Titre : |
Risques d’intertransmission de pathogènes à l’interface aires protégées-animaux domestiques aux abords du Parc National du Niokolo Koba |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Mouhamadou Mody Ndiaye, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
30 p. |
Note générale : |
|
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2019
|
Mots-clés : |
TRANSMISSION DES MALADIES ZOONOSE PARC NATIONAL DU NIOKOLO KOBA SENEGAL |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
Les zones d’interface bétails-faunes sauvages sont décrites comme étant des zones d’interaction
épidémiologique entre au moins deux populations d’hôtes. Elles constituent ainsi des lieux
privilégiés de transmission de pathogènes entre espèces différentes avec des conséquences
drastiques pour l’homme, les animaux domestiques et sauvages. Au Sénégal, en raison du
manque d’aires de pâturage dans les terroirs villageois, les communautés pastorales font des
incursions dans l’aire centrale du Parc national du Niokolo Koba. Ainsi l’objectif de cette étude
est de déterminer le niveau de contact et les risques d’intertransmission de pathogènes entre
animaux sauvages et domestiques et particulièrement entre ongulés sauvages et domestiques.
Des enquêtes ont été menées auprès de 125 éleveurs, des agents du parc et des agents
vétérinaires des terroirs. Ces enquêtes ont révélé que 103/125 (80%) des troupeaux de la
périphérie pâturent en permanence dans le parc, et qu’en hivernage jusqu’en période post-récolte
80/125 (64,52%) des troupeaux sont parqués dans le parc avec une profondeur variant de 3 à 18
Km. Les animaux les plus observés en pâturage commun avec le bétail sont les phacochères
(91,2% des éleveurs) suivis des guibs (75,2%) et des ourébis (60,8%). En outre l’élan de derby
et le bubale représentent les espèces les moins observées en pâturage avec le bétail avec
respectivement 8,8% et 16% des observations. Les contacts avec les buffles sont signalés par
24% des éleveurs. Ainsi, ces données nous ont permis de faire la cartographie du risque de
transmission de pathogènes entre animaux domestiques et sauvages dans cette aire protégée.
Cependant, avec l’absence de données relatives à la santé des animaux sauvages du Niokolo
Koba, le risque encouru par les animaux domestiques et l’homme devient préoccupant d’où
l’intérêt de mener des études plus approfondies dans cette interface |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. AYIH-AKAKPO Justin Ayayi, Pr à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar/M. DIOUCK Djibril, Biologiste/Primatologue, Direction des Parcs nationaux |
DATE DE SOUTENANCE : |
01/08/2019 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2878 |
Risques d’intertransmission de pathogènes à l’interface aires protégées-animaux domestiques aux abords du Parc National du Niokolo Koba [texte imprimé] / Mouhamadou Mody Ndiaye, Auteur . - Dakar : EISMV, 2019 . - 30 p.
Langues : Français ( fre)
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2019
|
Mots-clés : |
TRANSMISSION DES MALADIES ZOONOSE PARC NATIONAL DU NIOKOLO KOBA SENEGAL |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
Les zones d’interface bétails-faunes sauvages sont décrites comme étant des zones d’interaction
épidémiologique entre au moins deux populations d’hôtes. Elles constituent ainsi des lieux
privilégiés de transmission de pathogènes entre espèces différentes avec des conséquences
drastiques pour l’homme, les animaux domestiques et sauvages. Au Sénégal, en raison du
manque d’aires de pâturage dans les terroirs villageois, les communautés pastorales font des
incursions dans l’aire centrale du Parc national du Niokolo Koba. Ainsi l’objectif de cette étude
est de déterminer le niveau de contact et les risques d’intertransmission de pathogènes entre
animaux sauvages et domestiques et particulièrement entre ongulés sauvages et domestiques.
Des enquêtes ont été menées auprès de 125 éleveurs, des agents du parc et des agents
vétérinaires des terroirs. Ces enquêtes ont révélé que 103/125 (80%) des troupeaux de la
périphérie pâturent en permanence dans le parc, et qu’en hivernage jusqu’en période post-récolte
80/125 (64,52%) des troupeaux sont parqués dans le parc avec une profondeur variant de 3 à 18
Km. Les animaux les plus observés en pâturage commun avec le bétail sont les phacochères
(91,2% des éleveurs) suivis des guibs (75,2%) et des ourébis (60,8%). En outre l’élan de derby
et le bubale représentent les espèces les moins observées en pâturage avec le bétail avec
respectivement 8,8% et 16% des observations. Les contacts avec les buffles sont signalés par
24% des éleveurs. Ainsi, ces données nous ont permis de faire la cartographie du risque de
transmission de pathogènes entre animaux domestiques et sauvages dans cette aire protégée.
Cependant, avec l’absence de données relatives à la santé des animaux sauvages du Niokolo
Koba, le risque encouru par les animaux domestiques et l’homme devient préoccupant d’où
l’intérêt de mener des études plus approfondies dans cette interface |
PRESIDENT DE JURY : |
M. KABORET Yalacé Yamba, Pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. AYIH-AKAKPO Justin Ayayi, Pr à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
Mme BADA ALAMBEDJI Rianatou, Pr à l’EISMV de Dakar /M. SAWADOGO Germain Jérôme, Pr à l’EISMV de Dakar/M. DIOUCK Djibril, Biologiste/Primatologue, Direction des Parcs nationaux |
DATE DE SOUTENANCE : |
01/08/2019 |
PAYS : |
Sénégal |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=2878 |
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