Titre : |
Les pertes économiques liées à la peste des petits ruminants au Burkina Faso de 2014 à 2017 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Hélène Yameogo, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2021 |
Importance : |
30 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2021
|
Mots-clés : |
PERTE PESTE DES PETITS RUMINANTS PESTE BURKINA FASO |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
Au Burkina Faso, près de 80% de la population pratique l’élevage, notamment celui des petits ruminants. Son expansion est limitée par les maladiesanimalestellesquelapestedespetitsruminants (PPR) qui polarise lesefforts de l’OIE et des Etats pour son élimination à l’horizon 2030. Pour appréhender les conséquenceséconomiques graves qu’engendrées la PPR de 2014 à2017, une étude transversale et descriptive a été menée dans six (06) provinces du Burkina Faso (sur les 8 foyers déclarés) et sur un échantillon aléatoire de 333 éleveurs. Lesdonnées collectées ont concerné la pratique d’élevage et les pertes générées par la PPR. Elles ont été analysées parles statistiques descriptives couplées à l’approche évaluation économique utilisée par Akakpo et al. (1996) et Stem(1993).Les résultats ont indiqué que le mode d’élevage des petits ruminants était traditionnel (97%), et adossé sur unsystème transhumant (70%). Les agropasteurs (63%) et éleveurs (27%) étaient au cœur de ce système où ils tiraientune grande partie de leurs revenus de la vente du bétail.La PPR a généré en l’espace de 4 ans (entre 2014 et 2017) une perte globale estimée à 354,239 milliards de FCFAdont 80% représentent les pertes directes (52% mortalité, 28% morbidité) et 20% celles indirectes (9,17%avortement ; 8,7% suivi sanitaire ; 1,43% lait ; 0,15% fumier). Les pertes annuelles dues à la PPR sontannuellement estimées à 88,55 milliards de FCFA.Face aux incidences négatives et les pertes énormes induites par la PPR, le Burkina Faso a développé des stratégiesen élaborant un plan national stratégique de lutte contre la PPR. Le MRAH à travers la DGSV a décidé de rendreobligatoire et systématique la vaccination contre la PPR depuis février 2019. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. TRAORE Amadou, Dir de recherche à l’INERA de Ouagadougou |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar/M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’E.I.S.M.V. de Dakar /M. NDIAYE Amadou, Maître de conférences à l’UGB de Saint Louis |
CO-DIRECTEUR : |
M. OSSEBI Walter, Maître Assistant à l’EISMV de Dakar |
DATE DE SOUTENANCE : |
11/02/2021 |
PAYS : |
BURKINA FASO |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2945 |
Les pertes économiques liées à la peste des petits ruminants au Burkina Faso de 2014 à 2017 [texte imprimé] / Hélène Yameogo, Auteur . - Dakar : EISMV, 2021 . - 30 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2021
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Mots-clés : |
PERTE PESTE DES PETITS RUMINANTS PESTE BURKINA FASO |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
Au Burkina Faso, près de 80% de la population pratique l’élevage, notamment celui des petits ruminants. Son expansion est limitée par les maladiesanimalestellesquelapestedespetitsruminants (PPR) qui polarise lesefforts de l’OIE et des Etats pour son élimination à l’horizon 2030. Pour appréhender les conséquenceséconomiques graves qu’engendrées la PPR de 2014 à2017, une étude transversale et descriptive a été menée dans six (06) provinces du Burkina Faso (sur les 8 foyers déclarés) et sur un échantillon aléatoire de 333 éleveurs. Lesdonnées collectées ont concerné la pratique d’élevage et les pertes générées par la PPR. Elles ont été analysées parles statistiques descriptives couplées à l’approche évaluation économique utilisée par Akakpo et al. (1996) et Stem(1993).Les résultats ont indiqué que le mode d’élevage des petits ruminants était traditionnel (97%), et adossé sur unsystème transhumant (70%). Les agropasteurs (63%) et éleveurs (27%) étaient au cœur de ce système où ils tiraientune grande partie de leurs revenus de la vente du bétail.La PPR a généré en l’espace de 4 ans (entre 2014 et 2017) une perte globale estimée à 354,239 milliards de FCFAdont 80% représentent les pertes directes (52% mortalité, 28% morbidité) et 20% celles indirectes (9,17%avortement ; 8,7% suivi sanitaire ; 1,43% lait ; 0,15% fumier). Les pertes annuelles dues à la PPR sontannuellement estimées à 88,55 milliards de FCFA.Face aux incidences négatives et les pertes énormes induites par la PPR, le Burkina Faso a développé des stratégiesen élaborant un plan national stratégique de lutte contre la PPR. Le MRAH à travers la DGSV a décidé de rendreobligatoire et systématique la vaccination contre la PPR depuis février 2019. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. TRAORE Amadou, Dir de recherche à l’INERA de Ouagadougou |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar/M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’E.I.S.M.V. de Dakar /M. NDIAYE Amadou, Maître de conférences à l’UGB de Saint Louis |
CO-DIRECTEUR : |
M. OSSEBI Walter, Maître Assistant à l’EISMV de Dakar |
DATE DE SOUTENANCE : |
11/02/2021 |
PAYS : |
BURKINA FASO |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2945 |
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