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Connaissances des risques liés à la gestion du fumier sur la santé publique dans les ménages de la région de Sikasso au Mali / Awa Sadio Yena (2023)
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Titre : Connaissances des risques liés à la gestion du fumier sur la santé publique dans les ménages de la région de Sikasso au Mali Type de document : texte imprimé Auteurs : Awa Sadio Yena, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2023 Importance : 23p Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2023 Mots-clés : FUMIER SANTE PUBLIQUE SIKASSO MALI Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : L’élevage contribue à l’augmentation de la production des cultures vivrières et de rentes à travers la traction animale et la production de fumure. Malgré ces atouts, l’élevage peut avoir des impacts sanitaires et environnementaux négatifs liés notamment à la cohabitation entre l’animal et l’homme et à la mauvaise gestion des déchets tel que la fumure. En effet, les populations sont souvent exposées à des risques de santé à travers des pratiques comme la divagation des animaux, leur promiscuité avec les populations, leur entretien, le stockage et l’épandage du fumier. Que ce soit les parasites ou microbes, les mauvaises odeurs, la pollution de l’eau et des sols, la contribution à l’augmentation des gaz à effet de serre, la gestion du fumier au sein des ménages entraine de nombreuses nuisances.
La présente étude avait alors pour but de déterminer les pratiques de gestion du fumier au niveau des ménages et identifier les risques potentiels générés par les pratiques de gestion du fumier sur la santé les communautés qui détiennent ces animaux. A cet effet, une enquête descriptive a été menée au sein de 300 ménages dans deux cercles au Mali, à savoir celui de Sikasso et de Koutiala.
Les répondants au questionnaire étaient majoritairement des hommes (98,7%) analphabètes (54,3%). Parmi eux, 97,8% utilisaient un lieu de confinement pour la garde des animaux (petits ruminants et volaille). Ce sont les clôtures sans toit ou des attaches aux piquets qui ont le plus été rencontrées (50,8%). L’étude a permis de constater que certaines pratiques de gestion du fumier peuvent constituer des risques pour la santé publique et environnementale. Ce sont notamment : la garde des animaux au sein d’une clôture sans toit ou attachés à un piquet dans les concessions (50,8%), l’absence de plancher au sein des lieux de confinement (1,3%), le non ramassage du fumier des animaux en divagation (74,3%), l’utilisation des enfants (40,3%) et des femmes (33,3%) comme main d’œuvre pour le nettoyage du lieu de confinement et l’entretien des animaux, le stockage en tas du fumier (80,1%) sans couverture, ni plancher étanche favorisant les risques de pollutions environnementales (90,8%), le défaut d’utilisation des équipements de protection individuelle lors de la manipulation du fumier. Malgré ces pratiques, l’étude a également permis de s’apercevoir qu’un très faible constat de maladies qui selon les répondants pourraient être dues à la gestion du fumier a été fait.
À la lumière des résultats de cette étude et de la discussion relative à la thématique, des recommandations ont été formulées afin d’améliorer la gestion optimale du fumier. Notamment, la formation, le conseil, le suivi, les démonstrations sur les techniques de gestion du fumier auprès des agro-éleveurs et l’initiation d’autres études plus approfondies sur la thématique.PRESIDENT DE JURY : Mr Y.KABORET Yalacé, Pr à l’EISMV de Dakar MEMBRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr titulaire à l’EISMV de Dakar/M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr Honoraire de l’EISMV/M. BEDEKELABOU Pouewedeou André, Epidémiologiste à la Direction de l’élevage du Togo DATE DE SOUTENANCE : 22/11/2023 PAYS : MALI Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5254 Connaissances des risques liés à la gestion du fumier sur la santé publique dans les ménages de la région de Sikasso au Mali [texte imprimé] / Awa Sadio Yena, Auteur . - Dakar : EISMV, 2023 . - 23p.
Langues : Français (fre)
Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2023 Mots-clés : FUMIER SANTE PUBLIQUE SIKASSO MALI Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : L’élevage contribue à l’augmentation de la production des cultures vivrières et de rentes à travers la traction animale et la production de fumure. Malgré ces atouts, l’élevage peut avoir des impacts sanitaires et environnementaux négatifs liés notamment à la cohabitation entre l’animal et l’homme et à la mauvaise gestion des déchets tel que la fumure. En effet, les populations sont souvent exposées à des risques de santé à travers des pratiques comme la divagation des animaux, leur promiscuité avec les populations, leur entretien, le stockage et l’épandage du fumier. Que ce soit les parasites ou microbes, les mauvaises odeurs, la pollution de l’eau et des sols, la contribution à l’augmentation des gaz à effet de serre, la gestion du fumier au sein des ménages entraine de nombreuses nuisances.
La présente étude avait alors pour but de déterminer les pratiques de gestion du fumier au niveau des ménages et identifier les risques potentiels générés par les pratiques de gestion du fumier sur la santé les communautés qui détiennent ces animaux. A cet effet, une enquête descriptive a été menée au sein de 300 ménages dans deux cercles au Mali, à savoir celui de Sikasso et de Koutiala.
Les répondants au questionnaire étaient majoritairement des hommes (98,7%) analphabètes (54,3%). Parmi eux, 97,8% utilisaient un lieu de confinement pour la garde des animaux (petits ruminants et volaille). Ce sont les clôtures sans toit ou des attaches aux piquets qui ont le plus été rencontrées (50,8%). L’étude a permis de constater que certaines pratiques de gestion du fumier peuvent constituer des risques pour la santé publique et environnementale. Ce sont notamment : la garde des animaux au sein d’une clôture sans toit ou attachés à un piquet dans les concessions (50,8%), l’absence de plancher au sein des lieux de confinement (1,3%), le non ramassage du fumier des animaux en divagation (74,3%), l’utilisation des enfants (40,3%) et des femmes (33,3%) comme main d’œuvre pour le nettoyage du lieu de confinement et l’entretien des animaux, le stockage en tas du fumier (80,1%) sans couverture, ni plancher étanche favorisant les risques de pollutions environnementales (90,8%), le défaut d’utilisation des équipements de protection individuelle lors de la manipulation du fumier. Malgré ces pratiques, l’étude a également permis de s’apercevoir qu’un très faible constat de maladies qui selon les répondants pourraient être dues à la gestion du fumier a été fait.
À la lumière des résultats de cette étude et de la discussion relative à la thématique, des recommandations ont été formulées afin d’améliorer la gestion optimale du fumier. Notamment, la formation, le conseil, le suivi, les démonstrations sur les techniques de gestion du fumier auprès des agro-éleveurs et l’initiation d’autres études plus approfondies sur la thématique.PRESIDENT DE JURY : Mr Y.KABORET Yalacé, Pr à l’EISMV de Dakar MEMBRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr titulaire à l’EISMV de Dakar/M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr Honoraire de l’EISMV/M. BEDEKELABOU Pouewedeou André, Epidémiologiste à la Direction de l’élevage du Togo DATE DE SOUTENANCE : 22/11/2023 PAYS : MALI Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=5254 Réservation
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MEM23-16Adobe Acrobat PDFEtat du bien-être des équidés de trait dans les zones suivies par la SPANA au Mali. / Awa Sadio Yena (2017)
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Titre : Etat du bien-être des équidés de trait dans les zones suivies par la SPANA au Mali. Type de document : texte imprimé Auteurs : Awa Sadio Yena, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2017 Importance : 108 p. Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2017 Mots-clés : BIEN ETRE ANIMAL CHEVAL DE TRAIT MALI Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Le Mali est un pays où l’élevage et l’agriculture constituent la base du développement socioéconomique. Le cheptel malien est constitué d’un effectif considérable composé essentiellement des bovins, ovins, caprins, volailles et des équidés. Ces derniers sont moins considérés malgré les rôles socio-économiques importants qu’ils jouent au profit des populations. Au cours de leurs activités, les équidés de trait subissent de nombreux
manquements à leur bien-être. La présente étude a été menée dans le but d’évaluer le bienêtre des équidés de trait dans les zones suivies par la SPANA au Mali. Pour ce faire, une enquête mixte (quantitative et qualitative) a été réalisée auprès des charretiers. Au total, 476 propriétaires d’équidés ont répondu aux questionnaires dans trois régions du Mali (Bamako, Koulikoro et Ségou). Les observations montrent que les animaux sont
majoritairement calmes, avec des sabots en assez bon état et une NEC bonne pour les chevaux et assez bonne pour les ânes. Les travaux des équidés consistaient généralement au ramassage d’ordure (45 %), au transport de matériaux divers (40,4 %), aux travaux champêtre (27,4 %) et au transport de personnes (3,1 %). Ces travaux sont repartis sur 1 et 3h chez les chevaux et 4 et 6h chez les ânes. Les équidés de trait sont alimentés à volonté dans 86,3% des cas avec une ration constitué essentiellement d’herbe fraîche. A cela, s’ajoute une quantité de concentré compris entre 1et 2 kg et un abreuvement en deux fois avec une eau de puits pour la plupart. L’analyse montre que 77,5% des propriétaires ne disposent d’aucun habitat pour
leur animal. Néanmoins, 40% des propriétaires effectuent régulièrement le raclage de leurs points d’attache. La quasi-totalité (99,7 % des animaux observés sont entiers mais seul 33,4% sont en contact avec d’autres congénères de sexe opposé. Environ 87,6 % des chevaux reçoivent un bain tandis que les ânes n’en reçoivent quasiment jamais. 4/5 des chevaux contre seulement 3/4 des ânes ont reçu au moins une fois un traitement. Plus de la moitié des animaux ont des harnais en bon état. En outre, la présence de blessures était effective sur 52,6% des équidés et cette situation étaient dues principalement au harnachement. Il en résulte de cette analyse que le bien être des équidés n’est pas tout à fait satisfaisant comme l’on pouvait s’y attendre. Par conséquent, il conviendrait d’y apporter des améliorations notamment au niveau de l’alimentation, l’habitat et les conditions de travail de ces animaux.PRESIDENT DE JURY : M. N’DIAYE Bara, Pr à la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. KANE Yaghouba, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. KANE Yaghouba, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. NIANGORAN BAKOU Serge, Pr à l’Ecole Inter Etat des Sciences et Médecines Vétérinaire de Dakar /M. ASSANE Moussa, Pr titulaire à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. DOUMBIA Amadou, Dr Vétérinaire, Directeur de la SPANA, Mali DATE DE SOUTENANCE : 22/07/2017 PAYS : MALI Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=1989 Etat du bien-être des équidés de trait dans les zones suivies par la SPANA au Mali. [texte imprimé] / Awa Sadio Yena, Auteur . - Dakar : EISMV, 2017 . - 108 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2017 Mots-clés : BIEN ETRE ANIMAL CHEVAL DE TRAIT MALI Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : Le Mali est un pays où l’élevage et l’agriculture constituent la base du développement socioéconomique. Le cheptel malien est constitué d’un effectif considérable composé essentiellement des bovins, ovins, caprins, volailles et des équidés. Ces derniers sont moins considérés malgré les rôles socio-économiques importants qu’ils jouent au profit des populations. Au cours de leurs activités, les équidés de trait subissent de nombreux
manquements à leur bien-être. La présente étude a été menée dans le but d’évaluer le bienêtre des équidés de trait dans les zones suivies par la SPANA au Mali. Pour ce faire, une enquête mixte (quantitative et qualitative) a été réalisée auprès des charretiers. Au total, 476 propriétaires d’équidés ont répondu aux questionnaires dans trois régions du Mali (Bamako, Koulikoro et Ségou). Les observations montrent que les animaux sont
majoritairement calmes, avec des sabots en assez bon état et une NEC bonne pour les chevaux et assez bonne pour les ânes. Les travaux des équidés consistaient généralement au ramassage d’ordure (45 %), au transport de matériaux divers (40,4 %), aux travaux champêtre (27,4 %) et au transport de personnes (3,1 %). Ces travaux sont repartis sur 1 et 3h chez les chevaux et 4 et 6h chez les ânes. Les équidés de trait sont alimentés à volonté dans 86,3% des cas avec une ration constitué essentiellement d’herbe fraîche. A cela, s’ajoute une quantité de concentré compris entre 1et 2 kg et un abreuvement en deux fois avec une eau de puits pour la plupart. L’analyse montre que 77,5% des propriétaires ne disposent d’aucun habitat pour
leur animal. Néanmoins, 40% des propriétaires effectuent régulièrement le raclage de leurs points d’attache. La quasi-totalité (99,7 % des animaux observés sont entiers mais seul 33,4% sont en contact avec d’autres congénères de sexe opposé. Environ 87,6 % des chevaux reçoivent un bain tandis que les ânes n’en reçoivent quasiment jamais. 4/5 des chevaux contre seulement 3/4 des ânes ont reçu au moins une fois un traitement. Plus de la moitié des animaux ont des harnais en bon état. En outre, la présence de blessures était effective sur 52,6% des équidés et cette situation étaient dues principalement au harnachement. Il en résulte de cette analyse que le bien être des équidés n’est pas tout à fait satisfaisant comme l’on pouvait s’y attendre. Par conséquent, il conviendrait d’y apporter des améliorations notamment au niveau de l’alimentation, l’habitat et les conditions de travail de ces animaux.PRESIDENT DE JURY : M. N’DIAYE Bara, Pr à la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. KANE Yaghouba, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar RAPPORTEUR : M. KANE Yaghouba, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. NIANGORAN BAKOU Serge, Pr à l’Ecole Inter Etat des Sciences et Médecines Vétérinaire de Dakar /M. ASSANE Moussa, Pr titulaire à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. DOUMBIA Amadou, Dr Vétérinaire, Directeur de la SPANA, Mali DATE DE SOUTENANCE : 22/07/2017 PAYS : MALI Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=1989 Réservation
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TD17-24Adobe Acrobat PDFEtude des facteurs affectant la vaccination des ruminants domestiques dans les régions de Sikasso et Mopti (Mali) / Awa Sadio Yena (2018)
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Titre : Etude des facteurs affectant la vaccination des ruminants domestiques dans les régions de Sikasso et Mopti (Mali) Type de document : texte imprimé Auteurs : Awa Sadio Yena, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2018 Importance : 30 p. Langues : Français (fre) Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2018 Mots-clés : VACCINATION RUMINANT VACCIN MALI Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : L’élevage au Mali rencontre de nombreuses difficultés pour son essor. Parmi elles, les difficultés d’ordre
sanitaire causées particulièrement par la grande prévalence de maladies contagieuses, endémiques suite à une
mauvaise couverture vaccinale lors des différentes campagnes de vaccination dans le pays. L’une des causes des
échecs enregistrés lors de ces campagnes de vaccination est la faible participation des éleveurs qui sont le
maillon central de celles-ci. C’est dans le but de connaitre facteurs qui affectent la participation des éleveurs à la
vaccination que cette étude a été menée. Il s’agissait dans un premier temps de déterminer les différents acteurs
qui contribuent à la vaccination et dans un second temps d’évaluer la propension des éleveurs à vacciner «
Willingness to vaccinate »et à payer pour la vaccination « willingness to pay for vaccination » des animaux. Des
enquêtes ont été réalisées auprès des éleveurs de Mopti et Sikasso. Les questions principales d'enquête portaient
sur l’état de connaissance des éleveurs sur la vaccination, leur perception de la vaccination, les moyens et
moments de communication, la convenance des périodes de vaccination, l’accès à la vaccination, les causes de
refus de la vaccination et enfin la propension des éleveurs à payer pour la vaccination en fonction de deux
attributs que sont : la « DISTANCE DU LIEU DE VACCINATION » et la « QUALITE DU VACCIN ».
La population d’enquête était constituée au total de 304 éleveurs. Majoritairement des hommes (90,8%), ils
avaient pour la plupart un âge compris entre 36 et 50 ans, n’avaient pour près de la moitié aucun niveau
d’alphabétisation (49, 7%).Généralement propriétaires des animaux qu’ils possèdent, ils pratiquaient le système
de production semi-intensif (69,7%) et étaient majoritairement des agro-éleveurs (68,4%).
A l’issue des enquêtes, le type d’éleveur refusant la vaccination était uniquement constitué des hommes (3%)
(p>5%). Les éleveurs refusant la vaccination avaient majoritairement un âge compris entre 36-50 ans sans niveau
d’instruction, majoritairement basé à Sikasso. Les principales causes évoquées pour ce refus étaient nombreuses.
Parmi elles, il y a l’automédication (39,1%), la souvenance d’un évènement dissuadant (14,8%), l’éloignement et
le manque de parc de vaccination (12,5%), le manque d’information (8,2%), la non-efficacité des agents de santé
animale (5,9%), le prix élevé des vaccins (5,3%), etc. La propension à payer (PAP) était élevée et se situait entre
l’offre initiale (150 F et 250 F) et la seconde offre (180 et 300 F) pour plus de 80% des éleveurs quel que soit
l’attribut proposé (distance, qualité). Les types d’éleveurs pour qui la PAP était la plus élevée étaient ceux de la
région de Mopti (p>5%), ceux ayant pratiqué l’école coranique (p>5%), ceux pratiquant l’élevage semi intensif
(p<5%). La PAP pour l’attribut « DISTANCE DU LIEU DE
VACCINATION » était plus élevée pour les plus âgés tandis que les plus jeunes optaient pour l’attribut «
QUALITEDU VACCIN » avec p>5%.
À la lumière des résultats de cette étude et des discussions relatives à la thématique, des recommandations ont été
formulées afin d’améliorer ultérieurement la vaccination des animaux dans les années à venir. Elles étaient
adressées à : (i) l’état pour une amélioration de l’exercice des services et des agents en charge de la vaccination,
(ii) aux services vétérinaires et enfin les dernières ont été faites pour une meilleure implication et sensibilisation
des éleveurs.PRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar/M. OSSEBI Walter, Enseignant-chercheur (PhD) à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. DIONE Michel, Chercheur-Epidémiologiste (PhD) ILRI/M. WANE Abdrahmane, Chercheur-Economiste (PhD) CIRAD/ILRI DATE DE SOUTENANCE : 02/07/2018 PAYS : MALI Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2778 Etude des facteurs affectant la vaccination des ruminants domestiques dans les régions de Sikasso et Mopti (Mali) [texte imprimé] / Awa Sadio Yena, Auteur . - Dakar : EISMV, 2018 . - 30 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : MEMOIRES DE MASTER:2018 Mots-clés : VACCINATION RUMINANT VACCIN MALI Index. décimale : MEM-MEMOIRE MASTER Résumé : L’élevage au Mali rencontre de nombreuses difficultés pour son essor. Parmi elles, les difficultés d’ordre
sanitaire causées particulièrement par la grande prévalence de maladies contagieuses, endémiques suite à une
mauvaise couverture vaccinale lors des différentes campagnes de vaccination dans le pays. L’une des causes des
échecs enregistrés lors de ces campagnes de vaccination est la faible participation des éleveurs qui sont le
maillon central de celles-ci. C’est dans le but de connaitre facteurs qui affectent la participation des éleveurs à la
vaccination que cette étude a été menée. Il s’agissait dans un premier temps de déterminer les différents acteurs
qui contribuent à la vaccination et dans un second temps d’évaluer la propension des éleveurs à vacciner «
Willingness to vaccinate »et à payer pour la vaccination « willingness to pay for vaccination » des animaux. Des
enquêtes ont été réalisées auprès des éleveurs de Mopti et Sikasso. Les questions principales d'enquête portaient
sur l’état de connaissance des éleveurs sur la vaccination, leur perception de la vaccination, les moyens et
moments de communication, la convenance des périodes de vaccination, l’accès à la vaccination, les causes de
refus de la vaccination et enfin la propension des éleveurs à payer pour la vaccination en fonction de deux
attributs que sont : la « DISTANCE DU LIEU DE VACCINATION » et la « QUALITE DU VACCIN ».
La population d’enquête était constituée au total de 304 éleveurs. Majoritairement des hommes (90,8%), ils
avaient pour la plupart un âge compris entre 36 et 50 ans, n’avaient pour près de la moitié aucun niveau
d’alphabétisation (49, 7%).Généralement propriétaires des animaux qu’ils possèdent, ils pratiquaient le système
de production semi-intensif (69,7%) et étaient majoritairement des agro-éleveurs (68,4%).
A l’issue des enquêtes, le type d’éleveur refusant la vaccination était uniquement constitué des hommes (3%)
(p>5%). Les éleveurs refusant la vaccination avaient majoritairement un âge compris entre 36-50 ans sans niveau
d’instruction, majoritairement basé à Sikasso. Les principales causes évoquées pour ce refus étaient nombreuses.
Parmi elles, il y a l’automédication (39,1%), la souvenance d’un évènement dissuadant (14,8%), l’éloignement et
le manque de parc de vaccination (12,5%), le manque d’information (8,2%), la non-efficacité des agents de santé
animale (5,9%), le prix élevé des vaccins (5,3%), etc. La propension à payer (PAP) était élevée et se situait entre
l’offre initiale (150 F et 250 F) et la seconde offre (180 et 300 F) pour plus de 80% des éleveurs quel que soit
l’attribut proposé (distance, qualité). Les types d’éleveurs pour qui la PAP était la plus élevée étaient ceux de la
région de Mopti (p>5%), ceux ayant pratiqué l’école coranique (p>5%), ceux pratiquant l’élevage semi intensif
(p<5%). La PAP pour l’attribut « DISTANCE DU LIEU DE
VACCINATION » était plus élevée pour les plus âgés tandis que les plus jeunes optaient pour l’attribut «
QUALITEDU VACCIN » avec p>5%.
À la lumière des résultats de cette étude et des discussions relatives à la thématique, des recommandations ont été
formulées afin d’améliorer ultérieurement la vaccination des animaux dans les années à venir. Elles étaient
adressées à : (i) l’état pour une amélioration de l’exercice des services et des agents en charge de la vaccination,
(ii) aux services vétérinaires et enfin les dernières ont été faites pour une meilleure implication et sensibilisation
des éleveurs.PRESIDENT DE JURY : M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar MEMBRE : M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar/M. OSSEBI Walter, Enseignant-chercheur (PhD) à l’EISMV de Dakar CO-DIRECTEUR : M. DIONE Michel, Chercheur-Epidémiologiste (PhD) ILRI/M. WANE Abdrahmane, Chercheur-Economiste (PhD) CIRAD/ILRI DATE DE SOUTENANCE : 02/07/2018 PAYS : MALI Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=2778 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M306 MEM18-14 Mémoire Bibliothèque (SID) Mémoires de Master Disponible Documents numériques
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