Titre : |
Rôle socio-économique de l’élevage caprin dans les ménages de la ville de Parakou (Bénin) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sahidi Adamou, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
30 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2019
|
Mots-clés : |
METHODE D’ELEVAGE CAPRIN BENIN |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
La présente étude effectuée entre février et avril 2017 a pour objectif d’évaluer
la place de l’élevage caprin dans le statut socio-économique des ménages de la
ville de Parakou (Bénin). Pour ce faire une étude transversale sur la base d’un
questionnaire a été réalisée auprès de 90 ménages éleveurs de caprin répartis sur
toute la commune.
Les résultats montrent que l’élevage des petits ruminants est encore traditionnel
et dominé par l’espèce caprine (95%). Il est pratiqué par les individus des deux
genres avec une prédominance des hommes (80,7%), sans éducation formelle
(33%). les éleveurs mènent en majorité (47%) l’agriculture comme activité
principale et disposent des sources de revenus (91,2%) dont 21,1% sont
régulières. Les éleveurs sont très peu associés à des groupements d’intérêt
économique (8,9%). Dans 35,6% des cas, les animaux sont issus de l’héritage,
d’un don, ou encore de remboursement de créance. L’élevage caprin dans les
ménages nécessite peu de moyens, car les animaux sont élevés en divagation et
la ration alimentaire fournie par le propriétaire est constituée en majorité de
restes d’aliments ménagés, de sons (son de maïs, son de mil, etc.), d’herbes, etc.
Ces animaux sont destinés pour la plupart à l’autoconsommation (76,8%) et
pour le reste la vente des animaux se fait assez facilement dans les marchés
hebdomadaires ou auprès des particuliers (rôtisseries, ménages, acheteurséleveurs, etc.).
Cet élevage a non seulement une importance sociale (acquisition des animaux
par héritage familial, ou de don de la part d’un membre de la famille), mais
également économique : animaux utilisés comme monnaie d’échange pour payer
une dette ou régler certains impératifs socioéconomiques (rentrée scolaire des
enfants, les évènements festifs (baptêmes, les mariages, cérémonie
traditionnelle, etc.)).
Une meilleure organisation et l’amélioration des cadres d’accompagnement des
acteurs et de la filière pourraient permettre une meilleure gestion et une bonne
productivité de ces élevages |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. LAPO Rock Allister, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. ASSANE Moussa, Pr à l’EISMV de Dakar /M. NDIAYE Amadou, Maître de Conférences à l’UGB de Saint Louis |
DATE DE SOUTENANCE : |
30/04/2019 |
PAYS : |
BENIN |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2816 |
Rôle socio-économique de l’élevage caprin dans les ménages de la ville de Parakou (Bénin) [texte imprimé] / Sahidi Adamou, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 30 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2019
|
Mots-clés : |
METHODE D’ELEVAGE CAPRIN BENIN |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
La présente étude effectuée entre février et avril 2017 a pour objectif d’évaluer
la place de l’élevage caprin dans le statut socio-économique des ménages de la
ville de Parakou (Bénin). Pour ce faire une étude transversale sur la base d’un
questionnaire a été réalisée auprès de 90 ménages éleveurs de caprin répartis sur
toute la commune.
Les résultats montrent que l’élevage des petits ruminants est encore traditionnel
et dominé par l’espèce caprine (95%). Il est pratiqué par les individus des deux
genres avec une prédominance des hommes (80,7%), sans éducation formelle
(33%). les éleveurs mènent en majorité (47%) l’agriculture comme activité
principale et disposent des sources de revenus (91,2%) dont 21,1% sont
régulières. Les éleveurs sont très peu associés à des groupements d’intérêt
économique (8,9%). Dans 35,6% des cas, les animaux sont issus de l’héritage,
d’un don, ou encore de remboursement de créance. L’élevage caprin dans les
ménages nécessite peu de moyens, car les animaux sont élevés en divagation et
la ration alimentaire fournie par le propriétaire est constituée en majorité de
restes d’aliments ménagés, de sons (son de maïs, son de mil, etc.), d’herbes, etc.
Ces animaux sont destinés pour la plupart à l’autoconsommation (76,8%) et
pour le reste la vente des animaux se fait assez facilement dans les marchés
hebdomadaires ou auprès des particuliers (rôtisseries, ménages, acheteurséleveurs, etc.).
Cet élevage a non seulement une importance sociale (acquisition des animaux
par héritage familial, ou de don de la part d’un membre de la famille), mais
également économique : animaux utilisés comme monnaie d’échange pour payer
une dette ou régler certains impératifs socioéconomiques (rentrée scolaire des
enfants, les évènements festifs (baptêmes, les mariages, cérémonie
traditionnelle, etc.)).
Une meilleure organisation et l’amélioration des cadres d’accompagnement des
acteurs et de la filière pourraient permettre une meilleure gestion et une bonne
productivité de ces élevages |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. LAPO Rock Allister, Maître de Conférences Agrégé à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. ASSANE Moussa, Pr à l’EISMV de Dakar /M. NDIAYE Amadou, Maître de Conférences à l’UGB de Saint Louis |
DATE DE SOUTENANCE : |
30/04/2019 |
PAYS : |
BENIN |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2816 |
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