Titre : |
Amélioration de la stratégie de lutte contre la rage dans le cercle de Kati (Mali) par l’application de l'approche "Une Seule Santé" |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Amadou dit baba Traoré, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2021 |
Importance : |
30 p. |
Note générale : |
PAYS: Mali
DSOUT: 09/07/2021
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2021
|
Mots-clés : |
LUTTE RAGE VACCINATION MALI |
Résumé : |
La rage est une maladie grave et mortelle touchant aussi bien les pays
développés que ceux à faibles et moyens revenus. Pour un contrôle
efficace de la rage, l’approche multidisciplinaire s’annonce comme une
opportunité pour améliorer les interventions.
Le paradoxe entre la diversité des acteurs et les multiples initiatives d’une
part et la persistance de la maladie d’autre part, met en exergue une
probable absence de collaboration entre les acteurs et de synergie
d’actions dans les interventions.
La présente étude a pour objectif général d’améliorer la stratégie de lutte
contre la rage dans le cercle de Kati (Mali) par l’application de l'approche
« Une Seule Santé ».
Pour atteindre cet objectif, une enquête transversale et descriptive a été
conduite d’août à décembre 2020 dans le cercle de Kati.
En l’absence d’informations sur les acteurs et leurs rôles dans le contrôle
de la rage animale et humaine, le choix des participants a été effectué en
utilisant la méthode de boule de neige.
Selon les résultats de la présente étude, 74,01% des personnes mordues
dans le District Sanitaire de Kati, ont bénéficié de la prophylaxie
postexposition (PPE) dont50,54% pour la PPE complète et 49,46% pour la
PPE incomplète. Ce district a enregistré une moyenne de 1,14 de cas de
rage humaine sur la période 2014-2020, contre 25,16% de cas de rage
canine dans le secteur vétérinaire. Ce dernier a enregistré une moyenne de
363,29 chiens vaccinés par an et une moyenne de 18,57 chiens par an mis
en observation sur 165 chiens mordeurs durant la même période.
Concernant la prise en charge des cas de morsures, seulement 28,09%
connaissaient la conduite à tenir en cas de morsure de chien.
Par ailleurs, 93,25% des enquêtés ont rapporté l’existence d’activités de
lutte contre la rage dans leurs structures d’appartenance.
En ce qui concerne l’approche « Une Seule Santé » les enquêtés n’étaient
pas assez informés soit 22,47%.
Quant à la mise en œuvre effective de l’approche « Une Seule Santé »
dans la stratégie nationale de lutte contre la rage, 15,73% des acteurs
enquêtés l’ont jugée moyennement satisfaisante. Pour la pertinence de
l’intégration de cette approche dans le cadre de la lutte contre la rage,
16,85% affirmaient qu’elle était efficace pour l’éradication de la rage en
particulier à travers le développement des synergies et la mutualisation des
ressources entre les secteurs. Cependant, les acteurs ont relevé des
contraintes telles que la faible volonté politique (1,12%), le manque
d’information (2,25%), les conflits d’intérêts entre professionnels (4,49%),
l’absence de suivi et d’évaluation des actions menées (1,12%), la non
implication à tous les niveaux hiérarchiques (2,25%), l’insuffisance des
moyens financiers et logistiques (2,25%) et les crises socio-politiques
(1,12%). Par ailleurs, pour améliorer l’intégration de l'approche « Une
Seule Santé » dans la stratégie nationale de lutte contre la rage, des
recommandations ont été faites par les participants à l’enquête Il s’agit ;
du renforcement des capacités des acteurs (6,74%), de la sensibilisation et
la vulgarisation de l’approche « Une Seule Santé » à tous les niveaux et à
tous les secteurs (3,37%), du recrutement du personnel (2,25%) et le
financement des activités (3,37%).
A travers cette étude, il transparait clairement qu’il n’y a pas une véritable
adoption de l’approche « Une Seule Santé ».
Cependant en vue d’améliorer la lutte intégrée contre la rage au Mali,
l’adoption et la mise en œuvre de l’approche « Une Seule Santé » dans les
stratégies de lutte s’avère impérative. Par conséquent, des
recommandations ont été formulées à l’endroit des différents acteurs de la
santé publique. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme BADA-ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar, M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherche, Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), Burkina Faso |
MEMBRE : |
M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar /M. DIOUF Nicolas Djighnoum, Maitre-Assistant à l’UFR-S2ATA/UGB |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=3000 |
Amélioration de la stratégie de lutte contre la rage dans le cercle de Kati (Mali) par l’application de l'approche "Une Seule Santé" [texte imprimé] / Amadou dit baba Traoré, Auteur . - Dakar : EISMV, 2021 . - 30 p. PAYS: Mali
DSOUT: 09/07/2021
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2021
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Mots-clés : |
LUTTE RAGE VACCINATION MALI |
Résumé : |
La rage est une maladie grave et mortelle touchant aussi bien les pays
développés que ceux à faibles et moyens revenus. Pour un contrôle
efficace de la rage, l’approche multidisciplinaire s’annonce comme une
opportunité pour améliorer les interventions.
Le paradoxe entre la diversité des acteurs et les multiples initiatives d’une
part et la persistance de la maladie d’autre part, met en exergue une
probable absence de collaboration entre les acteurs et de synergie
d’actions dans les interventions.
La présente étude a pour objectif général d’améliorer la stratégie de lutte
contre la rage dans le cercle de Kati (Mali) par l’application de l'approche
« Une Seule Santé ».
Pour atteindre cet objectif, une enquête transversale et descriptive a été
conduite d’août à décembre 2020 dans le cercle de Kati.
En l’absence d’informations sur les acteurs et leurs rôles dans le contrôle
de la rage animale et humaine, le choix des participants a été effectué en
utilisant la méthode de boule de neige.
Selon les résultats de la présente étude, 74,01% des personnes mordues
dans le District Sanitaire de Kati, ont bénéficié de la prophylaxie
postexposition (PPE) dont50,54% pour la PPE complète et 49,46% pour la
PPE incomplète. Ce district a enregistré une moyenne de 1,14 de cas de
rage humaine sur la période 2014-2020, contre 25,16% de cas de rage
canine dans le secteur vétérinaire. Ce dernier a enregistré une moyenne de
363,29 chiens vaccinés par an et une moyenne de 18,57 chiens par an mis
en observation sur 165 chiens mordeurs durant la même période.
Concernant la prise en charge des cas de morsures, seulement 28,09%
connaissaient la conduite à tenir en cas de morsure de chien.
Par ailleurs, 93,25% des enquêtés ont rapporté l’existence d’activités de
lutte contre la rage dans leurs structures d’appartenance.
En ce qui concerne l’approche « Une Seule Santé » les enquêtés n’étaient
pas assez informés soit 22,47%.
Quant à la mise en œuvre effective de l’approche « Une Seule Santé »
dans la stratégie nationale de lutte contre la rage, 15,73% des acteurs
enquêtés l’ont jugée moyennement satisfaisante. Pour la pertinence de
l’intégration de cette approche dans le cadre de la lutte contre la rage,
16,85% affirmaient qu’elle était efficace pour l’éradication de la rage en
particulier à travers le développement des synergies et la mutualisation des
ressources entre les secteurs. Cependant, les acteurs ont relevé des
contraintes telles que la faible volonté politique (1,12%), le manque
d’information (2,25%), les conflits d’intérêts entre professionnels (4,49%),
l’absence de suivi et d’évaluation des actions menées (1,12%), la non
implication à tous les niveaux hiérarchiques (2,25%), l’insuffisance des
moyens financiers et logistiques (2,25%) et les crises socio-politiques
(1,12%). Par ailleurs, pour améliorer l’intégration de l'approche « Une
Seule Santé » dans la stratégie nationale de lutte contre la rage, des
recommandations ont été faites par les participants à l’enquête Il s’agit ;
du renforcement des capacités des acteurs (6,74%), de la sensibilisation et
la vulgarisation de l’approche « Une Seule Santé » à tous les niveaux et à
tous les secteurs (3,37%), du recrutement du personnel (2,25%) et le
financement des activités (3,37%).
A travers cette étude, il transparait clairement qu’il n’y a pas une véritable
adoption de l’approche « Une Seule Santé ».
Cependant en vue d’améliorer la lutte intégrée contre la rage au Mali,
l’adoption et la mise en œuvre de l’approche « Une Seule Santé » dans les
stratégies de lutte s’avère impérative. Par conséquent, des
recommandations ont été formulées à l’endroit des différents acteurs de la
santé publique. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme BADA-ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar, M. SAVADOGO Madi, Attaché de Recherche, Institut de Recherche en Sciences de la Santé (IRSS), Burkina Faso |
MEMBRE : |
M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar /M. DIOUF Nicolas Djighnoum, Maitre-Assistant à l’UFR-S2ATA/UGB |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=3000 |
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