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Production et transformation du lait frais : implication des ménages, des organisations de producteurs et des laiteries dans le département de Vélingara(Sénégal) / Nyonse Carole Nkouatchang (2014)
Titre : Production et transformation du lait frais : implication des ménages, des organisations de producteurs et des laiteries dans le département de Vélingara(Sénégal) Type de document : texte imprimé Auteurs : Nyonse Carole Nkouatchang, Auteur Editeur : Dakar : EISMV Année de publication : 2014 Importance : 122 p. Note générale :
Langues : Français (fre) Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2014 Mots-clés : LAIT LAIT FRAIS PRODUCTION LAITIERE ORGANISATION SOCIOECONOMIQUE TRANSFORMATION DU LAIT FERME LAITIERE SENEGAL Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : L’effectif bovin sénégalais, en plus d’être important et varié, contribue à réduire le déficit national en produits laitiers. Cependant, il n’est pas proportionnel à sa production qui reste faible, malgré une diversité d’appuis au producteur à travers des organisations de producteurs encore fragiles. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre étude sur la caractérisation des producteurs et des organisations de producteurs de lait à Vélingara. Pour ce faire, nous avons menés l’enquête auprès de 60 chefs de ménages, 10 OP dont 9 ont participés, et 10 laiteries. Des questionnaires élaborés à cet effet ont été administrés de façon individuelle et en langue locale (poular) à l’aide d’un interprète. La production de lait à Vélingara est l’apanage des hommes relativement jeunes, d’ethnie peulh, et dont l’activité principale est l’agropastoralisme. De cette activité, il ressort des résidus de récolte qui servent en saison sèche à alimenter le troupeau constitué essentiellement par la race locale (Ndama). Durant cette période de soudure, les éleveurs supplémentent les animaux à l’étable avec la graine de coton qui coûte 140 FCFA/kg. C’est l’utilisation de la graine de coton qui permet de produire du lait toute l’année, avec des variations de quantités en fonction des saisons et du nombre de vaches en lactation. Ainsi, la production moyenne du troupeau en saison des pluies (14,32±9,41litres/jour) est de 2,4 fois plus importante, qu’en saison sèche (5,84 ±3,77 litres/jour). Cependant, pour faciliter la vente du lait et améliorer leurs revenus, les éleveurs se sont regroupés en organisations de producteurs de lait. Ces organisations de producteurs (OP) sont d’apparition récente et nées soit sous l’initiative des éleveurs soit sous l’impulsion des ONG. Ainsi, d’une OP en 2001, le département de Vélingara en compte 10 en 2014. Sept sur neuf ont changés de statut en passant de GIE à coopérative. La dynamique organisationnelle des OP a évolué vers la mise en place d’une union départementale appelée Naforé Birobé. Souvent orientés vers la réduction de la pauvreté, les objectifs initiaux de ces OP ne sont que très peu traduits en activités. Ces structures, encore dépendantes pour la plupart des ONG, peinent à acquérir leur autonomie tant financière qu’administrative ; c’est de là que proviennent l’inefficacité des OP à assurer des services à leurs membres, et à pérenniser leurs activités qui tournent autour des laiteries. Les laiteries appartiennent aux OP et bénéficient des mêmes statuts juridiques qu’elles. Par ailleurs, six laiteries sur dix ne sont pas en état de fonctionnement suite à de multiples problèmes. Le prix d’achat du lait à la laiterie est fixé par consensus avec les différents acteurs de la chaine de valeur. Cependant, le sous-équipement et l’absence de moyens financiers font que ces mini-entreprises sont en deçà de leur capacité de transformation et les rendent moins compétitives. Pourtant, on note une certaine dynamique dans la mise des laiteries ; de 4 laiteries en 2010, le département en compte 10 de nos jours dont 2 privées et 8 dirigées par les éleveurs. Il ressort de cette étude qu’une bonne connaissance des pratiques d’élevage, un mouvement coopératif des OP et une diversité des laiteries ne suffisent pas à contribuer (pour le moment) considérablement à l’amélioration de la production laitière dans le département de Vélingara. Cependant, travailler sur l’autonomie (financière et administrative), et le fonctionnement des OP et laiteries peuvent être des actions à mettre en œuvre par les ONG dans un processus de responsabilisation de ces structures. PRESIDENT DE JURY : Mme Sylvie SECK GASSAMA DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. Djiby DIA RAPPORTEUR : M. Papa El Hassane DIOP MEMBRE : M. Alain Richi KAMGA WALADJO CO-DIRECTEUR : M. Walter OSSEBI DATE DE SOUTENANCE : 13/12/2014 PAYS : Cameroun Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=1840 Production et transformation du lait frais : implication des ménages, des organisations de producteurs et des laiteries dans le département de Vélingara(Sénégal) [texte imprimé] / Nyonse Carole Nkouatchang, Auteur . - Dakar : EISMV, 2014 . - 122 p.
Langues : Français (fre)
Catégories : THESES DE MEDECINE VETERINAIRE:2014 Mots-clés : LAIT LAIT FRAIS PRODUCTION LAITIERE ORGANISATION SOCIOECONOMIQUE TRANSFORMATION DU LAIT FERME LAITIERE SENEGAL Index. décimale : TD-THESE DE DOCTORAT Résumé : L’effectif bovin sénégalais, en plus d’être important et varié, contribue à réduire le déficit national en produits laitiers. Cependant, il n’est pas proportionnel à sa production qui reste faible, malgré une diversité d’appuis au producteur à travers des organisations de producteurs encore fragiles. C’est dans ce cadre que s’inscrit notre étude sur la caractérisation des producteurs et des organisations de producteurs de lait à Vélingara. Pour ce faire, nous avons menés l’enquête auprès de 60 chefs de ménages, 10 OP dont 9 ont participés, et 10 laiteries. Des questionnaires élaborés à cet effet ont été administrés de façon individuelle et en langue locale (poular) à l’aide d’un interprète. La production de lait à Vélingara est l’apanage des hommes relativement jeunes, d’ethnie peulh, et dont l’activité principale est l’agropastoralisme. De cette activité, il ressort des résidus de récolte qui servent en saison sèche à alimenter le troupeau constitué essentiellement par la race locale (Ndama). Durant cette période de soudure, les éleveurs supplémentent les animaux à l’étable avec la graine de coton qui coûte 140 FCFA/kg. C’est l’utilisation de la graine de coton qui permet de produire du lait toute l’année, avec des variations de quantités en fonction des saisons et du nombre de vaches en lactation. Ainsi, la production moyenne du troupeau en saison des pluies (14,32±9,41litres/jour) est de 2,4 fois plus importante, qu’en saison sèche (5,84 ±3,77 litres/jour). Cependant, pour faciliter la vente du lait et améliorer leurs revenus, les éleveurs se sont regroupés en organisations de producteurs de lait. Ces organisations de producteurs (OP) sont d’apparition récente et nées soit sous l’initiative des éleveurs soit sous l’impulsion des ONG. Ainsi, d’une OP en 2001, le département de Vélingara en compte 10 en 2014. Sept sur neuf ont changés de statut en passant de GIE à coopérative. La dynamique organisationnelle des OP a évolué vers la mise en place d’une union départementale appelée Naforé Birobé. Souvent orientés vers la réduction de la pauvreté, les objectifs initiaux de ces OP ne sont que très peu traduits en activités. Ces structures, encore dépendantes pour la plupart des ONG, peinent à acquérir leur autonomie tant financière qu’administrative ; c’est de là que proviennent l’inefficacité des OP à assurer des services à leurs membres, et à pérenniser leurs activités qui tournent autour des laiteries. Les laiteries appartiennent aux OP et bénéficient des mêmes statuts juridiques qu’elles. Par ailleurs, six laiteries sur dix ne sont pas en état de fonctionnement suite à de multiples problèmes. Le prix d’achat du lait à la laiterie est fixé par consensus avec les différents acteurs de la chaine de valeur. Cependant, le sous-équipement et l’absence de moyens financiers font que ces mini-entreprises sont en deçà de leur capacité de transformation et les rendent moins compétitives. Pourtant, on note une certaine dynamique dans la mise des laiteries ; de 4 laiteries en 2010, le département en compte 10 de nos jours dont 2 privées et 8 dirigées par les éleveurs. Il ressort de cette étude qu’une bonne connaissance des pratiques d’élevage, un mouvement coopératif des OP et une diversité des laiteries ne suffisent pas à contribuer (pour le moment) considérablement à l’amélioration de la production laitière dans le département de Vélingara. Cependant, travailler sur l’autonomie (financière et administrative), et le fonctionnement des OP et laiteries peuvent être des actions à mettre en œuvre par les ONG dans un processus de responsabilisation de ces structures. PRESIDENT DE JURY : Mme Sylvie SECK GASSAMA DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : M. Djiby DIA RAPPORTEUR : M. Papa El Hassane DIOP MEMBRE : M. Alain Richi KAMGA WALADJO CO-DIRECTEUR : M. Walter OSSEBI DATE DE SOUTENANCE : 13/12/2014 PAYS : Cameroun Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=1840 Réservation
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