Titre :	Etat des lieux des abattoirs au Cameroun cas de Douala et Yaoundé
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Mouammar Sali, Auteur
Editeur :	Dakar : EISMV
Année de publication :	2021
Importance :	152 p.
Langues :	Français (fre)
Catégories :	THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2021
Mots-clés :	ABATTOIR  INSPECTION DES VIANDES  CAMEROUN
Index. décimale :	TD-THESE DE DOCTORAT
Résumé :	L’abattoir se définit comme étant un établissement public ou privé, permettant de préparer les viandes issues des carcasses d’animaux abattus ; de traiter les coproduits, de soumettre tous ces produits à une inspection sanitaire et de salubrité afin de préserver le consommateur contre les risques de santé publique ; et aussi déterminer la qualité commerciale de ces produits. L’abattoir joue ainsi un rôle majeur dans l’approvisionnement en viande des populations, dans l’exploitation et la valorisation des animaux d’élevage. Une étude sur les abattoirs d’animaux de boucherie en Afrique centrale, commanditée par la FAO et réalisée en 2013 par Mravili et coll. a révélé au Cameroun plusieurs insuffisances. C’est dans le souci de répondre à cette question que nous nous sommes fixé comme objectif général de la présente étude, de dresser l’état des lieux des abattoirs et aires d’abattages dans les régions du Centre et du Littoral. Les enquêtes sur le terrain ont été réalisées du 22 février 2019 au 17 juillet 2019 auprès de deux (2) abattoirs modernes, huit aires d’abattage (8), et nous ont permis d’avoir une idée sur l’aspect technologique et sanitaire de ces établissements. Cette approche méthodologique n’est pas nouvelle du fait de son expérimentation antérieure par plusieurs autres auteurs dans le cadre de leur étude similaire dans divers pays africains tels que le Sénégal, le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Gabon et le Congo. Cette étude nous aura ainsi permis de relever : des défauts dans la conception des abattoirs et aires d’abattages ; des infrastructures et équipements amortis ; une insuffisance des dispositifs sanitaires ; une absence de dispositifs de nettoyage et désinfection ; des techniques d’abattage ne garantissant pas la qualité hygiénique des viandes ; des manquements dans le processus de réfrigération des viandes ; le manque de formation du personnel exerçant. La gravité de ces dysfonctionnements observés appelle à une prompte réaction des autorités en charge de l’inspection sanitaire et la salubrité des viandes. C’est pourquoi les recommandations formulées sont orientées sur cinq (5) points à savoir : une meilleure gestion de l’établissement ; le renforcement de la formation du personnel ; l’acquisition des équipements et du matériel adéquat pour la préparation hygiénique des carcasses ; la présence régulière et sur tout le processus de production des services vétérinaires ; les besoins d’aménagement des infrastructures existantes. Ces améliorations que nous préconisons, nécessitent des investissements considérables. D’où la nécessité d’inviter les institutions et autres parties prenantes au développement des abattoirs à un meilleur encadrement humain, social, économique et financier de ces établissements. C'est à ce prix et seulement à ce prix que le Cameroun pourra parvenir à offrir une viande de qualité et saine aux populations et prétendre aux exportations de viandes vers certains pays développés, pour accroitre les revenus de l’élevage.
PRESIDENT DE JURY :	M. Amadou DIOP
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE :	M. Khalifa Serigne Babacar SYLLA
RAPPORTEUR :	M. Khalifa Serigne Babacar SYLLA
MEMBRE :	Mme Mireille Catherine KADJA WONOU
DATE DE SOUTENANCE :	24/03/2021
PAYS :	Cameroun
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=4695

Etat des lieux des abattoirs au Cameroun cas de Douala et Yaoundé [texte imprimé] / Mouammar Sali, Auteur . - Dakar : EISMV, 2021 . - 152 p.
Langues : Français (fre)

Catégories :	THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2021
Mots-clés :	ABATTOIR  INSPECTION DES VIANDES  CAMEROUN
Index. décimale :	TD-THESE DE DOCTORAT
Résumé :	L’abattoir se définit comme étant un établissement public ou privé, permettant de préparer les viandes issues des carcasses d’animaux abattus ; de traiter les coproduits, de soumettre tous ces produits à une inspection sanitaire et de salubrité afin de préserver le consommateur contre les risques de santé publique ; et aussi déterminer la qualité commerciale de ces produits. L’abattoir joue ainsi un rôle majeur dans l’approvisionnement en viande des populations, dans l’exploitation et la valorisation des animaux d’élevage. Une étude sur les abattoirs d’animaux de boucherie en Afrique centrale, commanditée par la FAO et réalisée en 2013 par Mravili et coll. a révélé au Cameroun plusieurs insuffisances. C’est dans le souci de répondre à cette question que nous nous sommes fixé comme objectif général de la présente étude, de dresser l’état des lieux des abattoirs et aires d’abattages dans les régions du Centre et du Littoral. Les enquêtes sur le terrain ont été réalisées du 22 février 2019 au 17 juillet 2019 auprès de deux (2) abattoirs modernes, huit aires d’abattage (8), et nous ont permis d’avoir une idée sur l’aspect technologique et sanitaire de ces établissements. Cette approche méthodologique n’est pas nouvelle du fait de son expérimentation antérieure par plusieurs autres auteurs dans le cadre de leur étude similaire dans divers pays africains tels que le Sénégal, le Mali, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Tchad, le Gabon et le Congo. Cette étude nous aura ainsi permis de relever : des défauts dans la conception des abattoirs et aires d’abattages ; des infrastructures et équipements amortis ; une insuffisance des dispositifs sanitaires ; une absence de dispositifs de nettoyage et désinfection ; des techniques d’abattage ne garantissant pas la qualité hygiénique des viandes ; des manquements dans le processus de réfrigération des viandes ; le manque de formation du personnel exerçant. La gravité de ces dysfonctionnements observés appelle à une prompte réaction des autorités en charge de l’inspection sanitaire et la salubrité des viandes. C’est pourquoi les recommandations formulées sont orientées sur cinq (5) points à savoir : une meilleure gestion de l’établissement ; le renforcement de la formation du personnel ; l’acquisition des équipements et du matériel adéquat pour la préparation hygiénique des carcasses ; la présence régulière et sur tout le processus de production des services vétérinaires ; les besoins d’aménagement des infrastructures existantes. Ces améliorations que nous préconisons, nécessitent des investissements considérables. D’où la nécessité d’inviter les institutions et autres parties prenantes au développement des abattoirs à un meilleur encadrement humain, social, économique et financier de ces établissements. C'est à ce prix et seulement à ce prix que le Cameroun pourra parvenir à offrir une viande de qualité et saine aux populations et prétendre aux exportations de viandes vers certains pays développés, pour accroitre les revenus de l’élevage.
PRESIDENT DE JURY :	M. Amadou DIOP
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE :	M. Khalifa Serigne Babacar SYLLA
RAPPORTEUR :	M. Khalifa Serigne Babacar SYLLA
MEMBRE :	Mme Mireille Catherine KADJA WONOU
DATE DE SOUTENANCE :	24/03/2021
PAYS :	Cameroun
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=4695