Titre : |
Connaissances, aptitudes et pratiques des ménages relatives à la rage et écologie canine à Mbour, Sénégal en 2020 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Abdou Fall, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2021 |
Importance : |
84 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2021
|
Mots-clés : |
RAGE ECOLOGIE CHAT CHIEN SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La rage est une maladie virale mortelle, causant entre 59 000 et 70 000 décès humains dans le monde chaque année. Elle est principalement transmise à l'homme par les morsures de chiens infectés. Depuis plusieurs décennies, de nombreuses mesures de lutte basées essentiellement sur la réduction de la population canine ont été mises en œuvre au Sénégal. Néanmoins, la rage y est toujours endémique. Par ailleurs, des données empiriques montrent que le contrôle de la rage passe par la vaccination d’au moins 70% de la population canine. Par conséquent, la connaissance de la taille de la population de chien est nécessaire pour planifier et atteindre cet objectif. La présente étude a été conduite pour décrire l’écologie canine et les connaissances, attitudes et pratiques des ménages. Elle a consisté à une collecte de données avec l’application mobile WVS, auprès des ménages et une observation directe des chiens errants dans les rues, au cours d’une enquête transversale dans le département de Mbour, du 04 octobre au 04 novembre 2019. Les résultats relatifs à l’estimation de la taille et la distribution de la population canine montrent que, les chiens dans le département de Mbour, ont été estimés à 155 920 dont 22,5% soit 35 099 chiens étaient errants (sans propriétaires). En outre, 58,9% de cette population se trouve en milieu urbain. La majorité des chiens errants recensés soit 43,4% de ces chiens avaient une bonne note d’état corporel et plus de la moitié (54,3%) était en bonne santé physique. Les mâles étaient numériquement plus importants que les femelles dans la population canine errante. Nous avons pu également déterminer que 88, 5% des 131 ménages interrogés possédaient au moins un chien et le ratio chien domestique à propriétaire/Homme était de 1/7. En plus, 56% de la population canine domestique à propriétaire était en libre circulation, particulièrement en milieu rural où cette proportion de semi-errance atteignait 66%. Ce qui confirme la présence du risque rabique dans le département de Mbour. Quant à l’enquête sur les connaissances, attitudes et pratiques des ménages sur la rage, 88,8% des participants avaient entendu parler de la rage. En revanche, plus des 2/3 avaient des connaissances erronées et insuffisantes sur la source de contamination et les signes de la rage. La conduite à tenir pour le chien, si ce dernier mordait quelqu’un n’était pas connue par 58% des enquêtés ; tandis que le tiers des personnes interrogées préconisaient d’abattre les animaux suspects de rage. De même, pour la conduite à tenir pour la victime de morsure, seulement 1/4 des répondants conseillaient le lavage de la plaie à l’eau et au savon, à la suite d’une agression par un chien avant de se rendre à l’hôpital. Tout ceci traduit un faible niveau d’information et de sensibilisation sur la rage, malgré sa gravité. Le taux de couverture vaccinale des chiens détenus par les ménages est de 19%. Les raisons de la non-vaccination de leurs chiens étaient, pour la plupart des propriétaires par simple ignorance (60%), la négligence pour 30%, et le manque de moyens financiers pour les 10% restants. Au regard de ces résultats, une réorientation de la stratégie de lutte contre la rage s’avère impérative au Sénégal. Par conséquent, des recommandations à l’endroit des différents acteurs du pays ont été formulées. Principalement, pour les populations d’adopter le lavage des plaies de morsures, de consulter aussitôt les services de santé en cas d’agression par un carnivore, que celui-ci soit vacciné ou non et de ne pas abattre les chiens mordeurs ou à défaut d’amener leurs cadavres au niveau du service vétérinaire de la zone pour le diagnostic. Nous avons également préconisé aux services vétérinaires d’instituer des campagnes de vaccination de masse périodiques des chiens errants et possédés ainsi que le contrôle de la population canine errante par la stérilisation des chiennes. |
PRESIDENT DE JURY : |
Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
Monsieur Ayayi Justin AYIH-AKAKPO |
CO-DIRECTEUR : |
Monsieur Wilfried Délé OYETOLA/Madame Jordana L. Burdon Bailey |
DATE DE SOUTENANCE : |
17/03/2021 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=4692 |
Connaissances, aptitudes et pratiques des ménages relatives à la rage et écologie canine à Mbour, Sénégal en 2020 [texte imprimé] / Abdou Fall, Auteur . - Dakar : EISMV, 2021 . - 84 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2021
|
Mots-clés : |
RAGE ECOLOGIE CHAT CHIEN SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
La rage est une maladie virale mortelle, causant entre 59 000 et 70 000 décès humains dans le monde chaque année. Elle est principalement transmise à l'homme par les morsures de chiens infectés. Depuis plusieurs décennies, de nombreuses mesures de lutte basées essentiellement sur la réduction de la population canine ont été mises en œuvre au Sénégal. Néanmoins, la rage y est toujours endémique. Par ailleurs, des données empiriques montrent que le contrôle de la rage passe par la vaccination d’au moins 70% de la population canine. Par conséquent, la connaissance de la taille de la population de chien est nécessaire pour planifier et atteindre cet objectif. La présente étude a été conduite pour décrire l’écologie canine et les connaissances, attitudes et pratiques des ménages. Elle a consisté à une collecte de données avec l’application mobile WVS, auprès des ménages et une observation directe des chiens errants dans les rues, au cours d’une enquête transversale dans le département de Mbour, du 04 octobre au 04 novembre 2019. Les résultats relatifs à l’estimation de la taille et la distribution de la population canine montrent que, les chiens dans le département de Mbour, ont été estimés à 155 920 dont 22,5% soit 35 099 chiens étaient errants (sans propriétaires). En outre, 58,9% de cette population se trouve en milieu urbain. La majorité des chiens errants recensés soit 43,4% de ces chiens avaient une bonne note d’état corporel et plus de la moitié (54,3%) était en bonne santé physique. Les mâles étaient numériquement plus importants que les femelles dans la population canine errante. Nous avons pu également déterminer que 88, 5% des 131 ménages interrogés possédaient au moins un chien et le ratio chien domestique à propriétaire/Homme était de 1/7. En plus, 56% de la population canine domestique à propriétaire était en libre circulation, particulièrement en milieu rural où cette proportion de semi-errance atteignait 66%. Ce qui confirme la présence du risque rabique dans le département de Mbour. Quant à l’enquête sur les connaissances, attitudes et pratiques des ménages sur la rage, 88,8% des participants avaient entendu parler de la rage. En revanche, plus des 2/3 avaient des connaissances erronées et insuffisantes sur la source de contamination et les signes de la rage. La conduite à tenir pour le chien, si ce dernier mordait quelqu’un n’était pas connue par 58% des enquêtés ; tandis que le tiers des personnes interrogées préconisaient d’abattre les animaux suspects de rage. De même, pour la conduite à tenir pour la victime de morsure, seulement 1/4 des répondants conseillaient le lavage de la plaie à l’eau et au savon, à la suite d’une agression par un chien avant de se rendre à l’hôpital. Tout ceci traduit un faible niveau d’information et de sensibilisation sur la rage, malgré sa gravité. Le taux de couverture vaccinale des chiens détenus par les ménages est de 19%. Les raisons de la non-vaccination de leurs chiens étaient, pour la plupart des propriétaires par simple ignorance (60%), la négligence pour 30%, et le manque de moyens financiers pour les 10% restants. Au regard de ces résultats, une réorientation de la stratégie de lutte contre la rage s’avère impérative au Sénégal. Par conséquent, des recommandations à l’endroit des différents acteurs du pays ont été formulées. Principalement, pour les populations d’adopter le lavage des plaies de morsures, de consulter aussitôt les services de santé en cas d’agression par un carnivore, que celui-ci soit vacciné ou non et de ne pas abattre les chiens mordeurs ou à défaut d’amener leurs cadavres au niveau du service vétérinaire de la zone pour le diagnostic. Nous avons également préconisé aux services vétérinaires d’instituer des campagnes de vaccination de masse périodiques des chiens errants et possédés ainsi que le contrôle de la population canine errante par la stérilisation des chiennes. |
PRESIDENT DE JURY : |
Madame Sylvie Audrey DIOP NYAFOUNA |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
RAPPORTEUR : |
Madame Rianatou BADA ALAMBEDJI |
MEMBRE : |
Monsieur Ayayi Justin AYIH-AKAKPO |
CO-DIRECTEUR : |
Monsieur Wilfried Délé OYETOLA/Madame Jordana L. Burdon Bailey |
DATE DE SOUTENANCE : |
17/03/2021 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=4692 |
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