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Etat des lieux des maladies aviaires dans les éle vages de chairs et de pondeuses dans la zone des Niayes de Dakar / Moutar Seydi (2012)
Titre : Etat des lieux des maladies aviaires dans les éle vages de chairs et de pondeuses dans la zone des Niayes de Dakar : situation de 2006 à 2010 Type de document : texte imprimé Auteurs : Moutar Seydi, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2012 Importance : 105 p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2012 Mots-clés : POULET POULE PONDEUSE POULET DE CHAIR MALADIE DES VOLAILLES AVICULTURE SENEGAL Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : A Djibouti, l'élevage constitue l'activité prédominante au sein du monde rural et 90 % de cet élevage est de type pastoral extensif basé sur la recherche de pâturages sur des parcours naturels. Or dans les pays désertiques et semi-désertiques comme Djibouti, la productivité des parcours naturels est très fluctuante en raison du caractère instable des conditions climatiques. En effet, les dernières sécheresses, de plus en plus fréquentes et intenses, ont dégradé l'état des parcours et ont engendré des changements au sein du monde rural et en particulier chez les éleveurs. C’est pourquoi, on note un accroissement de l'élevage sédentaire qui est de plus en plus pratiqué autour des villes et des points d'eau au détriment de l'élevage transhumants. L'objectif de notre travail était de déterminer les modes d'élevage actuels à Djibouti. Pour ce faire, une enquête a été menée, de décembre 2011 à février 2012, auprès de 69 éleveurs répartis dans différents districts de Djibouti. Ainsi, il est ressorti de notre travail que: - L’élevage à Djibouti est de type pastoral extensif (99%) et est pratiqué essentiellement par les hommes (80%, sex-ratio de 5,27) . La majorité des éleveurs n’ont que l’élevage comme source de revenus (78%), d’où leur dépendance à cette activité. Au sein de ces éleveurs, la majorité est sédentaire (61%) contre 39% des éleveurs transhumants. Par ailleurs, peu d’éleveurs (7%) ont accès aux soins vétérinaires. - Les données sur la gestion des parcours indiquent une faible disponibilité fourragère et une surexploitation des parcours notamment dans des régions où la gestion des parcours n'est pas réglementée. Par ailleurs, il a été signalé une détérioration de la qualité de l'eau (83%) avec un mauvais entretien (54%) et une mauvaise gestion. Enfin, la sécheresse participe à l'aggravation des situations déjà fragiles du monde pastoral à Djibouti. Cette dégradation des parcours du bétail constitue donc un facteur de risque important pour le développement de l'élevage. Il est de ce fait nécessaire de les réglementer et d’élaborer un plan de mise en œuvre des gestions de parcours naturels. Des recommandations sont donc faites à l’endroit des autorités étatiques, des éleveurs et des chercheurs afin de trouver des solutions acceptables pour tous et applicables à long terme. C’est la condition sine qua non pour atténuer les effets néfastes du changement climatique à Djibouti. PRESIDENT DE JURY : M. Emmanuel BASSENE DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. Yaghouba KANE RAPPORTEUR : M. Yaghouba KANE MEMBRE : Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI DATE DE SOUTENANCE : 31/07/2012 PAYS : DJIBOUTI Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=1768 Etat des lieux des maladies aviaires dans les éle vages de chairs et de pondeuses dans la zone des Niayes de Dakar : situation de 2006 à 2010 [texte imprimé] / Moutar Seydi, Auteur . - Dakar : EISMV, 2012 . - 105 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2012 Mots-clés : POULET POULE PONDEUSE POULET DE CHAIR MALADIE DES VOLAILLES AVICULTURE SENEGAL Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : A Djibouti, l'élevage constitue l'activité prédominante au sein du monde rural et 90 % de cet élevage est de type pastoral extensif basé sur la recherche de pâturages sur des parcours naturels. Or dans les pays désertiques et semi-désertiques comme Djibouti, la productivité des parcours naturels est très fluctuante en raison du caractère instable des conditions climatiques. En effet, les dernières sécheresses, de plus en plus fréquentes et intenses, ont dégradé l'état des parcours et ont engendré des changements au sein du monde rural et en particulier chez les éleveurs. C’est pourquoi, on note un accroissement de l'élevage sédentaire qui est de plus en plus pratiqué autour des villes et des points d'eau au détriment de l'élevage transhumants. L'objectif de notre travail était de déterminer les modes d'élevage actuels à Djibouti. Pour ce faire, une enquête a été menée, de décembre 2011 à février 2012, auprès de 69 éleveurs répartis dans différents districts de Djibouti. Ainsi, il est ressorti de notre travail que: - L’élevage à Djibouti est de type pastoral extensif (99%) et est pratiqué essentiellement par les hommes (80%, sex-ratio de 5,27) . La majorité des éleveurs n’ont que l’élevage comme source de revenus (78%), d’où leur dépendance à cette activité. Au sein de ces éleveurs, la majorité est sédentaire (61%) contre 39% des éleveurs transhumants. Par ailleurs, peu d’éleveurs (7%) ont accès aux soins vétérinaires. - Les données sur la gestion des parcours indiquent une faible disponibilité fourragère et une surexploitation des parcours notamment dans des régions où la gestion des parcours n'est pas réglementée. Par ailleurs, il a été signalé une détérioration de la qualité de l'eau (83%) avec un mauvais entretien (54%) et une mauvaise gestion. Enfin, la sécheresse participe à l'aggravation des situations déjà fragiles du monde pastoral à Djibouti. Cette dégradation des parcours du bétail constitue donc un facteur de risque important pour le développement de l'élevage. Il est de ce fait nécessaire de les réglementer et d’élaborer un plan de mise en œuvre des gestions de parcours naturels. Des recommandations sont donc faites à l’endroit des autorités étatiques, des éleveurs et des chercheurs afin de trouver des solutions acceptables pour tous et applicables à long terme. C’est la condition sine qua non pour atténuer les effets néfastes du changement climatique à Djibouti. PRESIDENT DE JURY : M. Emmanuel BASSENE DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. Yaghouba KANE RAPPORTEUR : M. Yaghouba KANE MEMBRE : Mme Rianatou BADA ALAMBEDJI DATE DE SOUTENANCE : 31/07/2012 PAYS : DJIBOUTI Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=1768 Réservation
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