Titre : |
Evaluation des mesures de biosécurité dans les marchés de volailles vivantes dans la région de Dakar (Sénégal) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Mahamadou Chaibou, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2012 |
Importance : |
69 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2012
|
Mots-clés : |
BIOSECURITE AVICULTURE CONTROLE DE QUALITE SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Le statut indemne du Sénégal face à l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) et la persistance de maladies aviaires hautement contagieuses et mortelles imposent des mesures de biosécurité conséquentes. Dans la filière avicole, les marchés de volailles vivantes constituent une source importante de germes pathogènes, d’où l’importance de l’application des mesures de biosécurité dans ces marchés. Comme il y a peu de données sur les mesures de biosécurité appliquées dans les marchés de volailles vivantes au Sénégal, cette étude a été menée afin d’évaluer ces mesures dans ces marchés. L’étude s’est déroulée de mai à juin 2012 et a concerné 8 marchés dans la région de Dakar. Les résultats obtenus sont les suivants : Les marchés enquêtés sont tous situés dans les marchés municipaux et sont ouverts. La présence permanente de volailles dans les marchés ne permet pas d’appliquer le vide sanitaire et la lutte contre les rongeurs. Dans ces marchés, les vendeurs, qui sont parfois des abatteurs à 78% des cas, introduisent les volailles sans quarantaine (37 ,5%) et les déposent à même le sol dans 50% des marchés ou dans des cages soit en bois (87,5%), soit en plastiques ou en métal (100%). Les cages sont parfois empilées les unes sur les autres (75%) et contiennent de volailles d’espèces différentes (36,8%) et d’âge différent (100%). Les travailleurs n’ont pas de tenue spécifiquement réservées au travail et ne sont pas suivi médicalement. La plupart des acheteurs abattent les volailles sur place. Heureusement aucune volaille non vendue n’est retournée à la ferme. Il a été aussi noté la présence des chiens et chats errants (75% des marchés enquêtés) ainsi que les rongeurs (100%). Ces résultats ont montré des lacunes importantes dans la mise en place et l’application des mesures de biosécurité dans les marchés enquêtés. Au vu des ces résultats, des recommandations ont été formulées envers les différents acteurs impliqués dans les activités des marchés de volailles vivantes au Sénégal afin d’en améliorer les mesures de biosécurité |
PRESIDENT DE JURY : |
M. DIOUF Amadou, Pr à la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. KANE Yaghouba, Maître de conférences agrégé à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
M. ASSANE Moussa, Pr à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. BAKOU Serge Niangoran, Maître de conférences agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. GUEYE Amadou, Dr vétérinaire - consultant |
DATE DE SOUTENANCE : |
17/11/2012 |
PAYS : |
Niger |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=1759 |
Evaluation des mesures de biosécurité dans les marchés de volailles vivantes dans la région de Dakar (Sénégal) [texte imprimé] / Mahamadou Chaibou, Auteur . - Dakar : EISMV, 2012 . - 69 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2012
|
Mots-clés : |
BIOSECURITE AVICULTURE CONTROLE DE QUALITE SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Le statut indemne du Sénégal face à l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) et la persistance de maladies aviaires hautement contagieuses et mortelles imposent des mesures de biosécurité conséquentes. Dans la filière avicole, les marchés de volailles vivantes constituent une source importante de germes pathogènes, d’où l’importance de l’application des mesures de biosécurité dans ces marchés. Comme il y a peu de données sur les mesures de biosécurité appliquées dans les marchés de volailles vivantes au Sénégal, cette étude a été menée afin d’évaluer ces mesures dans ces marchés. L’étude s’est déroulée de mai à juin 2012 et a concerné 8 marchés dans la région de Dakar. Les résultats obtenus sont les suivants : Les marchés enquêtés sont tous situés dans les marchés municipaux et sont ouverts. La présence permanente de volailles dans les marchés ne permet pas d’appliquer le vide sanitaire et la lutte contre les rongeurs. Dans ces marchés, les vendeurs, qui sont parfois des abatteurs à 78% des cas, introduisent les volailles sans quarantaine (37 ,5%) et les déposent à même le sol dans 50% des marchés ou dans des cages soit en bois (87,5%), soit en plastiques ou en métal (100%). Les cages sont parfois empilées les unes sur les autres (75%) et contiennent de volailles d’espèces différentes (36,8%) et d’âge différent (100%). Les travailleurs n’ont pas de tenue spécifiquement réservées au travail et ne sont pas suivi médicalement. La plupart des acheteurs abattent les volailles sur place. Heureusement aucune volaille non vendue n’est retournée à la ferme. Il a été aussi noté la présence des chiens et chats errants (75% des marchés enquêtés) ainsi que les rongeurs (100%). Ces résultats ont montré des lacunes importantes dans la mise en place et l’application des mesures de biosécurité dans les marchés enquêtés. Au vu des ces résultats, des recommandations ont été formulées envers les différents acteurs impliqués dans les activités des marchés de volailles vivantes au Sénégal afin d’en améliorer les mesures de biosécurité |
PRESIDENT DE JURY : |
M. DIOUF Amadou, Pr à la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-Stomatologie |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. KANE Yaghouba, Maître de conférences agrégé à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
M. ASSANE Moussa, Pr à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. BAKOU Serge Niangoran, Maître de conférences agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. GUEYE Amadou, Dr vétérinaire - consultant |
DATE DE SOUTENANCE : |
17/11/2012 |
PAYS : |
Niger |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=1759 |
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