Titre : |
Rôle des systèmes d’élevage de petits ruminants dans la transmission de la brucellose aux animaux et à l’homme dans les régions de Sikasso, Ségou et le District de Bamako (Mali) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Souleymane Traoré, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
30 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2019
|
Mots-clés : |
SYSTEME D’ELEVAGE PETIT RUMINANT BRUCELLOSE |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
L’élevage occupe une place importante dans l’économie malienne. Son apport
au produit intérieur brut est estimé à 13 %. La production est assurée par divers
systèmes d’élevages. L’interaction entre ces différents systèmes de production
animale et l’homme est susceptible d’induire de potentiels risques de
transmission de la brucellose. Au Mali, il y a peu d’étude sur la brucellose des
petits ruminants. Cette étude avait pour objectifs de : (i) caractériser les
systèmes d’élevage de petits ruminants ; (ii) déterminer la séroprévalence en
fonction des systèmes d’élevage caractérisés ; (iii) identifier les comportements
à risque susceptibles de favoriser la transmission de la brucellose et enfin (iv)
identifier les facteurs de risque de transmission de la brucellose. Une étude
transversale utilisant un échantillonnage en grappes a été menée dans les régions
de Sikasso, Ségou et dans la périphérie du district de Bamako. Du sang a été
prélevé chez 860 petits ruminants. Les sérums obtenus ont été examinés à l'aide
des tests Rose Bengale et cELISA. En outre, 119 éleveurs ont été interrogés à
l'aide d'un questionnaire structuré. Les systèmes agropastoraux représentaient
47,7% des systèmes identifiés et ceux pastoraux 31%. Les élevages de type
périurbains et urbains représentaient respectivement 17,6% et 7,5% des
élevages. La séroprévalence individuelle était de 4,1%. Au niveau régional, elle
était de 4,4% dans la périphérie du district de Bamako, de 6,7% dans la région
de Ségou et de 2,1% dans celle de Sikasso. La séroprévalence troupeau a été
estimée à 25,2%. Les élevages périurbains semblent plus touchés (38,1%), suivi
des élevages pastoraux (24,3%). Les élevages urbains avaient une
séroprévalence de 22,2% et ceux agropastoraux, une séroprévalence troupeau de
21,1%. Cependant, la différence n’était pas significative (p>0,05). Les
Comportements à risque tels que la promiscuité (90,1%), la mauvaise gestion
des produits d'avortement (37%) et la consommation de produits laitiers non
pasteurisés (33,6%) ont été identifiés comme des comportements à risque
favorisant la transmission à l'homme. De plus, prêter et mélanger des troupeaux
sur des pâturages (63,8%) et les mâles reproducteurs échangés (30,2%) ont été
identifiés comme des comportements à risque pouvant favoriser la transmission
entre animaux. Les animaux vivants dans les communes de Katiena et Cinzana
semblent avoir plus de risque d’être contaminés avec respectivement des Odds
ratio de 9 [1,9 – 6,4(IC95%)] et 6,6 [1,0 – 53,5 (IC95%)]. L’absence d’enclos
(OR = 3,2 [1,3-7,9 (IC95)]) et le maintien des animaux porteur d’hygromas dans
le troupeau (OR = 2,7 [1,1 – 6,2 (IC95%)] rendent les animaux plus susceptibles
à la brucellose. La brucellose est présente dans les élevages de petits ruminants
au Mali. Les éleveurs ont des pratiques identifiées comme pouvant augmenter
les risques de transmission. Ces résultats sont d'une grande importance pour le
développement d'une politique de lutte contre la brucellose au Mali. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV DAKAR |
MEMBRE : |
M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar/M. DIOUF Nicolas Djighnoum, Maitre-Assistant à l’UGB de St-Louis (Sénégal) |
CO-DIRECTEUR : |
Mme COULIBALY Kadiatou, Laboratoire Central Vétérinaire de Bamako |
DATE DE SOUTENANCE : |
27/07/2019 |
PAYS : |
Mali |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2877 |
Rôle des systèmes d’élevage de petits ruminants dans la transmission de la brucellose aux animaux et à l’homme dans les régions de Sikasso, Ségou et le District de Bamako (Mali) [texte imprimé] / Souleymane Traoré, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 30 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2019
|
Mots-clés : |
SYSTEME D’ELEVAGE PETIT RUMINANT BRUCELLOSE |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
L’élevage occupe une place importante dans l’économie malienne. Son apport
au produit intérieur brut est estimé à 13 %. La production est assurée par divers
systèmes d’élevages. L’interaction entre ces différents systèmes de production
animale et l’homme est susceptible d’induire de potentiels risques de
transmission de la brucellose. Au Mali, il y a peu d’étude sur la brucellose des
petits ruminants. Cette étude avait pour objectifs de : (i) caractériser les
systèmes d’élevage de petits ruminants ; (ii) déterminer la séroprévalence en
fonction des systèmes d’élevage caractérisés ; (iii) identifier les comportements
à risque susceptibles de favoriser la transmission de la brucellose et enfin (iv)
identifier les facteurs de risque de transmission de la brucellose. Une étude
transversale utilisant un échantillonnage en grappes a été menée dans les régions
de Sikasso, Ségou et dans la périphérie du district de Bamako. Du sang a été
prélevé chez 860 petits ruminants. Les sérums obtenus ont été examinés à l'aide
des tests Rose Bengale et cELISA. En outre, 119 éleveurs ont été interrogés à
l'aide d'un questionnaire structuré. Les systèmes agropastoraux représentaient
47,7% des systèmes identifiés et ceux pastoraux 31%. Les élevages de type
périurbains et urbains représentaient respectivement 17,6% et 7,5% des
élevages. La séroprévalence individuelle était de 4,1%. Au niveau régional, elle
était de 4,4% dans la périphérie du district de Bamako, de 6,7% dans la région
de Ségou et de 2,1% dans celle de Sikasso. La séroprévalence troupeau a été
estimée à 25,2%. Les élevages périurbains semblent plus touchés (38,1%), suivi
des élevages pastoraux (24,3%). Les élevages urbains avaient une
séroprévalence de 22,2% et ceux agropastoraux, une séroprévalence troupeau de
21,1%. Cependant, la différence n’était pas significative (p>0,05). Les
Comportements à risque tels que la promiscuité (90,1%), la mauvaise gestion
des produits d'avortement (37%) et la consommation de produits laitiers non
pasteurisés (33,6%) ont été identifiés comme des comportements à risque
favorisant la transmission à l'homme. De plus, prêter et mélanger des troupeaux
sur des pâturages (63,8%) et les mâles reproducteurs échangés (30,2%) ont été
identifiés comme des comportements à risque pouvant favoriser la transmission
entre animaux. Les animaux vivants dans les communes de Katiena et Cinzana
semblent avoir plus de risque d’être contaminés avec respectivement des Odds
ratio de 9 [1,9 – 6,4(IC95%)] et 6,6 [1,0 – 53,5 (IC95%)]. L’absence d’enclos
(OR = 3,2 [1,3-7,9 (IC95)]) et le maintien des animaux porteur d’hygromas dans
le troupeau (OR = 2,7 [1,1 – 6,2 (IC95%)] rendent les animaux plus susceptibles
à la brucellose. La brucellose est présente dans les élevages de petits ruminants
au Mali. Les éleveurs ont des pratiques identifiées comme pouvant augmenter
les risques de transmission. Ces résultats sont d'une grande importance pour le
développement d'une politique de lutte contre la brucellose au Mali. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV DAKAR |
MEMBRE : |
M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar/M. DIOUF Nicolas Djighnoum, Maitre-Assistant à l’UGB de St-Louis (Sénégal) |
CO-DIRECTEUR : |
Mme COULIBALY Kadiatou, Laboratoire Central Vétérinaire de Bamako |
DATE DE SOUTENANCE : |
27/07/2019 |
PAYS : |
Mali |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2877 |
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