, mais en cours de création ou de
standardisation. Le processus de création de la race Ladoum
résulte de la qualité de ces produits et des valeurs qui lui sont
accordées. Les systèmes d’élevage asssociés aux différentes
caractéristiques des races ont conduit à l’isolement de la race
Ladoum et à l’homogénéisation, c'est-à-dire la faible
diversité génétique entre les races Peulh-peulh et TouabirePRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. MISSOHOU Ayao, Pr à l’EISMV de Dakar MEMBRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar/M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar/M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Maître de conférences agrégé à l’EISMV de Dakar /M. SOW Racine Samba, Enseignant chercheur à Université Gaston Berger de Saint-Louis. DATE DE SOUTENANCE : 25/07/2019 PAYS : Côte d’Ivoire Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2876 Réservation
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MEM19-24Adobe Acrobat PDFRôle des lycaons et des léopards dans les conflits homme-faune à la périphérie du Parc National du Niokolo Koba / Basse Kabore (2018)
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Titre : Rôle des lycaons et des léopards dans les conflits homme-faune à la périphérie du Parc National du Niokolo Koba Type de document : texte imprimé Auteurs : Basse Kabore, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2018 Importance : 105 p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2018 Mots-clés : FAUNE FAUNE ET FLORE SAUVAGE CONSERVATION ESPECE EN DANGER PARC NATIONAL DE NIOKOLO KOBA PARC NATIONAL LYCAONS LEOPARD Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Note de contenu : La présente étude a pour objectif général d’étudier les conflits hommes grands carnivores sauvages à la périphérie du parc national de Niokolo Koba afin de contribuer à une meilleure gestion du parc. Elle s’est déroulée du 02 au 30 Aout 2017. Elle a concerné 305 personnes dans 26 villages. L’âge des enquêtés a varié de 20 à plus de 60 ans. Plus de la moitié des enquêtés (52,80%) avait un âge compris entre 20 et 40 ans. En plus 10,2 % des enquêtées étaient des femmes. La population enquêtée était majoritairement des Peuls (82,62) ; suivi des Djahankés (16,39%) et les Bassari
(0,98%). L’étude a révélé une population d’agriculteurs dont 99% pratiquaient l’élevage comme activité secondaire. Selon les enquêtés, respectivement 85,9 % ; 86,9 % ; 90, 5% ; 82% et 83,3 % des mortalités des bovins, des ovins, des caprins, des ânes et des volailles est due aux maladies. Parmi les répondants, 88% et 81 % disposaient d’un
logement, respectivement pour les bovins et la volaille. Cependant, (62,76%) d’entre eux ont affirmé que les petits ruminants étaient attachés autour des cases. Parmi les enquêtés, 11 % disposaient de chien à domicile et seulement 7 % d'entre eux utilisaient ces chiens pour la surveillance des troupeaux au pâturage. Selon les enquêtées, les hyènes, les chacals, les lycaons, les léopards et les lions ont été respectivement impliqués dans 85,6 %, 33,40%, 24,9 %, 3,3 % et 8,2 % des attaques du bétail. En plus des carnivores, certaines espèces comme les babouins, les civettes, les pythons attaquent aussi le bétail. Pour protéger leur bétail contre la prédation, les éleveurs utilisent des stratégies comme l’emploi d’un berger pour garder le troupeau (95%). Ensuite, d’autres éleveurs (80%) ont attesté qu'ils allument des lampes et émettent des cris lors des attaques pour faire fuir le prédateur. Certains éleveurs (63 %) utilisent le feu près des habitats des animaux pour faire peur aux prédateurs. les grands carnivores ont attaqué au total 723 bovins, 612 petits ruminants, 176 ânes, 6 chevaux et 291 volailles avec un coût estimé à 224 330395 FCFA pendant ces 10 dernières années. Les pertes économiques causées par les léopards s’élevaient à 23 543 944 FCFA, celui des Lycaons à 10 517 860 FCFA, celui des Lions à 2 106 8310 FCFA, celui des Hyènes à 159 515 416 FCFA et celui du Chacal à 9 684 865. Au vu des résultats obtenus, des recommandations ont été élaborée et ces recommandations ont pour but d’améliorer l’élevage et la conservation des aires protégées au Sénégal.PRESIDENT DE JURY : M. MBAYE Gora, Pr Titulaire à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. KANE Yaghouba, Maître de Conférences Agrégé à l’E.I.S.M.V de Dakar- Sénégal CO-DIRECTEUR : Dr DAHOUROU Laibané Dieudonné, Assistant à l’Université de DEDOUGOU au Burkina-Faso DATE DE SOUTENANCE : 04/07/2018 PAYS : Cote d’Ivoire Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2033 Rôle des lycaons et des léopards dans les conflits homme-faune à la périphérie du Parc National du Niokolo Koba [texte imprimé] / Basse Kabore, Auteur . - Dakar : EISMV, 2018 . - 105 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2018 Mots-clés : FAUNE FAUNE ET FLORE SAUVAGE CONSERVATION ESPECE EN DANGER PARC NATIONAL DE NIOKOLO KOBA PARC NATIONAL LYCAONS LEOPARD Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Note de contenu : La présente étude a pour objectif général d’étudier les conflits hommes grands carnivores sauvages à la périphérie du parc national de Niokolo Koba afin de contribuer à une meilleure gestion du parc. Elle s’est déroulée du 02 au 30 Aout 2017. Elle a concerné 305 personnes dans 26 villages. L’âge des enquêtés a varié de 20 à plus de 60 ans. Plus de la moitié des enquêtés (52,80%) avait un âge compris entre 20 et 40 ans. En plus 10,2 % des enquêtées étaient des femmes. La population enquêtée était majoritairement des Peuls (82,62) ; suivi des Djahankés (16,39%) et les Bassari
(0,98%). L’étude a révélé une population d’agriculteurs dont 99% pratiquaient l’élevage comme activité secondaire. Selon les enquêtés, respectivement 85,9 % ; 86,9 % ; 90, 5% ; 82% et 83,3 % des mortalités des bovins, des ovins, des caprins, des ânes et des volailles est due aux maladies. Parmi les répondants, 88% et 81 % disposaient d’un
logement, respectivement pour les bovins et la volaille. Cependant, (62,76%) d’entre eux ont affirmé que les petits ruminants étaient attachés autour des cases. Parmi les enquêtés, 11 % disposaient de chien à domicile et seulement 7 % d'entre eux utilisaient ces chiens pour la surveillance des troupeaux au pâturage. Selon les enquêtées, les hyènes, les chacals, les lycaons, les léopards et les lions ont été respectivement impliqués dans 85,6 %, 33,40%, 24,9 %, 3,3 % et 8,2 % des attaques du bétail. En plus des carnivores, certaines espèces comme les babouins, les civettes, les pythons attaquent aussi le bétail. Pour protéger leur bétail contre la prédation, les éleveurs utilisent des stratégies comme l’emploi d’un berger pour garder le troupeau (95%). Ensuite, d’autres éleveurs (80%) ont attesté qu'ils allument des lampes et émettent des cris lors des attaques pour faire fuir le prédateur. Certains éleveurs (63 %) utilisent le feu près des habitats des animaux pour faire peur aux prédateurs. les grands carnivores ont attaqué au total 723 bovins, 612 petits ruminants, 176 ânes, 6 chevaux et 291 volailles avec un coût estimé à 224 330395 FCFA pendant ces 10 dernières années. Les pertes économiques causées par les léopards s’élevaient à 23 543 944 FCFA, celui des Lycaons à 10 517 860 FCFA, celui des Lions à 2 106 8310 FCFA, celui des Hyènes à 159 515 416 FCFA et celui du Chacal à 9 684 865. Au vu des résultats obtenus, des recommandations ont été élaborée et ces recommandations ont pour but d’améliorer l’élevage et la conservation des aires protégées au Sénégal.PRESIDENT DE JURY : M. MBAYE Gora, Pr Titulaire à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. GBATI Oubri Bassa, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. KANE Yaghouba, Maître de Conférences Agrégé à l’E.I.S.M.V de Dakar- Sénégal CO-DIRECTEUR : Dr DAHOUROU Laibané Dieudonné, Assistant à l’Université de DEDOUGOU au Burkina-Faso DATE DE SOUTENANCE : 04/07/2018 PAYS : Cote d’Ivoire Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2033 Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T1416 TD18-13 Thèse Bibliothèque (SID) Thèses Vétérinaires Disponible Documents numériques
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