Titre : |
Analyse du marché et des circuits de commercialisation de moutons dans la région de Matam au Sénégal |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Cheikh Mbacke FALL, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2022 |
Importance : |
65 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2022
|
Mots-clés : |
COMMERCIALISATION MOUTON MARCHE SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Ce travail dont l’objectif est d’analyser les marchés et les circuits de commercialisation de moutons dans le département de Matam au Sénégal s’est déroulé sous forme d’enquêtes et d’entretien d’Avril à juin 2021 et a concerné 135 commerçants et collecteurs, 55 bouchers et dibitiers et 112 consommateurs à travers la plateforme kobotoolbox. Ainsi, dans le circuit vif, 68,89% sont des collecteurs, 31,11% sont des commerçants. Quant au circuit mort, 42% sont des bouchers, 35% des « dibitiers » et 24% sont des « borom pousse pousse ». L’activité est essentiellement masculine et à forte proportion des mariées. Elle est menée par des acteurs ayant un niveau de scolarisation moyen de 31% chez les bouchers et « dibitiers » et 50,37% chez les commerçants et collecteurs. L’âge des commerçants et collecteurs a varié de 40 et 49 ans, celui des bouchers et dibitiers entre 30 et 39 ans et celui des consommateurs entre 30 et 39 ans. Le prix de vente moyen par kg de PV du mouton mâle (2706±626 FACA/kg de PV) est plus élevé que celui des femelles (2066±696 FCFA/kg de PV). Toutes les races étaient représentées à savoir les moutons Peul-peul, Touabires, Bali-Bali, Djallonké et Waralé. Cependant, plus chers sont les touabires, suivies des races Waralé et les races Peul-peul. La viande est consommée lors des cérémonies, des fêtes religieuses, d’une visite ou lors d’une invitation. La quantité consommée varie de 1 à 21 kg par semaine. La viande de mouton est perçue par les consommateurs comme la viande la plus chère. La majorité des enquêtés (68%) avaient plus de 10 ans d’ancienneté dans la commercialisation des ovins. Plus d’un quart des acteurs étaient des peuls (29,1%) contre 27,3% de maure, suivis des wolofs et les toucouleurs avec respectivement 23,6% et 9%. La commercialisation des ovins est une activité rentable qui mérite une attention particulière des décideurs politiques en générale, des responsables en charge des services de l’élevage, des éleveurs, des commerçants et des chercheurs, en particulier, pour sa professionnalisation ainsi que sa réglementation et son organisation. Il serait nécessaire qu’une étude sur la rentabilité de l’élevage de mouton soit entreprise dans la zone. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Boucar NDONG |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. Simplice Bosco AYSSIWEDE |
RAPPORTEUR : |
M. Simplice Bosco AYSSIWEDE |
MEMBRE : |
M. Rock Allister LAPO |
CO-DIRECTEUR : |
M. Walter OSSEBI |
DATE DE SOUTENANCE : |
04/07/2022 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5045 |
Analyse du marché et des circuits de commercialisation de moutons dans la région de Matam au Sénégal [texte imprimé] / Cheikh Mbacke FALL, Auteur . - Dakar : EISMV, 2022 . - 65 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2022
|
Mots-clés : |
COMMERCIALISATION MOUTON MARCHE SENEGAL |
Index. décimale : |
TD-THESE DE DOCTORAT |
Résumé : |
Ce travail dont l’objectif est d’analyser les marchés et les circuits de commercialisation de moutons dans le département de Matam au Sénégal s’est déroulé sous forme d’enquêtes et d’entretien d’Avril à juin 2021 et a concerné 135 commerçants et collecteurs, 55 bouchers et dibitiers et 112 consommateurs à travers la plateforme kobotoolbox. Ainsi, dans le circuit vif, 68,89% sont des collecteurs, 31,11% sont des commerçants. Quant au circuit mort, 42% sont des bouchers, 35% des « dibitiers » et 24% sont des « borom pousse pousse ». L’activité est essentiellement masculine et à forte proportion des mariées. Elle est menée par des acteurs ayant un niveau de scolarisation moyen de 31% chez les bouchers et « dibitiers » et 50,37% chez les commerçants et collecteurs. L’âge des commerçants et collecteurs a varié de 40 et 49 ans, celui des bouchers et dibitiers entre 30 et 39 ans et celui des consommateurs entre 30 et 39 ans. Le prix de vente moyen par kg de PV du mouton mâle (2706±626 FACA/kg de PV) est plus élevé que celui des femelles (2066±696 FCFA/kg de PV). Toutes les races étaient représentées à savoir les moutons Peul-peul, Touabires, Bali-Bali, Djallonké et Waralé. Cependant, plus chers sont les touabires, suivies des races Waralé et les races Peul-peul. La viande est consommée lors des cérémonies, des fêtes religieuses, d’une visite ou lors d’une invitation. La quantité consommée varie de 1 à 21 kg par semaine. La viande de mouton est perçue par les consommateurs comme la viande la plus chère. La majorité des enquêtés (68%) avaient plus de 10 ans d’ancienneté dans la commercialisation des ovins. Plus d’un quart des acteurs étaient des peuls (29,1%) contre 27,3% de maure, suivis des wolofs et les toucouleurs avec respectivement 23,6% et 9%. La commercialisation des ovins est une activité rentable qui mérite une attention particulière des décideurs politiques en générale, des responsables en charge des services de l’élevage, des éleveurs, des commerçants et des chercheurs, en particulier, pour sa professionnalisation ainsi que sa réglementation et son organisation. Il serait nécessaire qu’une étude sur la rentabilité de l’élevage de mouton soit entreprise dans la zone. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. Boucar NDONG |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. Simplice Bosco AYSSIWEDE |
RAPPORTEUR : |
M. Simplice Bosco AYSSIWEDE |
MEMBRE : |
M. Rock Allister LAPO |
CO-DIRECTEUR : |
M. Walter OSSEBI |
DATE DE SOUTENANCE : |
04/07/2022 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=5045 |
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