Titre : |
Effets de l’utilisation des hormones artificielle (ovaprim) et naturelle (extrait hypophysaire) sur les paramètres de reproduction de clarias gariepinus (♂) et heterobranchus longifilis (♀), et des aliments piscicoles locaux sur la croissance de leurs alevins hybrides dans la région de Dakar |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marie Paule NAON, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2024 |
Importance : |
83p |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024
|
Mots-clés : |
PISCICULTURE HORMONE ARTIFICIELLE ALIMENT POUR ANIMAUX ALIMENTATION DAKAR SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Cette étude a été réalisée à l’Institut Universitaire de Pêche et d’Aquaculture de l’Université Cheick Anta DIOP de Dakar, de Décembre 2023 à Mars 2024. Elle visait à évaluer l’effet de l’utilisation des hormones artificielle (ovaprim) et naturelle (extrait hypophysaire) sur les paramètres de reproduction, ainsi que l’impact des aliments piscicoles locaux sur la croissance des alevins hybrides issue de Clarias gariepinus♂ et Heterobranchus longifilis♀. À cet effet, pour la production des alevins hybrides, deux femelles, numérotées 1 et 2, d'un poids moyen de 3,85±0,49 kg, ont été utilisées. La femelle 1 a été traitée avec des extraits hypophysaires, tandis que la femelle 2 a reçu le traitement à l'Ovaprim. Les paramètres évalués étaient le diamètre des ovocytes, la fécondité relative, le taux de fécondation et le taux d’éclosion. Les résultats ont montré que la fécondité relative de la femelle traitée avec les extraits hypophysaires (20 235 ± 4 818 ovules/kg de poids vif) était significativement plus élevée (p < 0,05) que celle de la femelle traitée avec l’Ovaprim (9 568 ± 2 733 ovules/kg de poids vif). Le diamètre des ovocytes n’a cependant révélé aucune différence significative entre les deux traitements. En revanche, les taux de fécondation (86,43 %) et d’éclosion (83,72 %) étaient plus élevés avec le traitement à l’Ovaprim qu’avec celui aux extraits hypophysaires, pour lesquels les taux respectifs étaient de 77,56 % et 76,65 %. En conclusion l’utilisation d’une hormone de synthèse importée pour induire la maturation ovocytaire chez les femelles de poissons chats africains n’est pas indispensable.
En ce qui concerne l'impact des aliments piscicoles locaux sur la croissance des alevins hybrides, l'objectif de l'essai était d'améliorer l'alimentation des poissons d'élevage en utilisant des sources de protéines locales pour remplacer la farine de poisson traditionnellement utilisée. L'expérimentation a impliqué 90 alevins hybrides, pesant en moyenne 0,29 g, répartis dans 9 bacs de 60 litres, avec une densité de 10 alevins par bac. Trois rations alimentaires ont été testées : R1 (FP54), R2 (FP20) et R3 (FP0), dans lesquelles la farine de poisson a été substituée par une combinaison de farine de soja et de chenille du karité. Ces trois rations ont été évaluées en triplicata. Les résultats ont montré que les groupes nourris avec les rations d'essai R2 (FP20) et R3 (FP0) ont présenté une diminution significative de leur gain de poids absolu, de leur gain de poids relatif et de leur taux de croissance spécifique par rapport au groupe témoin R1 (FP54). En revanche, le meilleur indice de consommation, ou taux de conversion alimentaire, a été observé pour la ration témoin, comparativement aux rations R2 (FP20) et R3 (FP0).
Concernant la composition nutritionnelle de la chair des poissons hybrides soumis aux trois rations alimentaires, aucune différence significative n’a été observée. D’un point de vue économique, il était moins coûteux de produire un kilogramme de poisson avec la ration témoin R1 (FP54) qu’avec les rations d’essai R2 (FP20) et R3 (FP0). Toutefois, une réduction des coûts de production pourrait être envisagée en améliorant l'indice de consommation des poissons, notamment en traitant les facteurs antinutritionnels présents dans les farines de soja et de chenille. |
PRESIDENT DE JURY : |
M.DIOUF Louis Augustin D., Pr Titulaire, Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Pr Titulaire à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Pr Titulaire à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. LAPO Rock Allister, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. FALL Jean, Maître de Conférences à IUPA/UCAD |
DATE DE SOUTENANCE : |
28/11/2024 |
PAYS : |
BURKINA FASO |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5191 |
Effets de l’utilisation des hormones artificielle (ovaprim) et naturelle (extrait hypophysaire) sur les paramètres de reproduction de clarias gariepinus (♂) et heterobranchus longifilis (♀), et des aliments piscicoles locaux sur la croissance de leurs alevins hybrides dans la région de Dakar [texte imprimé] / Marie Paule NAON, Auteur . - Dakar : EISMV, 2024 . - 83p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2024
|
Mots-clés : |
PISCICULTURE HORMONE ARTIFICIELLE ALIMENT POUR ANIMAUX ALIMENTATION DAKAR SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Cette étude a été réalisée à l’Institut Universitaire de Pêche et d’Aquaculture de l’Université Cheick Anta DIOP de Dakar, de Décembre 2023 à Mars 2024. Elle visait à évaluer l’effet de l’utilisation des hormones artificielle (ovaprim) et naturelle (extrait hypophysaire) sur les paramètres de reproduction, ainsi que l’impact des aliments piscicoles locaux sur la croissance des alevins hybrides issue de Clarias gariepinus♂ et Heterobranchus longifilis♀. À cet effet, pour la production des alevins hybrides, deux femelles, numérotées 1 et 2, d'un poids moyen de 3,85±0,49 kg, ont été utilisées. La femelle 1 a été traitée avec des extraits hypophysaires, tandis que la femelle 2 a reçu le traitement à l'Ovaprim. Les paramètres évalués étaient le diamètre des ovocytes, la fécondité relative, le taux de fécondation et le taux d’éclosion. Les résultats ont montré que la fécondité relative de la femelle traitée avec les extraits hypophysaires (20 235 ± 4 818 ovules/kg de poids vif) était significativement plus élevée (p < 0,05) que celle de la femelle traitée avec l’Ovaprim (9 568 ± 2 733 ovules/kg de poids vif). Le diamètre des ovocytes n’a cependant révélé aucune différence significative entre les deux traitements. En revanche, les taux de fécondation (86,43 %) et d’éclosion (83,72 %) étaient plus élevés avec le traitement à l’Ovaprim qu’avec celui aux extraits hypophysaires, pour lesquels les taux respectifs étaient de 77,56 % et 76,65 %. En conclusion l’utilisation d’une hormone de synthèse importée pour induire la maturation ovocytaire chez les femelles de poissons chats africains n’est pas indispensable.
En ce qui concerne l'impact des aliments piscicoles locaux sur la croissance des alevins hybrides, l'objectif de l'essai était d'améliorer l'alimentation des poissons d'élevage en utilisant des sources de protéines locales pour remplacer la farine de poisson traditionnellement utilisée. L'expérimentation a impliqué 90 alevins hybrides, pesant en moyenne 0,29 g, répartis dans 9 bacs de 60 litres, avec une densité de 10 alevins par bac. Trois rations alimentaires ont été testées : R1 (FP54), R2 (FP20) et R3 (FP0), dans lesquelles la farine de poisson a été substituée par une combinaison de farine de soja et de chenille du karité. Ces trois rations ont été évaluées en triplicata. Les résultats ont montré que les groupes nourris avec les rations d'essai R2 (FP20) et R3 (FP0) ont présenté une diminution significative de leur gain de poids absolu, de leur gain de poids relatif et de leur taux de croissance spécifique par rapport au groupe témoin R1 (FP54). En revanche, le meilleur indice de consommation, ou taux de conversion alimentaire, a été observé pour la ration témoin, comparativement aux rations R2 (FP20) et R3 (FP0).
Concernant la composition nutritionnelle de la chair des poissons hybrides soumis aux trois rations alimentaires, aucune différence significative n’a été observée. D’un point de vue économique, il était moins coûteux de produire un kilogramme de poisson avec la ration témoin R1 (FP54) qu’avec les rations d’essai R2 (FP20) et R3 (FP0). Toutefois, une réduction des coûts de production pourrait être envisagée en améliorant l'indice de consommation des poissons, notamment en traitant les facteurs antinutritionnels présents dans les farines de soja et de chenille. |
PRESIDENT DE JURY : |
M.DIOUF Louis Augustin D., Pr Titulaire, Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Pr Titulaire à l’EISMV de Dakar |
RAPPORTEUR : |
M. AYSSIWEDE Simplice Bosco, Pr Titulaire à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. LAPO Rock Allister, Maitre de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
CO-DIRECTEUR : |
M. FALL Jean, Maître de Conférences à IUPA/UCAD |
DATE DE SOUTENANCE : |
28/11/2024 |
PAYS : |
BURKINA FASO |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5191 |
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