Titre : |
Contribution à la mise en place et au renforcement d’un circuit de surveillance épidémiologique de la rage animale dans la région de Dakar |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Sylvain Mangué, Auteur |
Editeur : |
Dakar : EISMV |
Année de publication : |
2010 |
Importance : |
30 p. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2010
|
Mots-clés : |
RAGE SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE EPIDEMIOLOGIE SENEGAL |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
Au Sénégal, la région de Dakar est l’une des régions les plus touchées par les cas de rage animale et humaine. Chaque année, la rage cause au niveau de la région des décès humains. En effet, malgré l’inscription de la rage sur la liste des maladies humaines sous surveillance, beaucoup reste à faire. L’inexistence sur le terrain d’un circuit ne permet pas de lutter efficacement contre l’élimination des cas de rage humaine, par le contrôle de la rage animale qui en est la principale source. Ainsi, dans le cadre de cette étude, l’objectif général était de contribuer à la mise en place et au renforcement d’un circuit de surveillance épidémiologique de la rage animale, en vue d’améliorer la prise en charge des animaux mordeurs. En effet, 28 Vétérinaires sur les 36 présents dans la région, ont été enquêtés. Parmi eux 22 ont répondu à l’enquête sur les animaux mordeurs et les personnes mordues, la pratique du suivi sanitaire d’animal suspect de rage, ainsi qu’à la participation des vétérinaires au circuit de surveillance épidémiologique et de leurs collaborations avec les différents acteurs. Deux réunions d’informations à l’intention des vétérinaires et des acteurs institutionnels avaient été organisées et une cartographie des cabinets vétérinaires identifiés a été mise au point. De façon globale, l’enquête montre que : la rage est suspectée dans les 4 départements de Dakar ; les carnivores errants sont les plus incriminés. La majorité des animaux mordeurs ne sont pas vaccinés. Les enfants sont plus touchés que les adultes. La collaboration entre les différents acteurs est faible ou inexistante. Le manque d’infrastructure et d’organisation est la principale cause du suivi sanitaire à domicile d’animal mordeur, d’où le risque de morsures et de disparition lors du suivi sanitaire. Près de 41 % du suivi sanitaire des animaux mordeurs est complet ; le prix de la mise en observation complète varie entre 4 500 et 30 000 FCFA selon les cabinets vétérinaires et enfin des suggestions de la part des enquêtés ont été données pour une amélioration de la lutte contre la rage. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. PANGUI Joseph Louis, pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. AKAKPO Ayayi Justin, pr à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. TOGUEBAYE Bhen Sikina, pr à l’UCAD de Dakar/M. SAWADOGO Germain Jerôme, pr à l’EISMV de Dakar |
DATE DE SOUTENANCE : |
17/08/2010 |
PAYS : |
CENTAFRIQUE |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=402 |
Contribution à la mise en place et au renforcement d’un circuit de surveillance épidémiologique de la rage animale dans la région de Dakar [texte imprimé] / Jean-Sylvain Mangué, Auteur . - Dakar : EISMV, 2010 . - 30 p. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
MEMOIRES DE MASTER:2010
|
Mots-clés : |
RAGE SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE EPIDEMIOLOGIE SENEGAL |
Index. décimale : |
MEM-MEMOIRE MASTER |
Résumé : |
Au Sénégal, la région de Dakar est l’une des régions les plus touchées par les cas de rage animale et humaine. Chaque année, la rage cause au niveau de la région des décès humains. En effet, malgré l’inscription de la rage sur la liste des maladies humaines sous surveillance, beaucoup reste à faire. L’inexistence sur le terrain d’un circuit ne permet pas de lutter efficacement contre l’élimination des cas de rage humaine, par le contrôle de la rage animale qui en est la principale source. Ainsi, dans le cadre de cette étude, l’objectif général était de contribuer à la mise en place et au renforcement d’un circuit de surveillance épidémiologique de la rage animale, en vue d’améliorer la prise en charge des animaux mordeurs. En effet, 28 Vétérinaires sur les 36 présents dans la région, ont été enquêtés. Parmi eux 22 ont répondu à l’enquête sur les animaux mordeurs et les personnes mordues, la pratique du suivi sanitaire d’animal suspect de rage, ainsi qu’à la participation des vétérinaires au circuit de surveillance épidémiologique et de leurs collaborations avec les différents acteurs. Deux réunions d’informations à l’intention des vétérinaires et des acteurs institutionnels avaient été organisées et une cartographie des cabinets vétérinaires identifiés a été mise au point. De façon globale, l’enquête montre que : la rage est suspectée dans les 4 départements de Dakar ; les carnivores errants sont les plus incriminés. La majorité des animaux mordeurs ne sont pas vaccinés. Les enfants sont plus touchés que les adultes. La collaboration entre les différents acteurs est faible ou inexistante. Le manque d’infrastructure et d’organisation est la principale cause du suivi sanitaire à domicile d’animal mordeur, d’où le risque de morsures et de disparition lors du suivi sanitaire. Près de 41 % du suivi sanitaire des animaux mordeurs est complet ; le prix de la mise en observation complète varie entre 4 500 et 30 000 FCFA selon les cabinets vétérinaires et enfin des suggestions de la part des enquêtés ont été données pour une amélioration de la lutte contre la rage. |
PRESIDENT DE JURY : |
M. PANGUI Joseph Louis, pr à l’EISMV de Dakar |
DIRECTEUR DE THESE OU MEMOIRE : |
M. AKAKPO Ayayi Justin, pr à l’EISMV de Dakar |
MEMBRE : |
M. TOGUEBAYE Bhen Sikina, pr à l’UCAD de Dakar/M. SAWADOGO Germain Jerôme, pr à l’EISMV de Dakar |
DATE DE SOUTENANCE : |
17/08/2010 |
PAYS : |
CENTAFRIQUE |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=402 |
|